LES MENSONGES DE PAPA NKUSU SUR LA BIBLE ET LE CORAN

LES MENSONGES DE PAPA NKUSU SUR LA BIBLE ET LE CORAN

Yusuf WETSHINDJADI
LES MENSONGES DE PAPA NKUSU
SUR
LA BIBLE ET LE CORAN
CERCLE LA VOIX DE BILAL
(C.L.V.B.)
Tél : +243 990 303 489
Site web : www.clvb.fr
E-mail :clvb.rdc@gmail.com
1ère Edition- Septembre 2013
Kinshasa/R.D. Congo
TABLE DES MATIERES
Préface……………………………………………………………………………………………………..
Le cheval de Troie……………………………………………………………………………………..
Introduction……………………………………………………………………………………………
Chapitre premier : Les blasphèmes contre Dieu ……………………….
Section première : Analyse du Deutéronome 32……………………………………………
Section deuxième : Yaweh, l’Eternel, le Père-Créateur et le Dieu Très-Haut…
Section troisième : Yaweh, le dieu de la race blanche ?............................
Section quatrième : Yaweh, un ange du Seigneur ?.......................................
Section cinquième : Lucifer, le dieu d’Adam et Eve ?.....................................
Section sixième : L’identité de quatre êtres vivants…………………………..
Section septième : Les êtres célestes protecteurs des peuples……………………
Section huitième : La réfutation biblique du mono-polythéisme……………….
Chapitre deuxième : L’utopie de la libération de la race noire par Papa Simon
KIMBANGU ……………………………………………………………………..
Section première : 1921, libération de la race noire ou trompe-oeil ?……………
Section deuxième : Mfumu Wamba, le Dieu Suprême……………………….
Section troisième : Nkusu Nzalampanda, le dieu des Noirs……………………….
Chapitre troisième : Les blasphèmes contre l’islam et le Coran…………………
Section première : Allah et Yaweh …………………………………………………….
Section deuxième : Allah n’est pas un ange du Seigneur……………………………..
Section troisième : Yaweh, le Dieu d’Ismaël…………………………………………..
Section quatrième : Le monothéisme islamique…………………………………
Section cinquième : La réfutation du mono-polythéisme par l’islam…………
Section sixième : Etendue de la mission du prophète MUHAMMAD……
Section septième : Allah, le dieu-lune ?…………………………………………………….
Préface
L’homme est esprit et matière. C’est une vérité évidente pour tous, le
maintien de sa vie a besoin d’un équilibre entre les deux. Plus il nourrit l’un
au détriment de l’autre, plus il se crée un déséquilibre avec un grand risque de
disparition de la vie, ou d’une vie dans la servitude, sous la domination des
créatures.
Telle est la situation de notre monde contemporain trompé par les progrès
très rapides et les merveilles d’une science sans conscience, rebellé par les
prodiges d’une technologie sans fondement éthique, plongé dans l’océan
ténébreux du matérialisme jusqu’au cou, éloigné de Dieu Tout-
Miséricordieux et source de vie mais, qui, chaque nouveau plus que hier, se
montre assoiffé et affamé de religion, la vraie, crie au secours, en appelle à
Dieu, cherche une bouée de sauvetage pour échapper à la noyade, combler le
trou noir creusé par les idéaux matérialistes et les pseudo-religions, avoir le
salut, la délivrance et la paix.
Le phénomène religieux est naturel. Le besoin de la religion est inné dans
l’homme. De la même façon qu’il a besoin de nourriture, d’eau, de sommeil et
de repos pour se maintenir, l’homme a aussi besoin de Dieu. Et de la même
manière que Dieu l’a doté d’organes et a disponibilisé les moyens pour
assouvir ses besoins, Dieu lui a également fait grâce d’une religion divine
pour satisfaire son besoin religieux, ceci par l’envoi de ses prophètes et
messagers qui sont l’émanation du même Dieu, les élèves de la même école
divine, la même source pure. Ceci étant, il n’y a qu’une seule religion divine,
celle qui a été prêchée par tous les prophètes, professant la soumission à un
Dieu unique.
Mais, hélas ! Lorsque cette vérité multi millénaire, claire et limpide, est
entrain d’atteindre progressivement, lentement et sûrement les oreilles de
l’humanité égarée, déboussolée et désespérée, soudain il se lève les soldats du
Diable rebelle et maudit, les ennemis de toute l’humanité qui s’évertuent
comme un seul homme ,dans le but de cacher la lumière du soleil, visible pour
tous, avec la pomme de leurs mains.
Oui, ce n’est pas nouveau et cela ne nous étonne pas, surtout pas nous
effrayer. Tel est le train de choses depuis le 7ième siècle car, « la vérité est
tellement aimée», dit Saint Augustin « que, quoique les hommes aiment, ils
veulent que ce soit la vérité ; et ne voulant pas être trompés, ils ne veulent pas
non plus être convaincus d’erreur. Ainsi, ils détestent la vérité par amour de
ce qu’ils prennent pour la vérité. Ils aiment la lumière quand elle luit, ils la
haïssent quand elle les confond. »
Lorsque cette lumière évidente et vivifiante comme le soleil luit pour tout
l’univers, il y a des agents de Satan qui s’agitent pour l’effacer, laisser le
monde dans l’obscurité, imposer leur servitude. Malheureusement, ils
ignorent l’aboutissement de leurs piètres efforts et le fiasco qui les attend au
bout de leur souffle car, l’Auteur de cette lumière, le Créateur Tout Puissant
Maître de l’univers dit : « Ils veulent éteindre la lumière de Dieu avec leurs
bouches ; mais Dieu ne veut que rendre Sa lumière plus parfaite, dussent les
mécréants en avoir du dépit. C’est lui qui a envoyé son Messager avec la direction et
la vraie religion pour l’élever au-dessus de toute autre religion, dussent les idolâtres
en avoir du dépit.» Coran 9 : 32-33
C’est dans cette logique que s’inscrit l’effort noble et louable de la rédaction
de cet ouvrage lumineux, dans le but de dénoncer ces blasphèmes contre la
religion universelle et éternelle de la soumission, dénonciation par la plume
prolifique d’un défenseur engagé et infatigable de la lumière, l’un de ceux qui
n’épargnent aucun effort pour la recherche du bien-être , du salut, de la
délivrance et de la paix que tous les hommes appellent de tous leurs voeux et à
tous les temps.
Oui ! Les jalons sont posés sur la route. La voie est claire et bien illuminée. Le
choix est libre. Que celui qui veut croit, et que celui qui veut mécroit ! Coran 18 : 29.
Nos ancêtres ont dit : Si le soleil et la lune nous éclairent, que cherchons-nous
avec les étoiles ?
Et nous osons les paraphraser en disant : Si le soleil brille le jour et que la
lune éclaire la nuit, que cherchent encore les insensés avec des lucioles ?
Muhammad A. MUAMBAY
Le cheval de Troie
En 2010 une idée m’était venue à l’esprit de soumettre Nkusu Nzalampanda,
Chef spirituel du Centre d’éveil spirituel négro-africain Vuvamu, à un test
pour démontrer publiquement qu’il n’était qu’une anecdote malgré ses
discours pleins d’insolence contre Dieu et contre la raison. Réalisant
l’ampleur de la tâche à accomplir et craignant d’une part, la polémique qu’une
telle entreprise pouvait donner lieu de la part de ses coreligionnaires ; et
l’autre part, des interprétations possibles, et surtout celles partisanes, je me
suis empressé d’intéresser mes frères musulmans Suleymane TUMBA et
Tene de mon projet. Ceux-ci n’ont ménagé aucun effort pour m’encourager et
m’ont même proposé des approches supplémentaires pour l’aboutissement
heureux.
Pour matérialiser le projet, je contacterai Nkusu Nzalampanda au téléphone
pour le rencontrer. Deux semaines durant, j’essuierai échecs. Après plusieurs
jours de tergiversations il accédera à ma demande grâce à l’intervention de
son plus proche collaborateur, Lobola, et il me recevra un certain lundi 01
février 2010 autour de 14 heures au siège social de son Centre à Matadi kibala,
dans la banlieue Ouest de Kinshasa, capitale de la République Démocratique
du Congo.
Pour réussir, je porterai le costume d’un chercheur venu s’enquérir davantage
sur sa doctrine .Une interview me sera accordée et ainsi seront posées les
bases qui permettront de l’attirer davantage et de lui tirer les vers du nez.
Cette rencontre a laissé une très bonne impression, beaucoup n’en revenaient
pas de voir Yusuf, la bête noire du Chef spirituel, jouer le rôle d’un chercheur
intéressé par le kimbanguisme dit traditionnel…
Le lundi 8 mars 2010 il me recevra accompagné d’une forte délégation
d’étudiants de l’Université Islamique du Congo et une interview de près de
trois heures sera réalisée. Je leur avais personnellement demandé de feindre
d’avoir un penchant pour sa doctrine pour ne rien laisser transparaitre, chose
qu’ils observeront jusqu’au jour du débat. Il s’agissait des ex. étudiants Abdul
Malik LUNTADILA, Hassan NKUNA BATEKELA, Daouda KOKO
TUSEVO, Maryam KAMIN KAT, Muhammad DANGAMA
MATONDO, Ahmad NSUMBU et Sabiti NGOIE.
Mon frère Imidi LUBANGI avait également joué un rôle important dans
l’ombre. Ses rares conversations téléphoniques avant le jour « J » avaient
aussi pesé dans la balance.
Après cette rencontre, j’ai contacté mon frère Abdoul Madjid KASOGBIA
qui, lors d’une émission télévisée à téléphone ouvert dont Nkusu était le
principal invité, avait déjà mis au défi ce dernier de le rencontrer face à face
dans un débat télévisé. Ayant été informé de l’opération que j’organisais
visant à démasquer le pseudo prophète, le fils de l’islam invincible accepta
sans hésiter ma proposition de le voir jouer un rôle dans ce projet, celui
d’éclabousser Nkusu le moment venu. Mais il me conseilla surtout de m’en
remettre à Allah et de rester plus qu’attentif pour que cela ne se retourne pas
contre moi dans le guêpier Vuvamu de Matadi kibala. Ensemble nous mîmes
en place le dernier dispositif du cheval de Troie : attirer Nkusu Nzalapanda
vers un débat télévisé qui exposera son imposture.
Pour qu’il accepte ce challenge, lui qui était convaincu de m’avoir gagné à sa
cause, je vais lui vendre les vents : primo, je lui ai fait croire que mon
partenaire Abdul Madjid était mon élève et que je connaissais ses faiblesses,
lesquelles devaient être mises à sa disposition pour qu’il l’humilie lors du
débat. Secundo, il devait me confier la modération lors dudit débat pour le
faire entrer dans l’histoire par la grande porte, à travers un scénario : moi et
les étudiants qui m’accompagnaient déclareront publiquement et en direct à
la télévision notre conversion à sa doctrine au cours du débat et cela dans les
quinze dernières minutes en vue d’humilier l’islam.
Obnubilé par toutes les garanties que je lui avais données, il préparera ses
adeptes en annonçant un débat pompeux télévisé contre Abdul Madjid
KASOGBIA et l’appellera même au téléphone, au cours d’un numéro de leur
émission « BAYINDO BOLAMUKA» diffusée en différé sur la chaine de
télévision Horizon 33, par Lobola interposé. Il avait mordu à l’hameçon et la
pâte avait pris.
Pour le rassurer davantage de notre conversion prochaine au Kimbanguisme
dit traditionnel qu’il prône, je vais lui demander et obtenir une formation
accélérée à sa doctrine « La loi de la création» en moins de 12 jours, pour moi
et Abdul Malik LUNTADILA ; il rêvait faire de nous ses adeptes
initiés « des missionnaires » qu’il allait introniser au stade Tata Raphael au
mois d’avril 2010.
Avec Nkusu Nzalampanda, le Gourou de Vuvamu, nous observions un code
de bonne conduite assorti de plusieurs conditions : il ne devait pas rendre
public notre soi-disant conversion avant le débat. Malgré cela et pris dans
l’euphorie, Lobola et les vutuka(les adeptes de Vuvamu) vont se mettre à
claironner sur notre conversion et la nouvelle commencera à se répandre
comme une trainée de poudre à Kinshasa et à Brazzaville, à quelques jours du
débat télévisé.
A moins d’une semaine de la rencontre fixée pour le mardi 20 avril 2010 sur
Radio Lisanga Télévision(R.L.TV), Abdul Madjid KASOGBIA demandera
à Abdul Malik LUNTADILA de proposer au Gourou de Vuvamu deux
stratégies : la première consiste à fournir aux étudiants extérieurement
acquis à sa cause des polos T-shirt à l’effigie de Papa Simon KIMBANGU
qu’ils porteront ce jour-là et qu’ils exhiberont en annonçant leur conversion à
la fin de l’émission comme convenu . En second, il garantirait leur sécurité
en leur accordant un refuge pour les mettre à l’abri de la colère des
musulmans, qui les puniraient pour haute trahison. Nkusu Nzalampanda
accédera aux propositions en garantissant un lieu de refuge dans les
installations de Vuvamu à Matadi Kibala et en fournissant des T-shirt
requis. Il était abasourdi d’écouter une partie de son entretien téléphonique
avec Abdul Malik LUNTADILA au cours du débat lorsque, dépassé par les
évènements, il voulait nier tout complot de sa part contre l’islam, représenté
par Abdul Madjid KASOGBIA. Etait pris qui croyait prendre…
En effet, mon frère Abdoul Madjid KASOGBIA a non seulement fait écouter
à Nkusu Nzalapanda, en direct à la télévision, une partie de cet entretien
téléphonique avec Abdul Malik LUNTADILA sur les polos T-shirt à l’effigie
de Papa Simon KIMBANGU pour la cause déjà indiquée, mais il a également
fait savoir à Nkusu que lui-même était juste à côté d’Abdul Malik
LUNTADILA lorsqu’il était entrain de se faire enregistré à l’insu des esprits
des ancêtres qui l’assisteraient dans sa mission pour la libération de la race
noire.
Cependant, le K.O debout de la soirée est venu lorsqu’Abdoul Madjid, muni
d’un breuvage prétendument empoisonné, le mettra au défi de prouver sa
véracité en le buvant. En réalité, c’était du tonic stratégiquement versé dans
un flacon qui contenait jadis de l’alcool iodé. En direct à la télévision, Nkusu
refusa de le boire par peur de mourir, parce qu’il croyait vraiment que c’était
du poison. Etant donné qu’il avait mordu à l’hameçon de mon plan déjà indiqué en me
confiant bêtement la modération dudit débat, j’ai insisté en tant que
modérateur pour qu’il relève le défi lancé en prenant le breuvage
prétendument empoisonné. Une fois de plus, Nkusu, par peur de mourir,
refusa catégoriquement d’obtempérer. Pensant minimiser la situation, il alla
jusqu’à commettre l’erreur de dire que le breuvage apporté n’était que de
l’eau. Abdul Madjid K. lui rappela aussitôt qu’il ne s’agissait pas de connaitre
la nature du liquide, mais plutôt d’en boire avec sa subsistance toxique pour
prouver sa véracité. Ce qui n’arriva jamais…
Finalement, le frère Abdoul Madjid révéla aux téléspectateurs que le breuvage
que Nkusu refusait de boire par peur de mourir, n’était pas empoisonné et
moins encore n’était de l’eau, mais c’était simplement du tonic fabriqué par
une brasserie locale. Aussitôt, il prit le flacon et bu son contenu devant
Nkusu Nzalapanda déplumé, les participants à l’émission et tous les
téléspectateurs. Voilà comment le glas a sonné pour le gourou de Vuvamu.
« Un homme naïf croit tout ce qu’on lui dit, un homme prudent n’avance pas
sans réfléchir ». Proverbes 14 : 15 , dit Salomon.
Le mardi 20 avril 2010 reste un grand jour dans les annales de religions
comparées en R.D. Congo pour deux raisons : d’une part, une partie des
blasphèmes du Kimbanguisme dit traditionnel a été anéantie, et Nkusu a pris
sa retraite des musulmans en jurant de ne plus jamais faire des débats avec
ces derniers jusqu’à la fin de sa vie, d’autre part.
Pour la première fois , j’ai eu pitié de lui en le voyant tétanisé et quittant le
plateau de la R.L.TV sur la pointe des pieds en demandant aux étudiants
musulmans de lui rendre les polos qu’il leur avait donnés pour les besoins de
la cause . A la sortie du plateau, les vutuka ou les disciples de Nkusu
commencèrent aussitôt à insulter Abdoul Madjid de tous les mots.
A en croire les confidences me livrées par Yoka, un de ses collaborateurs qui
avaient assisté au débat, dépassé par les événements, Nkusu aurait été
remplacé au volant de sa voiture sur le chemin de retour pour éviter le pire
car il perdait le contrôle du volant.
Pour essayer d’atténuer l’ampleur de la cuisante défaite qu’il venait de subir,
il effectuera des sorties médiatiques au cours desquelles il répétera sans
pudeur aucune qu’il avait remporté haut la main le débat, qu’il aurait même
fêté sa victoire le même soir en compagnie de ses proches, et encore d’autres
foutaises. Dans ses bobards, il avait également souligné, sans rire, qu’il avait
mis fin à l’islam en R.D. Congo.
Comme les mensonges ne tiennent qu’un instant, Lobola donnera un autre
son de cloche dans un entretien téléphonique que j’ai eu avec lui quelques
jours après le débat : Les adeptes de Vuvamu sont en colère, le débat a créé la
désolation. Je ne devais pas prendre le risque de fouler mes pieds le siège à
Matadi kibala. Par contre, une rencontre secrète à trois, lui, moi et Nkusu,
devait avoir lieu à un lieu à déterminer. En plus, Lobola me suppliera de ne
pas prêter attention à toutes les foutaises qu’ils ont balancées à la télévision et
à d’autres encore qu’ils ont déjà enregistré et qui passeront sur les médias.
Nous avions pris soin de lui faire signer un protocole d’accord lui interdisant
toutes poursuites judiciaires pour les différents éléments qui seront portés à la
connaissance du public pour faire triompher la vérité après le débat. Lobola a
signé en son nom.
Pour éviter toute suspicion de sa part le jour du débat, les étudiants
musulmans qui m’accompagnaient chez lui, Abdul Madjid et moi-même,
chacun se présenta à son tour à la R.L.TV et, sur le lieu, l’on nous informa de
la commission de pratiques suspectes sur le plateau du fait de son éclaireur
quelques heures avant l’heure H. Alerté, Abdul Madjid rendit grâces à Dieu
et nous rassura discrètement que tout était sous contrôle, les ancêtres du
blasphémateur étaient des aveugles et ne lui seront d’aucun secours au débat.
Personnellement, je n’ai jamais compris pourquoi la colère de vutuka si
Nkusu avait gagné le débat ! Chose étonnante encore, ce blasphémateur a
toujours posté de dizaines de ses vidéos sur youtube, mais pas une seule
n’existe à ce jour de sa part sur ledit débat et moins encore il ne l’a jamais
vendu dans sa maison de distribution. Pourquoi passer sous silence un
élément qui lui aurait donné la suprématie sur l’islam ? De toute évidence, il
n’a intérêt qu’à cacher tout élément qui le discrédite et l’humilie. Comprenne
qui veut !
Toujours pour essayer de reprendre la situation auprès de ses brebis choquées
par son humiliation, il fera une déclaration sensationnelle comme quoi il
savait qu’il était espionné et c’est Papa Simon KIMBANGU et les ancêtres
qui avaient inspiré la stratégie des polos t-shirts à son effigie et sur lequel il
était écrit « MFUMU KIMBANGU MOBIKISI NA BISO »(en français,
KIMBANGU notre sauveur) pour exhiber cela en public.
Sonné par ce qui lui était arrivé, il va se raviser en déclarant sur les médias, à
diverses occasions, que nous étions maudits jusqu’à la cinquième génération
suite au Cheval de Troie lui tendu. Comment traiterions-nous un parent qui
propose quelque chose à ses enfants et qui les maudit ensuite pour avoir obéi
à son ordre ? Il est indiqué que Nkusu évite de faire croire aux faibles que
nos ancêtres négro-africains étaient des psychopathes pour agir de la sorte.
L’important n’était pas ces polos car, ses porteurs n’ont pas bronché d’un seul
iota dans leur foi et ils peuvent les porter encore des siècles tout en ne croyant
pas une seule seconde que Papa Simon KIMBANGU était un prophète ni un
messager du Ciel. Leurs actes ont prouvé le contraire de ce qui était écrit sur
les polos.
Pour ces fils terribles de l’Islam, le port de ces polos était semblable au port
d’un polo d’un parti politique pendant la période électorale. C’est fréquent de
voir une personne porter un polo à l’effigie d’un candidat par motif de
conscience mais, seule devant sa conscience, donner sa voix à un autre
candidat. La fin justifiant les moyens, les musulmans ont accepté de porter
ces polos pour démontrer publiquement l’imposture de Nkusu.
Ce livre, première publication du « Cercle La Voix de Bilal », est une suite
logique de ce que j’avais imaginé en 2010 : exposer et réfuter les blasphèmes
et mensonges du Kimbanguisme dit traditionnel et démontrer que Nkusu
Nzalampanda est une incarnation de l’ignorance.
Je tiens ici à remercier d’une manière générale toutes les personnes sans le
concours desquelles la réalisation de ce livre n’aurait pas été rendue possible
et je témoigne particulièrement ma profonde gratitude à l’endroit du fils de
l’islam invincible, « Docteur » Abdul Madjid KASOGBIA, pour sa
contribution précieuse et constructive.
Si quelqu’un m’avait formé en religions comparées, il aurait été fier de cet
exploit. Je n’en ai jamais été l’élève de personne.
Yusuf WETSHINDJADI OMENGA
Téléphone : +243 990 303489
E-mail : clvb.rdc@gmail.com
Introduction
Louanges à Allah, Seigneur des mondes, paix et salut sur le cadet des
messagers, Muhammad, sur ses ahlul bayt et sur ses compagnons pieux.
L’idée d’écrire un livre sur le Kimbanguisme dit traditionnel dont Nkusu
Nzalampanda me sert d’échantillon date bien de l’année 2010. Le débat autour
de la question de la religiosité des négro-africains battait son plein à
Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, et soulevait
beaucoup de passions.
La problématique autour du retour à la religion propre aux Africains a suscité
des leaders charismatiques depuis les griots, les illuminés jusqu’aux
mélomanes en passant par des ignorants et incarnations autoproclamées de
Papa Simon KIMBANGU. Il y a eu trop de discours incendiaires et des
contre-vérités dans le chef de ces derniers. En grande partie, ces discours
n’étaient qu’une déformation de la foi des ancêtres négro-africains par ces
mélomanes déguisés en anges de lumière.
Cet état de choses m’a fait prendre conscience et déterminé quant à mon
souci légitime de mettre à la disposition des lecteurs une réflexion qui étale au
grand jour la grande ignorance de Nkusu Nzalampanda et ses pairs du
Kimbanguisme dit traditionnel dans le seul but de rétablir la vérité et de tirer
la sonnette d’alarme sur le danger de leurs discours infamants pour Dieu sur
la population. Les trois chapitres constituant ce livre apporteront les preuves
de mes affirmations.
Nkusu Nzalampanda se proclame prophète et présente sa prétendue
révélation, « La loi de la création», comme un message du salut promis à la
race noire. Les matières développées dans ce livre en sont les conséquences.
Je démontrerai que cette révélation est une escroquerie habilement mise au
point et finement mise en scène. Sa doctrine est une collection absurde de
blasphèmes et de mensonges.
Pour mener à bien cette entreprise, j’ai partitionné ce livre en trois chapitres
et mes antithèses seront présentées dans l’ordre suivant :
1. Nkusu Nzalampanda se comporte en véritable ignorant. Privé d’une
bibliothèque adéquate et n’ayant pas mené des recherches sérieuses sur la
Bible ni sur l’Être suprême adoré par les ancêtres négro-africains, le
polythéisme et le panthéisme se disputent la conquête de sa tête au prix d’une
confusion délirante. Egaré dans le grand désert de l’ignorance, ce
blasphémateur hors norme parle en inspiré et donne de fausses
interprétations de la Bible sur la personne du Dieu créateur. Les blasphèmes
contre Dieu seront mon premier chapitre.
2. C’est une évidence que l’arrière –plan de la doctrine du Kimbanguisme dit
traditionnel chante l’impérialisme Kongo, une nostalgie du Royaume Kongo.
Tous les maux des Noirs sont compris et interprétés à travers le peuple
Kongo qui doit produire le sauveur de la race noire après expiration du Karma
de 430 ans d’asservissement des Israélites. L’utopie de la libération de la race
noire par Papa Simon KIMBANGU sera mon deuxième chapitre.
3. En voulant désarmer l’Islam à tout prix, Nkusu, spécialiste de rien mais
expert en tout, est passé à côté de la plaque. Il a déformé la réalité sur Allah,
qu’il présente tantôt comme un ange du Seigneur tantôt comme le démon
dieu-lune, caricature la mission du prophète de l’Islam et son champ avec les
mensonges les plus grossiers, les insinuations et les sous-entendus les plus
perfides. Les blasphèmes contre l’islam et le Coran seront mon troisième et
dernier chapitre.
Ce livre n’a nullement la prétention de présenter d’une manière exhaustive
tous les blasphèmes et mensonges du Kimbanguisme dit traditionnel, mais, il
est plutôt une contribution qui a le mérite de démasquer son imposture. Il
sera incessamment complété par un second qui s’attachera à en exposer les
autres monstruosités.
Grande et parfaite sera ma joie de lire les synthèses, les propositions et les
réactions de lecteurs à l‘adresse du Cercle La Voix de Bilal :
clvb.rdc@gmail.com
L’auteur
Chapitre premier : Les blasphèmes contre Dieu
« Le premier à plaider une cause semble avoir raison jusqu’au moment où son
adversaire le contredit ». Proverbes 18 : 17.
La connaissance de Dieu est le point de départ en matière de la foi dans la
religion universelle et éternelle, la religion divine de la soumission. Cela est
d’autant plus normal que l’on ne peut adorer en toute sincérité et
responsabilité celui que l’on ne connait pas d’une part, et étant donné que
l’univers est rempli de puissances de divers horizons que l’on ne doit pas
confondre avec l’Être suprême, d’autre part. Malheureusement, dépourvu de
culture générale sur la Bible, Nkusu Nzalampanda a élaboré un discours
creux et poussiéreux sur la Divinité absolue en trafiquant les enseignements
de ce livre. Sa doctrine sur un Etre suprême secondé par quatre dieux
superviseurs de races ne se repose pas sur la Bible, mais un énorme mensonge
fruit d’une grande ignorance.
Pour réhabiliter Dieu dans ses droits et ses attributs et démontrer au lecteur
la supercherie de la doctrine de Nkusu et du Kimbanguisme dit traditionnel,
je vais d’abord commencer par présenter les grandes lignes de celle-ci par
rapport à Dieu et, ensuite, les réfuter sur base de la Bible qu’il comprend à
tort et à travers pour la légitimer.
Au premier chapitre de son livre « La Bible : Le virus du chaos négro-africain »,
Lobola –Lo-Ilondo présente la théorie mono-polythéiste du Kimbanguisme
dit traditionnel en ces termes :
« Le choix de ce chapitre au début de ce livre n’est pas sans raison. L’homme noir a de
la peine à réaliser qu’il existe plusieurs dieux qui dépendent d’un seul Créateur.
Nonobstant toutes affirmations de la Bible qui parlent d’Elohim (pluriel de l’Eloah) ;
des quatre créatures vivantes, des dieux, l’homme noir considère qu’il existe seulement
un seul dieu qui dirige la terre en autocrate.
Alors que l’islam, le bouddhisme et le christianisme offrent les preuves de l’existence
de plusieurs dieux, l’homme noir christianisé n’arrive toujours pas à comprendre le
fond de la réalité. Force est de le ramener dans la Bible pour un examen assez
approfondi des faits.
Dans Deutéronome 32 : 8 La Bible du « français courant » écrit ce qui suit : « Quand
le Très-Haut donna aux nations les parties de terre en héritage, quand il sépara leurs
frontières, il plaça un être céleste à la tête de chaque communauté. »
Cette logique est parachevée par l’apôtre Jean qui observe clairement dans sa vision
un trône entouré des quatre créatures vivantes. (Apo. 4 : 6) les quatre créatures sont
certainement les quatre grands esprits disons mieux les quatre dieux qui commandent
les religions des quatre grandes races à savoir : les Noirs, les Jaunes, les Blancs et les
Rouges. Rien ne sert à vous rappeler que les enfants d’Israël eux-mêmes connaissent
très bien ces choses. La preuve ? Le psalmiste inspiré par Jéhovah leur dieu a écrit :
« Dieu se place dans l’assemblée divine au milieu des dieux » Psaume 82 :
1. Il enchaine au verset 6 du même chapitre en disant : « Vous êtes des dieux et
vous êtes tous fils du Très-Haut. »
Ici, le Très-Haut est une allusion faite au Dieu des dieux, c'est-à-dire au père
Créateur dont il a été question dans Deutéronome 32 : 8. Il diffère absolument
des dieux car c’est lui le trône autour duquel sont placées les quatre créatures
vivantes. Les enfants d’Israël vivant aujourd’hui en Occident gardent présent
dans leurs esprits cette théologie du panthéisme naturel. C’est pour cela que
vous trouverez chez eux une théologie vivante pleine des dieux qui tous vivent
sous la houlette de Zeus devenu Jéhovah par le christianisme. Cette mythologie
contient la substance de la vraie spiritualité pratiquée par l’homme blanc
jusqu’à ce jour. S’il n’en était pas ainsi, il ne nous aurait pas amené chez nous
leurs dieux « Terminus », « Victoria» (Victoire). Il n’aurait pas dédié les
jours de la semaine à la lune (lundi), Mars (mardi), Mercure (mercredi),
Jupiter (jeudi), Venus (vendredi), Saturne (samedi).
En définitive, l’on doit donc comprendre que les quatre Créatures vivantes que
le Pasteur n’a pas clairement identifiées sont les anges gardiens des quatre
grandes races des hommes de la terre. Ces anges s’étaient incarnés et
constituent ce que la Bible nomme Elohim c'est-à-dire dieu au pluriel. Elles sont
à la fois filles et épouses du Créateur car c’est au travers d’elles que le
Créateur dira : « Créons l’homme à notre image ».L ‘homme a donc été créé
suivant l’image du père mais à la forme de chaque créature vivante. C’est là
l’origine même des races. L’esprit du premier temps était Nzambi a Mpungu
nommé aussi Maweja, Nzakomba, Mungu. Il s’était incarné et s’est dédoublé
aux noms de Nzalapanda et Kitelekinambu (les premiers parents de tous les
Noirs).
Ces premiers parents ont aussi procréé les premiers parents de chaque tribu.
N’songo et Iyanza (pour ne citer que ceux-là) sont les premiers parents de tous
les Mongo et il en est ainsi dans chacune des communautés négro-africaines.
De ces deux personnalités naitront tous les Nègres. Ils sont apparus pour la
première fois vers l’Est de la République démocratique du Congo non loin du
lac Nyanja. Ce sont là les créatures vivantes du premier temps qui ont existé
avec Dieu avant qu’il ne dise : « Que la lumière soit et la lumière fut. » Voilà
pourquoi ils sont sombres. La mélanine est donc liée au cycle du temps de la
première création. Kimbangu est une réincarnation de cette créature originelle
des Noirs. Il est le messie noir et les preuves vont suivre bientôt.
2. L’esprit du deuxième temps, c’est Izuara. A ce cycle le créateur voulait sortir du
noir et créa le soleil. Izuara est donc l’esprit du soleil levant la deuxième créature
vivante qui s’occupe de tout l’Orient (Chine, les deux Corées, Japon…) Cet être
incarné s’appelait Izanami, dédoublé, il a eu pour épouse Izanangi. Ce sont là les
ancêtres communs de tous les Orientaux. Bouddha est sa dernière réincarnation et le
bouddhisme la religion de ses descendants.
3. Viendra le tour de Lucifer qui signifie l’ange de lumière. Cet être céleste ou cette
créature vivante fut créé au cycle de la lune. Rebelle par nature, il a été détrôné et fut
remplacé par Yaweh. Il s’est incarné pour la première fois en la personne de Melek,
celui-là qu’on appelle aussi Adam. Dédoublé il a eu pour épouse Sedek autrement dit
Eve ou femme. (Melchisédech). Cet homme est l’ancêtre commun des enfants d’Israël
c'est-à-dire des Occidentaux. Jésus est la dernière incarnation de cette créature
vivante. La religion de sa postérité est le judéo-christianisme.
4. Le reste des races du monde sont des races de révolution issues du croisement des
races. La principale race de croisement c’est la race rouge (les arabes). L’origine de
cette race remonte au mariage (symbolique certes) d’Abraham (le Blanc) avec Agar
(la Négresse).Dieu le Très-Haut, c’est-à-dire le père créateur a fait descendre tout
un esprit c'est-à-dire une 4iè créature vivante dans le corps formé de cette union, et
Ismaël métis issue du 1er mariage multiracial deviendra l’incarnation d’Allah le dieu
du Moyen Orient.
Il faut donc préciser que la dernière incarnation d’Ismaël s’est réalisée dans la
personne de Mohamed et la religion léguée à sa postérité est l’Islam. (Voir Sourate
62 : 2)
Tout compte fait, vous découvrez très bien que l’humanité n’est pas issue d’un ancêtre
commun comme voudrait bien le faire croire l’impérialisme islamo-chrétien. Chaque
race humaine, autant que chaque race des bêtes ou des végétaux est originale. Les sept
races de chiens, les cinq des manguiers, les trois ou quatre races de palmiers ont
chacune une origine propre. Chaque Etre céleste responsable de chaque religion ne
cache pas non plus les limites de ses frontières. Yaweh par exemple avoue sans
hésitation qu’il est le dieu d’Israël alors que Jésus confirme cela en disant : « Je n’ai
été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »(Math 15 : 24)
De son côté Mahomet déclare clairement que chaque communauté a un avertisseur et
un livre (Sourate 30 : 47,36 : 3-6)
A la lumière de tout ceci, il devient donc impérieux de comprendre qu’il existe
plusieurs dieux qui agissent sous la houlette du père créateur qui est unique. Si donc
vous n’aviez pas compris qui sont les quatre créatures vivantes autour du trône dont
vous parle la Bible, comprenez qu’il s’agit des 4 principautés surveillants des 4
principales communautés humaines. Yaweh est l’un d’eux et ne doit pas être confondu
au père créateur qu’on appelle seulement le Très-Haut ou Tata Mokeli ; le créateur
n’est jamais partisan et ne peut être vaincu. Par contre Yaweh dans ses limites
confirme ceci : « Dans l’alliance nouvelle que je conclurai avec les enfants d’Israël, je
ne tiendrai plus compte de leur péché. » Hébreu 8 :12.Dans Deutéronome 12 : 1-5 il
apprend à son peuple comment régner sur les autres nations de la terre. Ayant été
vaincu autrefois par les Arabes et les Egyptiens, voici les déclarations de son Messie
dans les écrits d’Esaie 61 : 2 : « Il m’a envoyé pour proclamer l’année de bienveillance
de la part de Jéhovah et le jour de vengeance de la part de notre dieu. »
Quoi donc ! Le créateur peut-il se venger ? Jamais du tout car il ne peut être vaincu.
Quand nous considérons aussi les contradictions qui sont légion entre la Bible et le
Coran, nous aurons là aussi une preuve vivante de la diversité des dieux. Le père
Créateur lui-même ne peut pas se contredire. Ce sont les dieux c'est-à-dire Allah et
Yaweh, qui, en s’occupant chacun de sa postérité enseigne à sa race la vérité relative à
un temps et à un espace donné. Quand Allah, par exemple affirme qu’au paradis on
aura des épouses pures (Sourate 2 :25).Yaweh dit le contraire : Au paradis les
ressuscités ne marient ni ne seront donnés au mariage. Si donc il était là question d’un
Dieu unique, on ne verrait jamais de telles contradictions. Pendant que le Coran
affirme que le fils qu’Abraham a failli immoler était Ismaël, la Bible dit le contraire
et soutient qu’il s’agissait d’Isaac…Vous voyez…
Pour ce qui concerne Yaweh, il affirme lui-même qu’il n’est qu’un ange. Dans Exode
3 :2 . La Bible souligne clairement que l’Etre que Moise a rencontré dans le buisson
ardent était un Ange. Au verset 15 de ce même chapitre l’ange dévoila son nom repris
en tétragramme YHWH. L’auteur des actes des apôtres, le docteur Luc confirme cela
dans actes 7 : 38 . Il précise que celui qui a donné la loi à Moise dans Exode 19 :24 et
20 : 21 et qui s’appelait Jéhovah n’était en réalité qu’un ange.
Je suis donc convaincu que toutes ces précisions vous aideront à faire la part des
choses. Vous ne pourrez plus à ce niveau confondre le créateur de ses créatures. Le
Maître de l’univers est celui à qui tout appartient. Il diffère de Jéhovah qui a acquis
Israël.
Vous avez désormais une idée sur la hiérarchie divine et vous avez compris qu’il
existe plusieurs dieux qui émanent d’un seul Créateur, le Dieu Très-Haut ».
Telle est la doctrine mono-polythéiste du Kimbanguisme dit traditionnel
présentée par Nkusu Nzalampanda et ses collègues. Il ne me reste qu’à la
tamiser pour ainsi établir sa fausseté au grand jour.
Section première : Analyse de Deutéronome 32
« Ne réponds pas au sot en imitant sa sottise, pour ne pas devenir toi-même
semblable à lui. Réponds au sot comme le mérite sa sottise, pour qu’il ne
s’imagine pas être un homme sensé ». Proverbes 26 : 4-5.
La doctrine mono-polythéiste du Kimbanguisme dit traditionnel se résume en
ces points :
1° Le Très-Haut, qui ne serait pas Yaweh, a placé un être céleste à la tête de
chaque race et c’est une allusion faite au Dieu des dieux c'est-à-dire au père
Créateur dont il est question dans Deutéronome 32 : 8,
2° Les quatre êtres vivants seraient les quatre dieux qui commanderaient les
religions de quatre grandes races, à savoir : les Noirs, les Jaunes, les Blancs et
les Rouges. Ces quatre êtres vivants seraient donc Yaweh, Allah, Izuara et
Mfumu Wamba,
3° Lucifer (Satan) était le dieu d’Adam et Eve mais il a été détrôné et fut
remplacé par Yaweh à cause de sa rébellion,
4° Dieu le Très-Haut aurait fait descendre une quatrième créature vivante
dans le corps formé de l’union entre Abraham et Agar, et Ismaël métis issu
du 1er mariage multiracial serait devenu l’incarnation d’Allah, qui serait la
quatrième créature vivante et dieu du Moyen Orient,
5° Yaweh, qui serait un ange du Seigneur, est le dieu d’Israël et non pas le
Dieu Très-Haut, le Dieu créateur de l’univers,
6° Yaweh et Allah seraient deux divinités différentes,
7° L’existence de plusieurs dieux…
D’entrée de jeu, je dois souligner que cette doctrine sur la hiérarchie divine
n’est qu’une hérésie, fruit d’une lecture fantaisiste de la Bible en français
courant. Nkusu Nzalampanda fait de l’amalgame et fausse le sens de
Deutéronome 32 par une acrobatie dont il est seul à détenir le secret.
Son plus grand blasphème c’est qu’il différencie Yaweh de l’Éternel, le Dieu
Très-haut et Père Créateur alors que c’est la même entité. C’est cette
confusion qui est la mère de sa doctrine blasphématrice. Et pourtant la Bible
est sans appel à ce sujet, comme l’on peut bien s’en rendre compte au travers
ces textes :
« 4 Josué, Bani, Kadmiel, Schebania, Bunni, Schérébia, Bani et Kenani montèrent sur
l'estrade des Lévites et crièrent à haute voix vers l'Éternel, leur Dieu. 5 Et les Lévites
Josué, Kadmiel, Bani, Haschabnia, Schérébia, Hodija, Schebania et Pethachja,
dirent: Levez-vous, bénissez l'Éternel, votre Dieu, d'éternité en éternité! Que l'on
bénisse ton nom glorieux, qui est au-dessus de toute bénédiction et de toute louange! 6
C'est toi, Éternel, toi seul, qui as fait les cieux, les cieux des cieux et toute leur armée,
la terre et tout ce qui est sur elle, les mers et tout ce qu'elles renferment. Tu donnes la
vie à toutes ces choses, et l'armée des cieux se prosterne devant toi. 7 C'est toi, Éternel
Dieu, qui as choisi Abram, qui l'as fait sortir d'Ur en Chaldée, et qui lui as donné le
nom d'Abraham. 8». Néhémie 9 : 4 à 8.
« Ainsi parle l'Éternel, le Saint d'Israël, et son créateur: Veut-on me questionner sur
l'avenir, Me donner des ordres sur mes enfants et sur l'oeuvre de mes mains? 12 C'est
moi qui ai fait la terre, Et qui sur elle ai créé l'homme; C'est moi, ce sont mes mains
qui ont déployé les cieux, Et c'est moi qui ai disposé toute leur armée. 13 C'est moi qui
ai suscité Cyrus dans ma justice, Et j'aplanirai toutes ses voies; Il rebâtira ma ville, et
libérera mes captifs, Sans rançon ni présents, Dit l'Éternel des armées. » Esaïe 45 :
11 à 13.
Je suis convaincu qu’étant donné sa connaissance déficitaire de la Bible, le
Chef spirituel de Vuvamu n’avait jamais lu auparavant ces deux versets qui
témoignent du caractère superficiel et mensonger de sa doctrine sur Dieu.
L’Eternel qui a créé les cieux, la terre, leurs armées et l’homme, qu’il qualifie
de Père Créateur, de Très-Haut dans sa doctrine, c’est le Dieu d’Israël.
Ces deux premiers textes bibliques ne sont pas une raison suffisante pour
abandonner l’analyse à mi-chemin. Au contraire, il est indispensable de
présenter les autres aberrations qui découlent de la contrefaçon du texte de
Deutéronome 32 dans le Kimbanguisme dit traditionnel.
Pour permettre au lecteur de se faire une idée exacte de ce que cet illuminé et
ses pairs ont inventé, je me dois de souligner que ce texte de Deutéronome 32
a deux variantes très connues. Dans la première variante l’on lit : « Quand le
Très-Haut a donné aux nations un héritage, quand il a séparé l’un de l’autre les fils
d’Adam, alors il a fixé la frontière des peuples par rapport au nombre des fils d’Israël.
Car la part de Jéhovah, c’est son peuple ; Jacob est le lot dont il hérite ».
Il n’est nullement question ici des êtres spirituels placés au dessus des
peuples. Cela mérite d’être souligné.
Dans la deuxième variante, c’est le texte de la Bible en français courant qui
déclare : « Lorsque le Dieu Très-Haut a réparti les pays entre les hommes, il a fixé
les frontières des nations ; il a placé chaque peuple sous l’autorité d’un être céleste,
mais il s’est réservé le peuple d’Israël, il a pris sous sa protection les descendants de
Jacob. »
Il y a des divergences entre ces deux variantes. La première divergence c’est
que la fixation des frontières selon le nombre des enfants d’Israël n’existe pas
dans la deuxième variante et la seconde c’est que le fait pour le Très-Haut de
placer chaque peuple sous l’autorité d’un être céleste n’existe pas dans la
première variante.
Ces divergences appellent ces précisions de ma part :
Primo, contrairement à la position de la deuxième variante, il convient de
souligner que les nations ont été réparties sur terre et leurs frontières
délimitées bien avant l’apparition du peuple d’Israël sur la surface de la terre.
Déjà au dixième chapitre de Genèse l’on présente, après le déluge, la
constitution des nations sur leurs terres délimitées.
Secundo, contrairement aux mensonges débités par Nkusu et le
Kimbanguisme dit traditionnel, il n’est nulle part dit dans toute la Bible que
Dieu avait placé quatre êtres vivants sur les quatre races humaines, cela n’est
pas, non plus, le message qui découlerait même d’une lecture fantaisiste de
Deutéronome 32.
Tertio, le Prince congolais des ténèbres et Chef de Vuvamu étale sa grande
ignorance de la Bible doublée d’arrogance abjecte avec sa mise en scène
macabre. Dans la Bible en français courant, c’est la même personne qui a
réparti les pays entre les hommes, fixé les frontières des nations et pris Israël
en héritage. Bref, c’est le Très-Haut qui s’est réservé Israël. Cela apparaît
clairement au verset 9 qui déclare : «mais il s’est réservé le peuple d’Israël, il a
pris sous sa protection les descendants de Jacob. »
Qui s’était réservé le peuple d’Israël selon la Bible en français courant?
La réponse c’est « il ». Tout le monde sait, sauf lui et le linguiste Lobola,
qu’ « il » est un pronom personnel qui remplace une réalité déjà mentionnée,
le Très-haut pour le cas d’espèce. Cet argument de bon sens découlant de
l’analyse grammaticale élémentaire de la langue française pouvait être
signalé par tout licencié, et même par un élève de 5ième année primaire bien
formé, mais lorsque l’on travaille pour autre chose que la vérité en échange
d’une bouchée de pain, l’on défend l’indéfendable, tout flatteur vivant aux
dépens de celui qui l’écoute !
En lisant ce texte dans la Bible en français courant, le sublime imposteur se
donne le malin plaisir d’ignorer sciemment le verset 9 qui indique que c’est
Dieu le Très-Haut qui a pris Israël pour son peuple. Sa maladresse est
d’autant plus criante que pour asseoir son mensonge sacré, il ne lit ce texte de
la Bible en français courant que jusqu’au verset 8 et complète sa lecture ou
son explication par le verset 9 tirée d’une variante autre que la traduction de
la Bible en français courant pour enfoncer davantage ses fidèles dans les
ténèbres en leur faisant croire à ces derniers que c’est le Dieu Très-Haut qui a
donné Israël à Yaweh (Jéhovah) comme sa propriété.
Voici à présent la réfutation approfondie de la doctrine mono-polythéiste
fabriquée de toutes pièces du Kimbanguisme dit traditionnel :
Section deuxième : Yaweh, l’Eternel, le Père Créateur et le Dieu Très-haut
« Même si l’on écrasait un sot avec un pilon, comme des graines dans un mortier, on
n’arriverait jamais à le débarrasser de sa sottise ». Proverbes 27 : 22 .
Dans cette section je vais présenter des versets bibliques qui démontrent
clairement que Yaweh est l’Etre Suprême appelé différemment dans la Bible
Éternel, Éternel des armées, Père Créateur, le Très-Haut et le Dieu Trèshaut.
Les versets explicitent qui doivent raisonner comme du tonnerre dans
les oreilles du Prince congolais des ténèbres et faire voler en éclats son
imposture sont :
1° « 3 Que l'Éternel te bénisse de Sion, Lui qui a fait les cieux et la terre! » Psaumes
134 :3.
2° « 4 Car l'Éternel s'est choisi Jacob, Israël, pour qu'il lui appartînt. 12 Et il
donna leur pays en héritage, En héritage à Israël, son peuple.» Psaumes 135 :4 et 12.
Dans l’original hébreu, le terme Eternel est la traduction du mot « Yahweh ».
En d’autres termes, l’Eternel qui a fait les cieux et la terre selon Psaumes 134 :
3, est Yahweh qui n’est autre que le Dieu Très-Haut de Deutéronome 32. Car
il n y a pas deux dieux qui auraient fait les cieux et la terre. C’est là
effectivement ce que dit le texte de Deutéronome 32 dans la Bible en français
courant :
« Lorsque le Dieu Très-Haut a réparti les pays entre les hommes, il a fixé les
frontières des nations ; il a placé chaque peuple sous l’autorité d’un être céleste, mais il
s’est réservé le peuple d’Israël, il a pris sous sa protection les descendants de Jacob. »
Vous comprenez que le Dieu Très-Haut qui s’est réservé le peuple d’Israël
selon Deutéronome 32 n’est autre que l'Éternel ou Yahweh qui s'est choisi
Jacob ou Israël pour qu'il lui appartînt selon Psaumes 135 :4 et 12.
D’autres versets bibliques confirmant que l’Éternel, le Dieu Très-Haut et
Père Créateur c’est le Dieu d’Israël:
3° « 14 Ézéchias prit la lettre de la main des messagers, et la lut. Puis il monta
à la maison de l'Éternel(en hébreu : Yahweh), et la déploya devant l'Éternel, 15
à qui il adressa cette prière: 16 Éternel des armées, Dieu d'Israël, assis sur les
chérubins! C'est toi qui es le seul Dieu de tous les royaumes de la terre, c'est toi qui as
fait les cieux et la terre ».Esaie 37 : 14 à 16.
4° « 2 Car ils prennent leur nom de la ville sainte, Et ils s'appuient sur le
Dieu d'Israël, Dont le nom est l'Éternel des armées(en hébreu : Yahweh)…
12 Écoute-moi, Jacob! Et toi, Israël, que j'ai appelé! C'est moi, moi qui suis le
premier, C'est aussi moi qui suis le dernier. 13 Ma main a fondé la terre, Et ma
droite a étendu les cieux, Je les appelle, et aussitôt ils se présentent. » Esaie 48 :2 ,12 à
13.
5° « 13 Et tu oublierais l'Éternel, qui t'a fait, Qui a étendu les cieux et fondé la
terre! …15 Je suis l'Éternel, ton Dieu, Qui soulève la mer et fais mugir ses
flots. L'Éternel des armées est son nom… 22 Ainsi parle ton Seigneur,
l'Éternel, Ton Dieu, qui défend son peuple:» Esaie 51:13,15 et 22.
Il n’y a qu’un seul Créateur et Nkusu le reconnait volontiers dans sa doctrine.
Le lecteur objectif comprend que l’Éternel, le Père Créateur des cieux et de la
terre et Dieu de tous les hommes selon la doctrine du Kimbanguisme dit
traditionnel, c’est celui qui avait élu Israël comme son peuple parmi les autres
peuples de la terre, Yaweh.
La plus grande confusion de ce menteur inspiré c’est qu’il confond le Créateur
de ses créatures, le Maître de l’univers devant qui tout se prosterne et que
tout appartient est celui qui s’était acquis Israël.
Si Nkusu et ses collègues s’obstinent à demeurer dans l’ignorance et à faire fi
de croire que le Dieu d’Israël, Yahweh, est le Dieu Très-Haut et le Père
créateur dont parle la Bible, ces versets peuvent aussi leur être utiles :
« 18 Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin: il était
sacrificateur du Dieu Très-Haut. 19 Il bénit Abram, et dit: Béni soit Abram
par le Dieu Très-Haut, maître du ciel et de la terre! 20 Béni soit le Dieu Très-
Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains! Et Abram lui donna la dîme de
tout. 21 Le roi de Sodome dit à Abram: Donne-moi les personnes, et prends
pour toi les richesses. 22 Abram répondit au roi de Sodome: Je lève la main
vers l'Éternel, le Dieu Très-Haut, maître du ciel et de la terre ». Genèse 14 : 18
à 21.
« 15 Balaam prononça son oracle, et dit:
Parole de Balaam, fils de Beor,
Parole de l'homme qui a l'oeil ouvert, 16 Parole de celui qui entend les paroles
de Dieu,
De celui qui connaît les desseins du Très-Haut,
De celui qui voit la vision du Tout-Puissant,
De celui qui se prosterne et dont les yeux s'ouvrent ».Nombres 24 : 15 à 16.
« 1 David adressa à l'Éternel les paroles de ce cantique, lorsque l'Éternel l'eut
délivré de la main de tous ses ennemis et de la main de Saül. 2 Il dit:
L'Éternel est mon rocher, ma forteresse, mon libérateur. 3 Dieu est mon
rocher, où je trouve un abri,
Mon bouclier et la force qui me sauve,
Ma haute retraite et mon refuge...
7 Dans ma détresse, j'ai invoqué l'Éternel,
J'ai invoqué mon Dieu;
De son palais, il a entendu ma voix,
Et mon cri est parvenu à ses oreilles… 14 L'Éternel tonna des cieux,
Le Très-Haut fit retentir sa voix ». 2 Samuel 22 : 1 à 14.
« 18 Je louerai l'Éternel à cause de sa justice,
Je chanterai le nom de l'Éternel, du Très-Haut ». Psaumes 7 : 18.
« 14 L'Éternel tonna dans les cieux,
Le Très-Haut fit retentir sa voix,
Avec la grêle et les charbons de feu ». Psaumes 18 : 14.
« 1 Au chef des chantres. Des fils de Koré. Psaume. 2 Vous tous, peuples,
battez des mains!
Poussez vers Dieu des cris de joie! 3 Car l'Éternel, le Très-Haut, est
redoutable,
Il est un grand roi sur toute la terre ». Psaumes 47 : 1 à 3.
« 35 Ils se souvenaient que Dieu était leur rocher,
Que le Dieu Très-Haut était leur libérateur ». Psaumes 78 : 35.
« 19 Qu'ils sachent que toi seul, dont le nom est l'Éternel,
Tu es le Très-Haut sur toute la terre! ». Psaumes 83 : 19.
« 6 Avec quoi me présenterai-je devant l'Éternel,
Pour m'humilier devant le Dieu Très-Haut?
Me présenterai-je avec des holocaustes,
Avec des veaux d'un an? ». Michée 6 : 6.
Etant donné que la vérité ne peut en aucune manière capituler devant la
magistrale imposture du Kimbanguisme dit traditionnel, il y a lieu qu’on
approfondisse davantage les ramifications de cette doctrine somnifère.
Section troisième : Yaweh, le dieu de la race blanche ?
« Quand le sot parle, il cause sa ruine ; il sera pris au piège de ses propres
paroles ». Proverbes 18 : 2.
Dans sa doctrine hérétique, le Prince congolais des ténèbres et incarnation de
Papa Simon KIMBANGU souligne que la preuve qui établit que Yaweh est
un dieu des blancs et non le Dieu de l’univers c’est que : premièrement, il ne
remplit pas toute la terre en ce qu’il ne savait pas où se trouvaient Adam et
Eve après leur désobéissance et, deuxièmement, il a chassé Caïn loin de sa
face dans le pays de Nod, qui est le Nord de l’Egypte. Cela prouve qu’il ne
remplit pas tout l’univers, il n’est ni omniprésent ni omniscient. Yaweh est
un homme.
Le lecteur objectif ayant déjà appris l’identité de Yaweh, je mettrai l’accent
sur les expressions qui ont créé la confusion dans l’esprit des tenants de cette
doctrine.
Il faut d’emblée relever que la question « Où es-tu ? » posée à Adam et Eve,
ne relève pas que Yaweh manquait les attributs de l’omniprésence et de
l’omniscience, elle éveillait par contre la conscience de ces derniers sur l’acte
qu’ils venaient de poser. C’est justement ce qui arrive même aux parents de
questionner leurs enfants tout en étant au courant de ce qu’ils ont fait.
En effet, Yaweh déclare clairement être au courant de tout ce qui se produit
sur la terre et au ciel, rien ne lui échappe et il est présent partout : «Suis-je un
Dieu seulement de près ? Ne suis-je pas Dieu aussi de loin ? Un homme peut-il se
cacher dans ses cachettes sans que je le voie ? Est-ce que je n’occupe pas tout l’espace
du ciel et de la terre-parole de Yahvé ». Jérémie 23 : 23 à 24 .
Ce verset apporte la preuve que Yaweh savait bel et bien où s’étaient cachés
Adam et Eve après leur forfait, mais la question « Où êtes-vous ? » mettait
seulement à nu qu’ils avaient marché à l’encontre de ce qu’il leur avait dit.
Cependant, l’ignorance de l’esprit téléologique du style utilisé par l’auteur du
livre de Genèse a fait croire à Nkusu Nzalampanda que Yahweh ne savait pas
où se trouvaient Adam et Eve après leur désobéissance.
En plus, chasser Caïn loin de sa face ne veut nullement dire que ce dernier
vivait dans une contrée hors de la sphère du contrôle de Yaweh, mais cela
signifie seulement que Caïn était tombé sous la disgrâce. Le contraire de cela
c’est vivre devant Yaweh, devant sa face ou ses yeux, ce qui signifie être dans
ses grâces. La preuve c’est dans Genèse 17 : 18 à 20 où Abraham sollicite de
Yaweh qu’Ismaël vive devant sa face, et cela lui fut accepté.
Cette demande d’Abraham ne voulait nullement signifier qu’Ismaël vivait
physiquement hors de la sphère du contrôle de Yaweh.
En un mot, ce sont des expressions idiomatiques juives qui ne doivent pas
être comprises littéralement. Comment le Créateur de l’univers et de
l’humanité ne serait que le Dieu des blancs ? Cela n’a pas du tout de sens !
De toute évidence, cela n’est possible que pour celui qui lit la bible avec des
lunettes négro-africaines de Vuvamu.
J’ai été étonné d’apprendre, selon la doctrine de Vuvamu, que le mot « terre
» employé dans la Bible en rapport avec Yaweh ne concernerait que l’espace
territorial où il régnerait et non toute la terre. En effet, l’on présente Luc 2 :1
où l’on lit : « Or, en ce temps là, parut un décret de César Auguste pour
recenser le monde entier » pour soutenir que le mot terre ou monde ne doit
pas être pris au sens général du terme car, dans le contexte de Luc 2, le mot
monde ou terre signifie le territoire de l’Empire romain.
Replaçons chaque chose dans son contexte. Dans Luc 2 :1 il est clair que le
mot monde ou terre ne peut pas signifier toute la terre pour la bonne et
simple raison que l’empire romain ne s’étendait pas sur toute la terre pour que
l’on recensât tous les habitants de la terre, l’univers. Et d’ailleurs les exégètes
chrétiens sont d’accord que le mot terre dans ce contexte ne doit nullement
être compris au sens extensif ou large. De là généraliser l’assertion pour
toutes les fois qu’il est question de la terre dans la Bible n’est que la poudre
aux yeux.
Dans la section précédente, la terre, en rapport avec la création dont Yaweh
est l’Auteur, signifie l’univers. Toute autre explication ne serait que du bluff.
Au royaume des aveugles et ignorants, Nkusu est un savant et guide !
Pour asseoir l’abominable mensonge consistant à déclarer Yaweh le Dieu de
la race blanche, Lobola prévient à la page 69 à 72 de son livre précité:
« Par ailleurs, il convient d’analyser aussi une des déclarations de Jéhovah qui
risquerait de porter confusion si l’on y prête attention. Dans le même livre du
prophète Esai, Jéhovah promet de bénir l’Assyrie et l’Egypte autant qu’il le ferait à
Israël. Voici ce qu’il dit : « En ce jour-là, il y aura une grande route allant d’Egypte
vers l’Assyrie et l’Assyrie viendra en Egypte et l’Egypte en Assyrie et assurément ils
serviront l’Egypte avec l’Assyrie. En ce jour là Israël deviendra le troisième avec
l’Egypte et l’Assyrie, à savoir une bénédiction au milieu de la terre. » Esai19 : 23
Quelle lecture doit-on faire aujourd’hui de cette prophétie ? Israël vient en 3ème
position en termes de puissance à quelle communauté ? Quelles sont ces communautés
qui représentent l’Egypte et l’Assyrie aujourd’hui ?
En réponse à toutes ces questions je dois de prime à bord dire que l’Egypte et l’Assyrie
prophétique d’Esai ne sont pas l’Egypte et l’Assyrie géographique d’aujourd’hui, elles
représentent plutôt les deux bouts du monde dans la conception de l’univers à l’époque
du prophète. Au-delà de l’Assyrie et de l’Egypte, il n’y avait rien, alors les pays
lointains qui devaient s’allier à Israël dans l’avenir, ne pouvaient être que ceux là.
C’est justement dans ces pays qu’on pouvait rencontrer les exilés Israélites et Juifs.
Ouvrons une parenthèse pour rappeler que hormis le reste vivant en Israël, les Juifs
étaient forcés par crainte des représailles des chaldéens à l’exil en Egypte suite au
meurtre de Guedahia, chef militaire chaldéen affecté en Juda comme Gouverneur.
Pour les différencier des Juifs restés au métropole, les exilés de l’Egypte étaient
nommés égyptiens. C’est ce que nous faisons nous aussi aujourd’hui quand nous
désignons les congolais de Paris sous le vocable parisiens et ceux de la Belgique :
belgicains. Imaginez comment peut-on interpréter ces termes 2000 ans après…C’est
dans cette même logique que les Israélites déportés en Assyrie furent nommés eux
aussi Assyriens. Les enfants de Jéhovah étaient donc regroupés en 3 grandes
communautés : les Egyptiens, les Assyriens et Israël ; (c’est-à-dire ceux restés en
Palestine). Les enfants d’Israël dispersés à travers la terre ; n’étaient plus restés
sédentaires dans leur premier pays d’accueil. Ils ont gagné des terres plus lointaines
jamais connues par le prophète qui ne connaissait que les limites de l’Assyrie et de
l’Egypte.
En analysant profondément ces versets, l’on découvre facilement que l’Egypte et
l’Assyrie n’ont jamais parlé la langue des Cananéens ; c'est-à-dire l’hébreu comme le
prophétise Esai. Ils n’ont jamais adoré Jéhovah et ne se sont jamais convertis à sa
religion si ce n’est les coptes qui loin de parler l’hébreu s’étaient convertis vers le
IVème siècle apr. Jésus au christianisme vraisemblablement imposé. Aucun
monument n’est élevé jusqu’à ce jour en l’honneur de Jéhovah dans ces deux nations
comme la prophétie d’Esai le voudrait.
Qu’est-ce à dire ? La prophétie n’a-t-elle pas été réalisée ? Bien sûr que si. Elle l’a été
belle et bien. Situées presque au sud-ouest et au nord d’Israël, l’Amérique et l’Europe
sont aujourd’hui ces deux grands alliés d’Israël, et ils représentent l’Egypte et
l’Assyrie du prophète Esai.
Contrairement à l’Egypte actuelle qui ne jure que par Allah, c’est l’Amérique, grande
puissance d’aujourd’hui qui jure par Jéhovah ; ainsi qu’il est écrit : « En ce jour là, il y
aura cinq villes au pays de l’Egypte qui parleront une langue de Canaan et jureront à
Jéhovah des armées. Alors que l’Egypte, la Turquie et la Syrie parlent l’arabe, c’est
l’Amérique et l’Europe qui parlent les langues des cananéens : l’anglais ; le français ;
l’allemand ; le portugais…Ce sont les langues nées des celtiques et appelées aussi
langues indo-européennes.
C’est aux U.S .A. que vous verrez le monument dit de la liberté dont le flambeau est
tenu par cet être dont la figure ressemble au fils de l’homme de Jéhovah. C’est dans ce
pays très éloigné du pays d’origine d’Esai qu’on prête serment au nom de Jéhovah ;
bible à la main. La grande route qui relie le reste d’Israël (c'est-à-dire les Juifs
installé aujourd’hui en Palestine) avec l’Egypte et l’Assyrie est donc connue : c’est
l’OTAN (Amérique et Union européenne) qui intègre totalement Israël comme
principal allié au moyen Orient. L’Amérique du nord et l’Europe occidental sont donc
cette Egypte et cette Assyrie vue par Esai. Aujourd’hui l’on sait lire que ce sont ces
nations là qui ont un destin commun avec Israël. L’Egypte qui en réalité représentait
l’Afrique noire et l’Assyrie qui représentait le monde arabe ne sont donc pas parties
prenante du bonheur de Jéhovah. Bien au contraire ce sont juste là les ennemis d’Israël
c'est-à-dire des occidentaux.
Tout compte fait, il faut alors être très prudent quant à l’interprétation des versets
d’Esai qui risque de faire croire que Jéhovah finirait par devenir un Dieu universel
qui contribuerait au bonheur de l’Assyrie et de l’Egypte. Loin sans faut. Il est et
restera leur ennemi. Les descendants des Assyriens le savent car les Israélites jusqu’à
ce jour refusent d’accueillir la Turquie et le Maroc dans l’union Européenne. Seuls les
Africains (Egyptiens) morts dans leurs sommeils, ignorent toutes ces vérités et leurs
origines. Coup de chance pour eux, M’fumu Kimbangu s’est réincarné en la personne
de Papa N’kusu ; et nous véhiculons ici l’expression de son enseignement ».
Cette explication puérile et fantaisiste porte en elle-même les germes de sa
propre destruction. En effet, fidèle à sa tradition, le Prince congolais des
ténèbres a débité des mensonges du début à la fin de cette explication.
Voici mes antithèses :
Primo, l’Egypte d’ Isaïe 19 ne peut en aucune manière symbolisée les Etats
Unis d’Amérique ou Israël car l’on n’y retrouve pas les villes de Tsoan et de
Noph qui étaient deux villes de l’Egypte antique, et cela est conforme à Esaïe
19 : 11 à 13 qui dit :
«Qu’ils sont bêtes les chefs de Soan, quel conseil stupide que ces sages conseillers du
Pharaon ! Comment pouvez-vous dire au Pharaon : « Nous sommes les fils des sages,
les fils des rois d’autrefois ? Où sont-ils donc tes sages ? Qu’ils t’annoncent, qu’ils
devinent ce que Yahvé Sabaot a décidé contre l’Egypte ! Les princes de Soan ont perdu
le sens, les princes de Nof se trompent, les chefs de ses tribus égarent l’Egypte ».
Il y avait dans l’Egypte antique une ville du nom de ON ou IONOU qui fut
débaptisée Héliopolis par les Grecs, c’est à dire la ville du Soleil. « L’une
d’elles sera appelée ville du soleil » Esaïe 19 : 18.
Secundo, le confusionniste croit que le sauveur et défenseur des Egyptiens
dont parle Isaïe 19 c’est Papa Simon KIMBANGU.
Si les Egyptiens en question étaient tantôt les exilés Israélites en Egypte
tantôt les Américains comme il enseigne, alors Papa Simon KIMBANGU
devrait être israélite et /ou américain. Dans ce cas, il ne serait plus le
messager de la race noire mais celui de la race blanche, d’après le
Kimbanguisme dit traditionnel.
Voyez, cher lecteur, où Nkusu va avec sa comédie religieuse et contredit du
coup Lobola ! Et pourtant Lobola n’a repris que la doctrine de Vuvamu !
Quelle bêtise ! N’est-il pas bon que les mélomanes et les griots puissent
laisser la religion aux religieux comme les religieux ont laissé la musique aux
musiciens, la comédie aux comédiens ?
Tertio, c’est Yaweh qui devait susciter ce sauveur et défenseur de l’Egypte
selon le texte d’Esaie 19. Il est écrit : « Il sera un signe et un témoin de Yahvé
Sabaot dans le pays d’Egypte .Quand ils crieront vers lui au temps de l’oppression, il
leur enverra un sauveur, un défenseur qui les délivrera ». Esaïe 19 : 20
Si dans ce texte l’Egypte, l’Assyrie et Israël symbolisent les Etats – Unis
d’Amérique, l’Europe, les Juifs et les Israélites, cela ne sera pas une
bénédiction pour le monde, selon la doctrine même de Vuvamu, pour la
bonne et simple raison que l’Europe et les Etats –Unis d’Amérique sont un
pouvoir séculier qui milite contre l’établissement du règne terrestre de Dieu.
Comme moi, le messie de Madimba et Prince congolais des ténèbres le dit
aussi clairement.
Si Papa Simon KIMBANGU était le sauveur de l’Egypte promis dans Esaie
19 d’après sa compréhension, il serait donc l’envoyé de Yaweh et les Noirs,
son peuple.
Ah, la spiritualité a traversé les frontières ! Comment le dieu de la race
blanche, selon Vuvamu, peut-il envoyer aux Noirs un sauveur après leur
requête ? Comment alors le « Messager » de Yaweh aux Noirs peut-il
interdire à ces derniers de l’adorer ? Quel somnifère !
Je tiens à souligner que de l’avis des experts, le texte d’Esaie 19 : 16 à 24 est un
ajout tardif.
Section quatrième : Yaweh, un ange du Seigneur ?
« Si tu rencontres quelqu’un qui parle sans réfléchir, sache qu’il y a plus à
espérer d’un sot que de lui ». Proverbes 29 : 20.
Contrairement à la vérité exposée dans la Bible selon laquelle le seul créateur
de l’univers qui s’était approprié Israël comme son peuple à un moment
donné se nomme Yaweh, le blasphémateur Nkusu Nzalampanda le
considère comme étant un ange du Seigneur. Il soutient à la page 39 de sa
brochure « Pourquoi les Africains sont-ils devenus pauvres ? » : « …Comme vous
verrez dans la Bible que le Dieu jaloux d’Israël Yaweh, c’est l’ange de l’Eternel et non
le Créateur de l’humanité (Exode3 : 2 - 6)».
De prime abord, je dois souligner que dans sa doctrine hérétique, le
blasphémateur et enseignant promis à la race noire soutient qu’un ange du
Seigneur ne peut jamais avoir à son service un autre ange du Seigneur.
Dans son entendement, le Seigneur dont il est question ici c’est le Dieu Très-
Haut, le Père Créateur dont Yaweh serait un de ses anges.
Le lecteur attentif comprend qu’en soulignant que Yaweh n’est pas le Dieu
Suprême, il a donné la preuve décisive de son escroquerie spirituelle.
Les deux premières sections de ce livre contredisent son bavardage frivole,
sans tête ni queue.
Le lecteur doit noter que l’affirmation de Nkusu selon laquelle le Dieu jaloux
d’Israël, Yaweh, c’est l’ange de l’Eternel, contient en elle-même une
confusion. Pour réfuter ce énième blasphème, je dois relever qu’un ange du
Seigneur est une créature spirituelle au service de Yaweh, le Seigneur et
l’Eternel. Ange du Seigneur ou de l’Eternel se lit littéralement « Malak
Yahweh » en langue hébraïque, cela veut dire en d’autres mots ange de
Yaweh. Cela étant, dire que Yahweh est l’ange de l’Eternel, c’est faire
simplement de Yahweh son propre ange ,car la phrase « Yaweh, c’est l’ange
de l’Eternel » se lit en hébreu « Yahweh malak Yahweh »et se traduit
littéralement en français « Yahweh est l’ange de Yahweh » ou encore
« l’Eternel est l’ange de l’Eternel ».
Quelques textes bibliques pour étayer ma thèse :
« Satan se leva contre Israël, et il excita David à faire le dénombrement d'Israël. 2 Et
David dit à Joab et aux chefs du peuple: Allez, faites le dénombrement d'Israël, depuis
Beer-Schéba jusqu'à Dan, et rapportez-le-moi, afin que je sache à combien il s'élève. 3
Joab répondit: Que l'Éternel rende son peuple cent fois plus nombreux! O roi mon
seigneur, ne sont-ils pas tous serviteurs de mon seigneur? Mais pourquoi mon seigneur
demande-t-il cela? Pourquoi faire ainsi pécher Israël? 4 Le roi persista dans l'ordre
qu'il donnait à Joab. Et Joab partit, et parcourut tout Israël; puis il revint à
Jérusalem. 5 Joab remit à David le rôle du dénombrement du peuple: il y avait dans
tout Israël onze cent mille hommes tirant l'épée, et en Juda quatre cent soixante-dix
mille hommes tirant l'épée. 6 Il ne fit point parmi eux le dénombrement de Lévi et de
Benjamin, car l'ordre du roi lui paraissait une abomination. 7 Cet ordre déplut à
Dieu, qui frappa Israël. 8 Et David dit à Dieu: J'ai commis un grand péché en faisant
cela! Maintenant, daigne pardonner l'iniquité de ton serviteur, car j'ai complètement
agi en insensé! 9 L'Éternel (en hébreu : Yahweh) adressa ainsi la parole à Gad, le
voyant de David: 10 Va dire à David: Ainsi parle l'Éternel(en hébreu : Yahweh): Je
te propose trois fléaux; choisis-en un, et je t'en frapperai. 11 Gad alla vers David, et
lui dit: Ainsi parle l'Éternel(en hébreu : Yahweh): 12 Accepte, ou trois années de
famine, ou trois mois pendant lesquels tu seras détruit par tes adversaires et atteint
par l'épée de tes ennemis, ou trois jours pendant lesquels l'épée de l'Éternel et la peste
seront dans le pays et l'ange de l'Éternel (en hébreu : ange de Yahweh, malak
YHWH) portera la destruction dans tout le territoire d'Israël. Vois maintenant ce
que je dois répondre à celui qui m'envoie. 13 David répondit à Gad: Je suis dans une
grande angoisse! Oh! Que je tombe entre les mains de l'Éternel, car ses compassions
sont immenses; mais que je ne tombe pas entre les mains des hommes! 14 L'Éternel
envoya la peste en Israël, et il tomba soixante-dix mille hommes d'Israël. 15 Dieu
envoya un ange à Jérusalem pour la détruire; et comme il la détruisait, l'Éternel
regarda et se repentit de ce mal, et il dit à l'ange qui détruisait: Assez! Retire
maintenant ta main. L'ange de l'Éternel (en hébreu : ange de Yahweh, malak
YHWH) se tenait près de l'aire d'Ornan, le Jébusien. 16 David leva les yeux, et vit
l'ange de l'Éternel(en hébreu : ange de Yahweh, malak YHWH) se tenant entre la
terre et le ciel et ayant à la main son épée nue tournée contre Jérusalem. Alors David
et les anciens, couverts de sacs, tombèrent sur leur visage. » 1Chroniques 21 : 1 à 16.
L’enseignement à tirer de ce texte c’est que Yaweh a conduit son ange à
Jérusalem pour qu’il fasse le travail d’exterminateur des Israélites
conséquemment au péché. Mais, voyant l’ampleur du dégât causé par son
ange, il lui demandera de mettre fin à son travail alors que cet ange se
trouvait déjà à Jérusalem près d’un champ, sabre dégainé prêt à frapper.
De toute évidence, il apparaît clairement que l’ange du Seigneur ou selon le
texte hébraïque, l’ange de Yahweh, qu’a vu David, est une entité distincte et
séparée de Yaweh car il est au service de ce dernier. Cela contredit la doctrine
de Nkusu Nzalampanda et apporte également la preuve que Yaweh n’est pas
un ange.
Voici le deuxième texte :
« Alors l'ange de l'Éternel (en hébreu :ange de Yahweh, malak YHWH) prit la
parole et dit: Éternel des armées(en hébreu :Yahweh, YHWH), jusques à quand
n'auras-tu pas compassion de Jérusalem et des villes de Juda, contre lesquelles tu es
irrité depuis soixante-dix ans? 13 L'Éternel(en hébreu : Yahweh, YHWH) répondit
par de bonnes paroles, par des paroles de consolation, à l'ange qui parlait avec moi. 14
Et l'ange qui parlait avec moi me dit: Crie, et dis: Ainsi parle l'Éternel des armées(en
hébreu : Yahweh, YHWH) : Je suis ému d'une grande jalousie pour Jérusalem et
pour Sion, 15 et je suis saisi d'une grande irritation contre les nations orgueilleuses;
car je n'étais que peu irrité, mais elles ont contribué au mal. 16 C'est pourquoi ainsi
parle l'Éternel: Je reviens à Jérusalem avec compassion; ma maison y sera rebâtie, et
le cordeau sera étendu sur Jérusalem. 17 Crie de nouveau, et dis: Ainsi parle l'Éternel
des armées: Mes villes auront encore des biens en abondance; l'Éternel consolera
encore Sion, il choisira encore Jérusalem ». Zacharie 1 : 12 à 18.
L’ange de l’Eternel s’adresse à Yaweh, Nkusu et ses collègues présentent
Yahweh comme ce même ange sans prendre la moindre précaution de
préciser au lecteur que c’était pour rire.
L’on doit également comprendre que l’ange du Seigneur (ange de Yahweh
dans le texte hébraïque) n’est pas un dieu inférieur comme l’enseigne
bêtement le Kimbanguisme dit traditionnel, mais une entité distincte et
séparée de lui, son porte-parole.
La preuve de cela se trouve aussi être Exode 23 : 20 à 23 qui déclare :
« 20 Voici, j'envoie (c’est Yahweh qui envoie) un ange devant toi, pour te protéger en
chemin, et pour te faire arriver au lieu que j'ai préparé. 21 Tiens-toi sur tes gardes en
sa présence, et écoute sa voix; ne lui résiste point, parce qu'il ne pardonnera pas vos
péchés, car mon nom est en lui. 22 Mais si tu écoutes sa voix, et si tu fais tout ce que je
te dirai, je serai l'ennemi de tes ennemis et l'adversaire de tes adversaires. 23 Mon
ange marchera devant toi, et te conduira chez les Amoréens, les Héthiens, les
Phéréziens, les Cananéens, les Héviens et les Jébusiens, et je les exterminerai.»
Yaweh promet d’envoyer son ange pour conduire et protéger Israël. Cet ange
a son autorité et est son porte-parole.
C’est cet ange, envoyé par Yaweh, qui a rencontré Moise dans une flamme de
feu tel que rapporté dans Exode au chapitre 3.
Rapportant cette histoire, Pierre souligne clairement deux choses
importantes. Primo, Moise n’avait pas rencontré Yaweh mais son ange et,
secundo, c’est lorsqu’il s’approchait pour voir le feu que Yaweh fit entendre
sa voix dans les buissons ardents. C’est cet ange qui lui a accompagné tout au
long de sa mission pour la libération de son peuple.
Il est clairement rapporté :
« Quarante ans plus tard, un ange lui apparut, au désert de la montagne de Sinaï,
dans la flamme d'un buisson en feu. 31 Moïse, voyant cela, fut étonné de cette
apparition; et, comme il s'approchait pour examiner, la voix du Seigneur se fit
entendre: 32 Je suis le Dieu de tes pères, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Et
Moïse, tout tremblant, n'osait regarder. 33 Le Seigneur lui dit: Ôte tes souliers de tes
pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte. 34 J'ai vu la souffrance de
mon peuple qui est en Égypte, j'ai entendu ses gémissements, et je suis descendu pour
le délivrer. Maintenant, va, je t'enverrai en Égypte. 35 Ce Moïse, qu'ils avaient renié,
en disant: Qui t'a établi chef et juge? C’est lui que Dieu envoya comme chef et comme
libérateur avec l'aide de l'ange qui lui était apparu dans le buisson ». Actes des
Apôtres 7 : 30 à 35.
Qui est le Dieu qui a envoyé Moïse avec l’aide de l’ange qui lui était apparu
dans le buisson ? Le contexte prouve à suffisance qu’il s’agit de Yaweh, les
versets 17,20 et 25. C’est clair que Yaweh ne peut pas être son propre ange qui
était apparu à Moïse !
Section cinquième : Lucifer, le dieu d’Adam et Eve ?
« L’esprit du sage fonctionne bien, mais le sot comprend tout de travers. Le sot
apparaît sur la route et, comme le bon sens lui manque totalement, tout le monde
constate qu’il est fou. »Ecclésiaste 10 : 2 à 3 !
Lobola avait précédemment mis en exergue la doctrine Nkusu sur Lucifer :
« Viendra le tour de Lucifer qui signifie l’ange de lumière. Cet être céleste ou cette
créature vivante fut créé au cycle de la lune. Rebelle par nature, il a été détrôné et fut
remplacé par Yaweh».
Cela voudrait tout simplement dire que Yaweh ne serait devenu le Dieu
d’Adam et Eve qu’après que leur précédent dieu Lucifer les ait abusés et
déroutés, ce qui lui aurait amené à sa déchéance et à son remplacement.
Pour faire sauter ce blasphème, l’on doit bien lire la Bible. En effet, il n’est
dit nulle part que Lucifer était le dieu d’Adam et Eve et que Yaweh était
devenu leur Dieu après la déchéance de Lucifer. Aucun imposteur n’a jamais
soutenu une telle incongruité !
D’après la Bible, c’est Yaweh qui a créé Lucifer, le serpent .Il est écrit :
«1 Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l'Éternel(en
hébreu : Yahweh, YHWH) Dieu avait faits. Il dit à la femme: Dieu a-t-il réellement
dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin? 2 La femme répondit au
serpent: Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. 3 Mais quant au fruit de
l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: Vous n'en mangerez point et vous n'y
toucherez point, de peur que vous ne mouriez. 4 Alors le serpent dit à la femme: Vous
ne mourrez point; 5 mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux
s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. 6 La
femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux
pour ouvrir l'intelligence; elle prit de son fruit, et en mangea; elle en donna aussi à son
mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea. 7 Les yeux de l'un et de l'autre
s'ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils
s'en firent des ceintures ». Genèse 3 : 1 à 7.
Comment Yaweh (l’Eternel) pouvait –il devenir le Dieu d’Adam et Eve après
la déchéance de Lucifer alors qu’il a été leur Dieu depuis toujours, lui le Dieu
créateur de toutes choses ? Comment Nkusu Nzalampanda peut-il soutenir
que Lucifer était le dieu d’Adam et Eve alors qu’il est une créature de
Yaweh ? Quelle insolence !
Cette insolence de Nkusu et de son porte-parole Lobola qui traduit leur
ignorance de la Bible ne trouve sa justification que dans cette sentence de
Salomon « Ce qui intéresse le sot n’est pas de comprendre, mais de faire étalage de
ses propres pensées. » Proverbes 18 : 20, car le lecteur objectif et en parfaite
santé mentale sait qui est Yaweh d’après la Bible.
Le véritable problème de Nkusu c’est qu’il manque une bibliothèque
appropriée pour mener de recherches sérieuses, sinon il aurait appris que
l’Eternel et Seigneur sont une traduction française du nom « Yaweh ».
Pire encore, le Prince congolais des ténèbres ignore totalement que Yaweh est
le Dieu de Genèse. S’il avait mené une bonne recherche ou s’il avait une
bonne bibliothèque et qu’il lisait aussi correctement la Bible, il ne serait
jamais arrivé à ce méli-mélo incohérent. La mauvaise lecture de la Bible est la
base de toute son escroquerie.
Section sixième: L’identité des quatre êtres vivants
« Quand le sage parle, il donne envie de s’instruire, mais la bouche des sots
répand la bêtise». Proverbes 15 : 2.
Contrairement à sa doctrine mensongère qui voit aux quatre êtres vivants de
la Bible les quatre dieux de races, autrement appelés les dieux inférieurs, en
l’occurrence Yaweh, Allah, Wamba et Izuara, la Bible enseigne que ces êtres
vivants ne sont pas des dieux mais des chérubins au service de Yaweh.
Dans le livre d’Ezéchiel l’on trouve de riches renseignements sur les quatre
êtres vivants. Le premier texte rapporte :
« 3 la parole de l'Éternel fut adressée à Ézéchiel, fils de Buzi, le sacrificateur,
dans le pays des Chaldéens, près du fleuve du Kebar; et c'est là que la main de
l'Éternel fut sur lui. 4 Je regardai, et voici, il vint du septentrion un vent
impétueux, une grosse nuée, et une gerbe de feu, qui répandait de tous côtés
une lumière éclatante, au centre de laquelle brillait comme de l'airain poli,
sortant du milieu du feu. 5 Au centre encore, apparaissaient quatre animaux,
dont l'aspect avait une ressemblance humaine. 6 Chacun d'eux avait quatre
faces, et chacun avait quatre ailes. 7 Leurs pieds étaient droits, et la plante de
leurs pieds était comme celle du pied d'un veau, ils étincelaient comme de
l'airain poli. 8 Ils avaient des mains d'homme sous les ailes à leurs quatre
côtés; et tous les quatre avaient leurs faces et leurs ailes. 9 Leurs ailes étaient
jointes l'une à l'autre; ils ne se tournaient point en marchant, mais chacun
marchait droit devant soi. 10 Quant à la figure de leurs faces, ils avaient tous
une face d'homme, tous quatre une face de lion à droite, tous quatre une face
de boeuf à gauche, et tous quatre une face d'aigle. 11».Ezéchiel 1 : 3 à 11
Dans sa vision, le prophète Ezéchiel voit quatre animaux près du fleuve du
Kébar. Dans le deuxième texte, rapportant la même vision, il décline leur
identité : les quatre animaux sont les quatre êtres vivants, des chérubins au
service de Yaweh :
«14 Chacun avait quatre faces; la face du premier était une face de chérubin, la face
du second une face d'homme, celle du troisième une face de lion, et celle du quatrième
une face d'aigle. 15 Et les chérubins s'élevèrent. C'étaient les animaux que j'avais vus
près du fleuve du Kebar... 18 La gloire de l'Éternel se retira du seuil de la maison, et
se plaça sur les chérubins. 19 Les chérubins déployèrent leurs ailes, et s'élevèrent de
terre sous mes yeux quand ils partirent, accompagnés des roues. Ils s'arrêtèrent à
l'entrée de la porte de la maison de l'Éternel vers l'orient; et la gloire du Dieu d'Israël
était sur eux, en haut. 20 C'étaient les animaux que j'avais vus sous le Dieu d'Israël
près du fleuve du Kebar, et je reconnus que c'étaient des chérubins ». Ezéchiel 10 : 14
à 15 et 18 à 20.
Si Yaweh était un de ces quatre êtres vivants, comme Nkusu Nzalampanda,
le menteur inspiré, l’enseigne dans sa doctrine, ces derniers ne seraient pas
sous sa glorieuse présence.
La Bible est catégorique : les quatre êtres vivants sont des chérubins au
service de Yaweh et non des dieux de races.
Nkusu et ses collègues messies de pacotille du Kimbanguisme dit traditionnel
n’ont aussi jamais lu ces versets d’Ezéchiel. Un autre texte souligne :
« 16 Éternel des armée(en hébreu : Yahweh), Dieu d'Israël, assis sur les chérubins!
C'est toi qui es le seul Dieu de tous les royaumes de la terre, c'est toi qui as fait les
cieux et la terre ».Esaie 37 : 16.
Si le dieu des Noirs Mfumu Wamba faisait partie des quatre êtres vivants,
selon la doctrine de Nkusu Nzalampanda, il serait un serviteur adorateur de
Yaweh à la lumière des textes d’Ezéchiel. L’on comprend également que
Yaweh ne peut pas faire partie des anges qui l’adorent.
Ce point prouve à suffisance que cette doctrine sur les quatre êtres vivants
n’est qu’une imposture. Si Nkusu était un prophète authentique, il n’aurait
jamais fourni cette explication fallacieuse sur les quatre êtres vivants !
De qui tire –t-il ces mensonges ? Est-ce de Papa Simon KIMBANGU ou de
ses ancêtres aveugles et ignorants ?
Avec ses mensonges affreux, Nkusu se moque de Papa Simon KIMBANGU
dont il serait l’incarnation. Ce ne serait plus Nkusu qui ment mais Papa
Simon KIMBANGU, qui mentirait en lui.
Apprendre une fausse doctrine religieuse à un homme et de surcroit à tout un
peuple vaut plus que le tuer physiquement.
En lieu et place de tels enseignements somnifères du Kimbanguisme dit
traditionnel, il serait moins dangereux de n’avoir point du tout de religion,
que d’en avoir une mauvaise. C’est un devoir moral qui pèse sur les épaules
de tout homme sensé d’empêcher de tels imposteurs de conduire les
populations dans un gouffre.
Sa supercherie se voit davantage lorsque l’on tient compte du fait que Jésus,
fils de Marie, était l’envoyé de Yahweh, un des supposés quatre êtres vivants
d’après sa doctrine. Lorsque l’on lit dans l’Apocalypse de Jean, l’on voit les
quatre êtres vivants, parmi lesquels se trouveraient Mfumu Wamba et
Yaweh, faire montre de leur infériorité devant Jésus, fils de Marie. Comment
cela, dira t- on ?
Ce texte très significatif mérite d’être relevé :
« Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards,
un agneau qui était là comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les
sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre. 7 Il vint, et il prit le livre de la main
droite de celui qui était assis sur le trône. 8 Quand il eut pris le livre, les quatre êtres
vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l'agneau, tenant chacun
une harpe et des coupes d'or remplies de parfums, qui sont les prières des saints. 9 Et
ils chantaient un cantique nouveau, en disant: Tu es digne de prendre le livre, et d'en
ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des
hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation; 10 tu as fait
d'eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre. 11
Je regardai, et j'entendis la voix de beaucoup d'anges autour du trône et des êtres
vivants et des vieillards, et leur nombre était des myriades de myriades et des milliers
de milliers. 12 Ils disaient d'une voix forte: L'agneau qui a été immolé est digne de
recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l'honneur, la gloire, et la
louange. 13 Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur
la mer, et tout ce qui s'y trouve, je les entendis qui disaient: A celui qui est assis sur le
trône, et à l'agneau, soient la louange, l'honneur, la gloire, et la force, aux siècles des
siècles! 14 Et les quatre êtres vivants disaient: Amen! Et les vieillards se prosternèrent
et adorèrent.» Apocalypse 5 : 6 à 14.
Les quatre êtres vivants s’étaient prosternés devant Jésus, fils de Marie.
Pourquoi alors le fieffé menteur prêche t-il que la spiritualité ne traverse
jamais de frontières alors que la prosternation du supposé dieu de la race
noire devant Jésus, fils de Marie, est plus que cela ?
Si Mfumu Wamba accepte la glorification de Jésus, fils de Marie, par toutes
les créatures de l’univers, en disant : « amen », quel dieu pouvait –il encore
envoyer Nkusu aux Noirs, qui font pourtant partie des créatures de l’univers,
avec un message leur interdisant de glorifier Jésus, fils de Marie ?
J’ai du mal à concevoir que de telles inepties et blasphèmes puissent provenir
d’un envoyé de Dieu! C’est une évidence qu’il est en flagrante contradiction
avec son dieu, qui serait un des quatre êtres vivants.
Un autre détail mérite d’être mis en relief à ce propos. Toujours d’après la
doctrine fabriquée de toutes pièces par ce confusionniste qui navigue à perte
de vue, l’agneau égorgé dont parle l’Apocalypse c’est le faux Jésus, le
serviteur du diable que l’on prêche dans le monde. Son complice Lobola –Lo-
Ilondo, l’a clairement précisé au chapitre X intitulé « Qui est Jésus ?» de son
livre précité » :
« A. Le vrai et le faux Jésus
En titrant ce chapitre de cette façon, le lecteur a failli passer la page car s’est-il dit,
Jésus n’est pas une personne à présenter alors qu’en réalité cet homme est une
personnalité la plus confuse de l’histoire des hommes. Jésus le roi des rois, le sauveur
des hommes est en vérité le fils de la bête, le démon présenté par Jean dans le livre
apocalyptique. Emmanuel le vrai envoyé de Yaweh pour libérer Israël, n’est pas à
confondre avec le précité mais hélas c’est ça le cas aujourd’hui. Pour vous aider à
comprendre leur différence, nous allons seulement étaler au grand jour leurs
déclarations contradictoires…
B. Jésus : le fils du dragon
Le christianisme a toujours représenté le diable en forme d’une bête, en genèse, il était
un serpent qui avait encore ses pattes. Jésus le roi des rois de la terre est justement né
de cette bête, nous allons le démontrer tout à l’heure. Examinons la bible en lisant
apocalypse 13 à partir du verset 1. Nous lisons ceci : « … et j’ai vu une bête sauvage
monter de la mer avec dix cornes et sept têtes des noms blasphématoires. Or la bête
sauvage que j’ai vue était semblable à un léopard mais ses pieds étaient comme ceux
d’un ours et sa gueule comme la gueule d’un lion. Et le dragon a donné à la bête sa
puissance et son trône et une grande autorité. » Apocalypse 13 : 1-2. Il convient de
préciser ici que la bête sauvage dont il est question ici est un prince humain à qui l’on
fera porter la couronne (diadèmes). En faisant ressembler ses pieds à ceux de l’ours,
on veut seulement marquer la station verticale de l’homme pratiqué parfois par l’ours
animal cruel. Ce roi sera à la fois beau et cruel, c’est pour cette raison qu’il
ressemblera au léopard et au lion. Il régnera au nom de son père qui lui donnera tout
pouvoir sur la terre, précision du verset… « Et j’ai vu l’une de ses têtes comme
égorgée à mort, mais le coup mortel qu’elle avait reçu s’est guéri et toute la terre a
suivi la bête sauvage avec admiration. Et ils ont adoré le dragon par ce qu’il avait
donné l’autorité à la bête sauvage et ils ont adoré la bête sauvage par ces mots : Qui
est semblable à la bête sauvage ?... Au terme de notre dessin que nous venons de
présenter à la place publique, même un enfant né il y a moins de 3 jours sait découvrir
que notre bête dessiné avec précision dans les détails est bel et bien Jésus le roi des
rois. Que notre lecteur comprenne une fois pour toute que la vision de Jean sur le
dragon qui a donné sa gloire à son fils s’est pleinement réalisée dans la déification de
Jésus ressuscité. Cette aventure, comme la précise apocalypse est diabolique car
Jéhovah avait lui-même juré en ces termes : « Je suis Jéhovah. C’est là mon nom et je
ne donnerai ma gloire à nul autre, ni ma louange à des images taillées. » Esai 42 : 8 .
Alors, la gloire que Jésus partage aujourd’hui avec son père est en contradiction totale
avec le juron de ce dernier, mais en parfait accord avec la vision apocalyptique de
Jean. Celui qui s’est fait suivre par toute la terre, c’est celui qui s’est assis sur le
temple et qui s’est proclamé Dieu (II Thess 2 : 4) son nom c’est Jésus le roi des rois de
la terre. Ce démon (fils du dragon) qui traverse des océans pour ériger son église et
pour chercher quelques prosélytes n’est pas à confondre avec Emmanuel Jésus le
Christ, le vrai, qui ne peut autoriser ce genre de chose. (Math 23 :15). »
Au lecteur objectif de constater avec moi que Mfumu Wamba s’était
prosterné devant l’agneau égorgé que Nkusu présente comme étant un
démon, le faux Jésus, et a approuvé la glorification de ce dernier par les
créatures de l’univers dont les Noirs. Ceci est une indication claire que le dieu
que prêche Nkusu n’a pas la faculté de discernement ! Comme l’on ne peut
donner que ce que l’on a, Nkusu non plus ne peut avoir l’esprit de
discernement ! L’obtiendrait-il de son dieu qui en est dépourvu ? Non.
Si Mfumu Wamba n’est pas en mesure de différencier le vrai du faux Jésus,
au point de se prosterner devant le démon, peut-on logiquement s’attendre à
ce que son envoyé, le blasphémateur Nkusu, discerne la vérité du mensonge?
La réponse est sûrement non. C’est logique ! Le comble dans tout cela c’est
que le dieu mythologique de Nkusu, qui serait un serviteur de Yaweh, aurait
adoré le démon en présence du Père-créateur dans la sphère spirituelle, Papa
Simon KIMBANGU, son messager, a adoré le même démon des années
durant sans s’en apercevoir alors qu’il serait celui qui révèle les choses
cachées et Simon Nkusu Nzalampanda, a poursuivi avec l’adoration du
même démon. Manque d’esprit de discernement ! Que peut-on attendre d’un
adorateur du Diable, dieu, sauveur et son incarnation, soient-ils ?
Au royaume des aveugles, Nkusu est roi !
Qui de Mfumu Wamba et du menteur Nkusu doit –on croire ? C’est encore
clair qu’il n’émet pas sur la même longueur d’ondes avec son dieu qui
reconnaît son infériorité devant Jésus, fils de Marie !
Le lecteur avisé se rend davantage compte que Nkusu ne sait pas de quoi il
parle. L’on doit avoir de souci mental pour croire aux blasphèmes produits
par ce lecteur occasionnel de la Bible dépourvu d’une bibliothèque adéquate.
Il y a encore lieu de mettre en relief que poussé par sa grande ignorance de la
Bible dont il se fonde pourtant pour asseoir sa doctrine, il entretient la
confusion en prenant les anges qui retenaient les vents dans les quatre
directions présentés dans le livre de l’Apocalypse au chapitre sept pour les
quatre êtres vivants, une façon pour lui de soutenir sa doctrine de quatre
dieux inférieurs placés dans les quatre directions cardinales. Comment ne
serait-il pas arrivé là lorsqu’il y a le chiffre quatre ? Il ne lui restait qu’à dire
que le défunt gouvernement congolais de 1+4 était une illustration parfaite de
sa doctrine d’un dieu tout-puissant (le président Joseph Kabila) qui serait
assisté par 4 autres petits dieux (les vice-présidents J.P. Bemba, A.Yerodia,Z.
Ngoma et D.Ruberwa.
Le texte en question se lit :
« Après cela, je vis quatre anges debout aux quatre coins de la terre; ils retenaient les
quatre vents de la terre, afin qu'il ne soufflât point de vent sur la terre, ni sur la mer,
ni sur aucun arbre. 2 Et je vis un autre ange, qui montait du côté du soleil levant, et
qui tenait le sceau du Dieu vivant; il cria d'une voix forte aux quatre anges à qui il
avait été donné de faire du mal à la terre et à la mer, et il dit: 3 Ne faites point de mal
à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu'à ce que nous ayons marqué du sceau le
front des serviteurs de notre Dieu. »Apocalypse 7 : 1 à 3 .
Le Dieu vivant assis sur le trône, c’est Yaweh. Cela reviendrait à croire,
conformément à la doctrine de Vuvamu, que Mfumu Wamba, qui serait l’un
des quatre anges ou êtres vivants, aurait reçu de Yaweh le pouvoir de nuire à
la terre et à la mer. Cela consacrerait la supériorité de Yaweh sur lui !
De plus, comment un ange, non autrement identifié, aurait reçu le pouvoir
d’interpeller Mfumu Wamba et les trois autres dieux mythologiques de la
doctrine de Vuvamu en leur intimant l’ordre d’arrêter temporairement leur
entreprise jusqu’à ce qu’il marque les fronts des serviteurs de Yaweh, si
Yaweh était un des quatre êtres vivants ?
Il est écrit :
« 9 Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne
pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils
se tenaient devant le trône et devant l'agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes
dans leurs mains. 10 Et ils criaient d'une voix forte, en disant: Le salut est à notre
Dieu qui est assis sur le trône, et à l'agneau. 11 Et tous les anges se tenaient autour du
trône et des vieillards et des quatre êtres vivants; et ils se prosternèrent sur leurs faces
devant le trône, et ils adorèrent Dieu, 12 en disant: Amen! La louange, la gloire, la
sagesse, l'action de grâces, l'honneur, la puissance, et la force, soient à notre Dieu, aux
siècles des siècles! Amen! » Apocalypse 7 : 9 à 12
Comment les quatre êtres vivants peuvent-ils adorer Yaweh s’il fait partie
d’eux, d’après le Kimbanguisme dit traditionnel ?
Le comble c’est que le Chef spirituel de Vuvamu est allé très loin dans son
imagination en enseignant qu’il a reçu une couronne spirituelle, symbole de la
connaissance, comme un des trois signes de son apostolat!
Cependant, toutes ces évidences prouvent, pour qui veut comprendre, que
Nkusu Nzalampanda n’est qu’un imposteur qui s’ignore ; il n’a pas été inspiré
par son fameux dieu avec qui il est en désaccord total. Aussi, je ne contredis
pas qu’il ait reçu une couronne spirituelle à Mpemba Kalunga, le monde
spirituel des Noirs. Ceci explique d’ailleurs mon choix de sa photo portant
symboliquement une couronne sur la couverture du présent livre. Mais, au
regard des faits y présentés, c’est justice de préciser que c’est une couronne de
l’ignorance, de blasphème et de l’imposture qui explique le nombre 666 de
l’antéchrist écrit sur son front.
Acculé par ces arguments de taille, Nkusu s’est contenté un jour de dire que
Mfumu Wamba ne s’était pas prosterné devant Jésus, la Bible a été falsifiée.
Donc, cet épisode n’est pas véridique.
J’ai trouvé sa réponse très minable et maladroite. En effet, ni les juifs ni les
chrétiens, personne ne croit que les quatre êtres vivants seraient les dieux de
races, encore moins que Yahweh serait l’un d’eux. Les chrétiens auraient pu
inventer cet épisode si et seulement s’ils croyaient que ces êtres vivants
étaient de dieux de races pour ridiculiser par exemple le dieu des Noirs en
insinuant son infériorité à Jésus. Aucun juif ne croit qu’il y a un dieu au
dessus de Yahweh pour que ce dernier soit un des quatre êtres vivants. Les
deux textes, Ezéchiel chapitre 10 et Essaie 37, présentés en rapport avec les
quatre êtres vivants ont clairement établi qu’ils étaient les anges de Yahweh.
Il n’y a aucune raison à ce que l’on disqualifie cet épisode d’Apocalypse au
motif que la Bible a été falsifiée. La vraie raison c’est que le blasphémateur
Nkusu a été surpris par la justesse de mes arguments et il ne sait plus faire
marche arrière. C’est fort possible qu’il réserve la même réponse à toutes mes
antithèses présentées dans ce livre.
Section septième : Les anges gardiens des peuples
« Celui qui répand des paroles fausses est un vaurien, un homme immoral ».
Proverbes 6 :12
Je me dois de souligner que contrairement aux mensonges et blasphèmes de
Nkusu, le texte de la traduction de la Bible en français courant ne dit pas que
les êtres célestes ont été placés sur les races, mais bien sur les peuples.
Cette attitude de Nkusu Nzalampanda n’est pas surprenante. « Le sage
indique l’étoile, le sot regarde le doigt au lieu de regarder vers le ciel», dit un
proverbe chinois. Pour paraphraser ce proverbe, je dirai : « La Bible en
français courant parle de peuple, Nkusu comprend la race ».
Pourtant, il n’existe pas un seul verset biblique qui souligne qu’il y a un ange
protecteur pour chaque race, encore moins que quatre êtres vivants ont été
placés pour les quatre races humaines. Cela n’existe que dans l’imagination de
Nkusu, le roi des illusionnistes.
Il est spécifié dans sa doctrine qu’il existe qu’un dieu inférieur placé pour
superviser chaque race humaine. Comme il y a quatre races principales, ces
anges superviseurs ou dieux de races sont au nombre de quatre.
Il y a lieu ici de poser la question essentielle qui doit consister à connaître
l’identité des êtres célestes placés au dessus des peuples selon la Bible en
français courant. Seraient-ils les quatre dieux inférieurs, Allah, Jéhovah,
Izuara et Wamba, selon Nkusu Nzalampanda, le prophète de la confusion ?
La réponse n’est pas à chercher loin. Le livre de Daniel éclaire la question :
«11 Le personnage me dit : «Daniel, toi que Dieu aime, efforce-toi de comprendre le
sens des paroles que je t'adresse. Tiens-toi debout, car c'est auprès de toi que j'ai été
envoyé en cet instant.» A ces mots, je me mis debout en tremblant encore. 12 Il ajouta :
«N'aie pas peur, Daniel ! Dès le premier jour où tu as manifesté ton humble
soumission envers ton Dieu, en ayant à coeur de comprendre ce qui se passait, ta prière
a été entendue et je me suis mis en route pour t'apporter la réponse. 13 Mais l'ange
protecteur de l'empire perse s'est opposé à moi pendant vingt et un jours, jusqu'au
moment où Michel e, l'un des principaux anges, est venu à mon aide. J'ai donc été
retenu auprès des rois de Perse.14 Et maintenant je viens pour te faire comprendre ce
qui arrivera à ton peuple dans l'avenir, car voici encore une vision qui concerne ce
temps-là…20 Il reprit : «Sais-tu pourquoi je suis venu vers toi ? C'est pour t'annoncer
ce qui est écrit dans le livre de vérité. Pourtant j'ai encore à combattre l'ange
protecteur de la Perse, et juste au moment où je vais y aller, l'ange protecteur de la
Grèce arrive. Et personne ne m'aide à combattre ces adversaires, si ce n'est Michel,
l'ange protecteur d'Israël.» Daniel 10 : 11 à 13 et 20 à 21.
Les êtres célestes placés au dessus des peuples et non des races sont des anges
protecteurs des peuples. Dans une race, il y a des peuples. Les Israélites et les
Grecs sont deux peuples distincts issus de la race blanche. En présentant
deux anges protecteurs distincts pour deux peuples issus de la race blanche :
Michel, l’ange protecteur d’Israël, et un autre ange non nommé protecteur de
la Grèce, la Bible contredit et rejette la doctrine de Nkusu.
Malgré son talent indéniable de prophète de l’ignorance, il ne saura jamais
nier que les Grecs sont issus de la race blanche. Et pourtant ils ont un ange
protecteur différent de Michel. Or, il enseigne dans Vuvamu qu’il n’existe
qu’un seul ange protecteur pour une race, jamais deux anges protecteurs ou
superviseurs. Comprenne qui veut !
Encore faudra t-il souligner que contrairement aux mensonges sacrés tissés de
fil rouge de cet extrémiste ignorant déterminé à fouler la vérité par terre par
son attitude fondamentalement confuse et indécise, ce n’est pas Yaweh qui
est présenté ici comme l’ange protecteur des Israélites mais Michel qui, luimême,
est un ange de Yahweh selon le contexte des passages précités du livre
de Daniel. Donc, pour que Yaweh soit l’ange protecteur d’Israël, il devait être
son propre ange Michel. La Bible le souligne clairement :
« L'ange me dit encore : «En ce temps-là paraîtra Michel, le chef des anges, le
protecteur de ton peuple. Ce sera un temps d'angoisse, comme il n'y en aura jamais eu
depuis qu'une nation existe et jusqu'à ce moment-là. Alors seront sauvés tous ceux de
ton peuple dont le nom sera inscrit dans le livre de vie» Daniel 12 : 1.
Si le ridicule pouvait tuer!
Aliéné par les idioties de ses messies docteurs en ignorance, le Kimbanguisme
dit traditionnel est une insulte de plus ajoutée à l’humiliation des négroafricains
meurtris. En lieu et place de l’éveil qu’il prétend son cheval de
bataille, les Noirs en deviennent davantage des cadavres vivants roulés dans
la poussière.
En rapport avec le texte de Daniel au chapitre 10, je vois mal comment les
anges s’opposeraient entre eux. Des interprètes ont souligné ici qu’il s’agirait
plutôt des dirigeants de ces nations et non des anges, créatures spirituelles.
Ceci démontre l’absurdité de cette thèse.
Section huitième : La réfutation biblique du mono- polythéisme
« Le méchant est pris au piège de ses propres mensonges… »Proverbes 12 : 13
Une des hérésies inventées par le Kimbanguisme dit traditionnel, c’est la
fameuse doctrine mono-polythéiste : la croyance en l’existence de quatre
dieux de races émanant et dépendant du Dieu créateur.
Pour asseoir cette doctrine, il se fonde sur les concepts bibliques Elohim
(pluriel de l’Eloah), les quatre créatures vivantes et les dieux comme une
preuve de cela.
J’ai précédemment réfuté les fondements de cette pensée déviationniste. Le
seul point à réfuter est la notion de l’existence de plusieurs dieux autour du
Dieu Créateur. Le texte qui est souvent présenté en dehors de Deutéronome
32 c’est celui de Psaume : « Dieu se place dans l’assemblée divine au milieu
des dieux … Vous êtes des dieux et vous êtes tous fils du Très-Haut. »
Psaume 82 : 1 et 6.
Etant donné que j’ai décliné l’identité des quatre êtres vivants qui sont des
chérubins au service de Yaweh et non des dieux de races ou de grandes
religions, il ne me reste qu’à traiter une fois pour toutes la question relative à
Psaume 82 et celle d’Elohim.
Nkusu évolue dans une confusion indescriptible. Lorsqu’on parle du coq, lui
comprend le canard. C’est vraiment très triste pour celui qui a reçu et porte la
couronne de la connaissance, que dis-je, la couronne de l’ignorance et de
blasphèmes !
Dans le texte de Psaumes 82 il n’est nullement question des êtres célestes
appelés dieux, il s’agit des humains, les juges iniques d’Israël. Le contexte le
prouve : « 1 Psaume d'Asaph.
Dieu se tient dans l'assemblée de Dieu; Il juge au milieu des dieux ». Psaumes
82 : 1.
Le problème avec les hérétiques c’est lorsqu’il est souligné que Dieu juge au
milieu des dieux. Pour résoudre le problème qui n’existe pas, en d’autres
termes, pour dissiper les malentendus des hérétiques, il est impérieux de
mettre l’accent sur ceux qui sont désignés ici dieux. La suite du texte de
Psaume 82 indique clairement qu’il s’agit des juges d’Israël qui rendaient
l’injustice dans la société au nom de Dieu pour lequel la justice devait être
rendue et à qui Dieu, le juge suprême, s’était adressé pour leur formuler des
reproches :
« 2 Jusques à quand jugerez-vous avec iniquité, Et aurez-vous égard à la personne des
méchants? Pause. 3 Rendez justice au faible et à l'orphelin, Faites droit au malheureux
et au pauvre, 4 Sauvez le misérable et l'indigent, Délivrez-les de la main des
méchants. 5 Ils n'ont ni savoir ni intelligence, Ils marchent dans les ténèbres; Tous les
fondements de la terre sont ébranlés. 6 J'avais dit: Vous êtes des dieux, Vous êtes tous
des fils du Très-Haut. 7 Cependant vous mourrez comme des hommes, Vous tomberez
comme un prince quelconque. 8 Lève-toi, ô Dieu, juge la terre! Car toutes les nations
t'appartiennent ».Psaumes 82 : 2 à 8 .
Le lecteur comprend aisément que les dieux dans ce texte de Psaume étaient
les juges d’Israël. Comme juges, ils remplissaient le rôle de Dieu, le Juge
suprême et rendaient justice en son nom en Israël. Voilà pourquoi ils ont été
appelés dieux. Cela n’a rien avoir avec les dieux de la fameuse hiérarchie
divine de Vuvamu. Quel blasphème !
Ce texte de Psaume 82 est à mettre dans le panier d’autres versets comme par
exemple : « 1 L'Éternel dit à Moïse: Vois, je te fais Dieu pour Pharaon: et Aaron,
ton frère, sera ton prophète. 2 Toi, tu diras tout ce que je t'ordonnerai; et Aaron,
ton frère, parlera à Pharaon, pour qu'il laisse aller les enfants d'Israël hors de
son pays ». Exode 7 : 1 à 3.
Tout le monde sait que Moise était un homme, un porte- parole fidèle de
Dieu. Il n’a jamais été Dieu et pourtant il a été fait Dieu par Dieu. Cela a un
sens. Ca veut seulement dire qu’il était représentant de Dieu auprès de
Pharaon. Dieu est Dieu, on ne le devient pas. Bien avant cela, il a été dit que
Moise tiendrait la place de Dieu :
« 10 Moïse dit à l'Éternel: Ah! Seigneur, je ne suis pas un homme qui ait la parole
facile, et ce n'est ni d'hier ni d'avant-hier, ni même depuis que tu parles à ton
serviteur; car j'ai la bouche et la langue embarrassées. 11 L'Éternel lui dit: Qui a fait
la bouche de l'homme? Et qui rend muet ou sourd, voyant ou aveugle? N'est-ce pas
moi, l'Éternel? 12 Va donc, je serai avec ta bouche, et je t'enseignerai ce que tu auras à
dire. 13 Moïse dit: Ah! Seigneur, envoie qui tu voudras envoyer. 14 Alors la colère de
l'Éternel s'enflamma contre Moïse, et il dit: N'y a t-il pas ton frère Aaron, le Lévite?
Je sais qu'il parlera facilement. Le voici lui-même, qui vient au-devant de toi; et,
quand il te verra, il se réjouira dans son coeur. 15 Tu lui parleras, et tu mettras les
paroles dans sa bouche; et moi, je serai avec ta bouche et avec sa bouche, et je vous
enseignerai ce que vous aurez à faire. 16 Il parlera pour toi au peuple; il te servira de
bouche, et tu tiendras pour lui la place de Dieu. 17 Prends dans ta main cette verge,
avec laquelle tu feras les signes ».Exode 4 : 10 à 17 .
L’on doit être déphasé pour s’appuyer sur de tels versets pour dire qu’il y a un
Dieu et des dieux, donc plusieurs dieux.
A propos de la pluralité de dieux, la Bible réfute cette doctrine pernicieuse.
Aucun prophète ne l’a enseigné. C’est une hérésie contre laquelle les
prophètes s’étaient énergiquement opposés. Il faudra néanmoins souligner
que les prophètes, Dieu y compris, savaient que les peuples se sont donnés
des fausses divinités en dehors du Dieu véritable, appelé Yaweh, l’Eternel
des armées.
Dieu a dit pour sa part que les dieux des nations n’existent pas :
« 7 Pourquoi te pardonnerais-je? Tes enfants m'ont abandonné, Et ils jurent par des
dieux qui n'existent pas. J'ai reçu leurs serments, et ils se livrent à l'adultère, Ils sont
en foule dans la maison de la prostituée ». Jérémie 5 : 7 .
David a dit : « 25 Car l'Éternel est grand et très digne de louange, Il est redoutable
par-dessus tous les dieux (comprenez les faux dieux qui n'existent pas selon les mots de
Dieu lui-même dans le passage précité de Jérémie 5 : 7); 26 Car tous les dieux des
peuples sont des idoles, et l'Éternel a fait les cieux ». 1 Chroniques 16 : 25 à 26.
L’unicité de Dieu ou le monothéisme est clairement proclamé dans la Bible:
« 6 Ainsi parle l'Éternel, roi d'Israël et son rédempteur, L’Éternel des armées:
Je suis le premier et je suis le dernier, Et hors moi il n'y a point de Dieu …8 N'ayez
pas peur, et ne tremblez pas; Ne te l'ai-je pas dès longtemps annoncé et
déclaré? Vous êtes mes témoins: Y a-t-il un autre Dieu que moi?
Il n'y a pas d'autre rocher, je n'en connais point…». Esaie 44 :6 à 20.
« 5 Je suis l'Éternel, et il n'y en a point d'autre, Hors moi il n'y a point de Dieu;
Je t'ai ceint, avant que tu me connusses. 6 C'est afin que l'on sache, du soleil
levant au soleil couchant, Que hors moi il n'y a point de Dieu:
Je suis l'Éternel, et il n'y en a point d'autre… »Esaie 45 : 5 à 6.
« 4 Écoute, Israël! L’Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel. 5 Tu aimeras
l'Éternel, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta force. »
Deutéronome 6 : 4
Je ne saurai jamais terminé cette analyse sans pour autant relever deux
points. Le premier point c’est que le concept Elohim, bien que signifiant
« dieux », ne veut en aucune manière signifier l’existence de plusieurs dieux.
Toutes les fois qu’il est employé en rapport avec Dieu, pour marquer qu’il
s’agit d’un pluriel de majesté et de respect, jamais d’un pluriel de nombre, le
verbe qui suit ce mot est toujours au singulier dans l’original hébreu, jamais
au pluriel. Le cas le plus évident, c’est ce texte : « Et qu'il domine sur les
poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et
sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. 27 Dieu créa l'homme à son
image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme. 28 Dieu les
bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre, et
l'assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et
sur tout animal qui se meut sur la terre. 29 Et Dieu dit: Voici, je vous donne
toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et
tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence: ce sera votre
nourriture. 30 Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui
se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte
pour nourriture. Et cela fut ainsi. 31 Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici,
cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le
sixième jour.» Genèse 1 : 26 à 31.
A partir du verset 26 le mot traduit Dieu est Elohim (dieux). Voyez que ses
actions sont au singulier, jamais au pluriel : Dieu dit et pas les dieux dirent, et
au verset 27, Dieu créa et non les dieux créèrent…
De toute évidence, le concept « Elohim » ne traduit jamais la pluralité de
dieux mais l’ensemble des attributs qu’il incarne. Il est à la fois le Créateur, le
Saint, le Protecteur, le Pardonneur, etc.
Le deuxième point sur lequel je dois mettre l’accent c’est en rapport avec la
vengeance de Dieu. Dans leur discours insolent et plein de glorioles contre
Dieu, Nkusu et son complice et ami Lobola soulignent que Yaweh ne peut
pas être l’Etre Suprême car il est doué de la faculté de vengeance, qualité qui
dénote qu’il est une créature qui peut être vaincue alors que le Créateur ne
peut être vaincu pour ainsi éprouver de la vengeance.
Je dois souligner que la vengeance de la part de Dieu ne traduit pas sa
faiblesse ou son ressentiment d’être vaincu par qui que ce soit.
En créant l’homme, il lui a doté du libre-arbitre et montré la voie à suivre. La
vengeance de Dieu n’est que la répression de la transgression de sa volonté.
Lorsque l’homme va à l’encontre de sa volonté exprimée, Dieu est lésé et de
fois punit le contrevenant. En d’autres termes, la vengeance de Dieu, loin
d’être un ressentiment d’une défaite, c’est plutôt la conséquence négative des
actes des hommes alors que la vengeance appliquée par l’homme c’est une
représailles, une revanche, un ressentiment d’une défaite... Les mêmes mots
peuvent être utilisés dans le chef de Dieu et dans le chef de l’homme avec de
sens différents.
Si les adeptes du Kimbanguisme dit traditionnel pouvaient réfléchir et
comprendre, et non mémoriser comme des perroquets, ils arriveraient à la
seule conclusion logique que leur doctrine mono-polythéiste, avec toutes ses
implications, n’est qu’un imbroglio macabre, une escroquerie éminemment
religieuse de Nkusu qui insulte et KIMBANGU et nos ancêtres.
Ses blasphèmes contre Dieu ne passeront plus désormais, cette doctrine
somnifère aura remporté un succès d’une tige d’allumettes. Un homme
célèbre a dit : « Un mensonge peut faire le tour de la terre le temps que la
vérité mette ses chaussures ».
Je doute dans mon for intérieur que KIMBANGU aurait pu propager de tels
mensonges monstrueux que ces imposteurs déguisés en ses disciples font
avaler aux innocents aveugles qui croient en eux. KIMBANGU est devenu
un fond de commerce qui leur permet de s’enrichir.
Le mensonge a été rattrapé par la vérité. Adieu les mensonges du
Kimbanguisme dit traditionnel!
« Les erreurs d’un violent mettent le monde en effervescence, avec un
homme intelligent le calme revient». Proverbes 28 : 2 .
Chapitre deuxième: L’utopie de la libération de la race noire
« Vivre dans l’honnêteté, c’est vivre dans la sécurité. L’homme malhonnête
sera découvert ». Proverbes 10 : 9.
Pour Nkusu Nzalampanda, le baptême du roi Kongo Nzinga Nkuwu en 1491
par les missionnaires chrétiens catholiques était une haute trahison de la race
noire en ce que ce dernier a livré les pouvoirs des Africains entre les mains
des européens, il a assujetti les africains aux européens, du fait que le pouvoir
africain résidait au royaume Kongo et ses monarques en étaient les
détenteurs. En 1921, le Ciel enverra aux Africains un libérateur et sauveur en
la personne de Papa Simon KIMBANGU après qu’ils eurent souffert la
même période de 430 ans pour laquelle ils soumirent les Israélites en
esclavage. Cette pensée apparaît clairement à la page 10 à 12 de sa brochure
« Pourquoi les Africains sont-ils devenus pauvres ? ». Il écrit :
« Au juste, qu’en est-il exactement ? En effet, nous les Africains payons les
indemnités de tout ce que nous avons fait subir aux blancs qui sont les descendants de
douze fils de Jacob Israël (Genèse 32 : 22 – 29), alors en captivité en Egypte. Or,
l’Egypte était habitée à l’époque par les Noirs, donc c’est nous qui avons réduit les
Israélites en état d’esclavagisme pendant 430 ans (Exode 12 : 40 ).
De ce qui précède, si nous remarquons la présence d’une race un peu claire en Egypte,
soit au nord de l’Afrique, ce ne sont pas les Blancs, mais plutôt les Arabes, c’est suite
à l’invasion Arabe qui, il n’y a pas si longtemps, avaient occupé le nord du continent
Africain tout en tuant et chassant les Noirs qui montèrent vers le Centre et Sud du
continent.
D’où le métissage aujourd’hui en territoire Egyptien. La loi de l’amour étant celui de
l’égalité, les Noirs devraient payer les quatre cent trente ans des souffrances qu’ils
ont fait subir aux blancs qui sont les onze tribus d’Israël éparpillées dans le monde.
Si nous voyons que le temps de souffrance chez les Noirs a beaucoup duré, ce n’est
qu’une prolongation inutile causée par l’ignorance des Noirs qui ne prêtent pas
attention sur les signes de temps et ne veulent pas écouter la voix de l’Eternel tout
Puissant qui nous recommande d’ouvrir grandement les yeux. Cela était aussi la
même chose pour les Israélites qui ne devaient faire que quatre cents ans, ont fait plus
que ça à cause de l’ignorance.
Car, au moment où l’Ange de l’Eternel qui est leur Dieu (Exode 3 : 3- 6), choisit
Moïse pour les libérer, ils ignoraient la vraie identité de celui-ci. C’est ainsi que ce
dernier était parti pour Madian où il a fait plus de quarante ans, qui n’était que le
temps de prolongation inutile pour eux. La date fatidique chez les Israélites, c’est le
jour où les fils de Jacob vendirent leur frère Joseph aux Egyptiens.
Tandis que la date fatidique chez les Noirs c’est le 03 mai 1491, date à laquelle le Roi
Nzinga Nkuwu trahit la souveraineté africaine en se faisant baptiser par un petit
monsieur qui, au juste était un grand escroc déguisé en « homme de Dieu », donc en
prêtre qui, en réalité, détenait la puissance satanique de l’Europe.
Donc le Roi Nzinga Nkuwu trahi l’Afrique, mais aujourd’hui les 430 ans sont déjà
passés, pourquoi donc les Noirs continuent-ils à subir la loi de la souffrance ? En
réalité, ce n’est qu’une prolongation inutile due au fait que les Noirs n’ont pas encore
reçu et reconnu notre Libérateur et Sauveur Mfumu (Seigneur) KIMBANGU, le
Restaurateur de toute la race Noire qui, en 1921 à Mbanza Nsanda avait prophétisé
ce qui suit : « Noir deviendra Blanc et Blanc deviendra Noir ».
Ce message prophétique a été très bien compris chez les Occidentaux que Mfumu
KIMBANGU est l’envoyé de Dieu pour libérer et sauver les Noirs qu’ils
colonisaient.
Etant donné que ces colonisateurs étaient les maîtres des Noirs dans les églises, dans
l’administration, puis dans la politique, ils enseignaient donc que KIMBANGU était
habité par les mauvais esprits. En réalité, ils ont mis les Noirs dans l’ignorance. Et
ceci jusqu’aujourd’hui, sous prétexte qu’il n’y a qu’un seul « Sauveur » pour toute
l’humanité.
Mais au lieu d’être juste devant nous dans le partage des pouvoirs ,ils se sont faits
supérieurs sur nous .Au moment où le bon Dieu veut faire la justice en nous envoyant
aussi un Sauveur de la même trempe que ce qu’il a envoyé pour d’autres races comme
Jésus, Bouddha, Mahomet respectivement pour les Blancs, les Jaunes, les Rouges.
Et les envahisseurs Occidentaux s’en prennent au nôtre (le Sauveur KIMBANGU),
avec la complicité de certains compatriotes, leurs pions (les Mindele Ndombe), qui ne
sont autres que les prêtres, pasteurs, évêques, diacres noirs, Chefs médaillés, les Ducs,
les plantons , boys ou domestiques, etc.
Quant à la population qui suivait les ordres et qui était fidèle à l’enseignement des
blancs, cette dernière était complètement mise dans l’ignorance puis, est restée sans
réaction au moment où leur Sauveur et Libérateur subissait le calvaire dans son
propre territoire par les étrangers. Ah, si les Noirs savaient ce qui était caché dans la
personnalité de Mfumu KIMBANGU, il n’y aurait pas eu cette prolongation inutile
de temps de souffrances ».
Analysons cette doctrine.
Section première : 1921 : Libération de la race noire ou trompe-oeil ?
« Ce qui intéresse le sot n’est pas de comprendre, mais de faire étalage de ses propres
pensées. » Proverbes 18 : 2.
Les sentiments de la suprématie Kongo sont très prononcés dans la doctrine
du Kimbanguisme dit traditionnel, et sa nostalgie pour le royaume Kongo
n’est pas à démontrer. L’an 1491 du baptême du roi Nzinga Nkuwu ajouté aux
430 ans compensant la période d’esclavage israélien en Egypte nous amène à
1921. C’est à partir de cette année que les Noirs devaient retrouver la liberté et
recréer une harmonie et un climat propice à leur développement en suivant
Papa Simon KIMBANGU, le prophète restaurateur qui aurait été envoyé
pour la race noire. Comme ils ne le suivent pas leur souffrance continue !
Telle est la pensée de l’hérétique.
La conséquence logique de ce raisonnement c’est que si jamais il était prouvé
que les Israélites n’avaient pas passé 430 ans en esclavage sur le territoire
égyptien, l’année 1921 perdra du coup toute sa valeur spirituelle dans le sens de
la libération de la race noire par Papa Simon KIMBANGU et 1491 ne sera
plus une année fatidique pour les Africains.
Pour vérifier la justesse ou l’impertinence de cette doctrine au centre du
Kimbanguisme dit traditionnel, je vais axer ma réflexion autour de cette
question essentielle : Les Israélites avaient-ils réellement passé 430 ans d’esclavage
en Egypte ?
Quiconque lit exode 12 : 41 à 42 répondra d’emblée que le séjour égyptien
d’Israël était de 430 ans :
«Le séjour des enfants d'Israël en Égypte fut de quatre cent trente ans. 41 Et au bout
de quatre cent trente ans, le jour même, toutes les armées de l'Éternel sortirent du
pays d'Égypte. 42 Cette nuit sera célébrée en l'honneur de l'Éternel, parce qu'il les fit
sortir du pays d'Égypte; cette nuit sera célébrée en l'honneur de l'Éternel par tous les
enfants d'Israël et par leurs descendants. ».
C’est biblique bien sûr.
Par contre, la même Bible, dans Genèse 15 :13, renseigne que le délai
d’esclavage en Egypte et non depuis Canaan ou encore moins depuis la
promesse faite à Abraham devait être de 400 ans. Il s’agit du délai de
servitude et non de séjour en Egypte. Il est écrit :
« 13 Et l'Éternel dit à Abram : Sache que tes descendants seront étrangers dans un
pays qui ne sera point à eux; ils y seront asservis, et on les opprimera pendant quatre
cents ans. ».
Des siècles plus tard, Etienne confirmera que le séjour égyptien des Israélites
était de 400 ans, et cela est souligné dans Actes des apôtres 7 : 6:
«6 Dieu parla ainsi: Sa postérité séjournera dans un pays étranger; on la réduira en
servitude et on la maltraitera pendant quatre cents ans. ».
Si l’on s’en tient à Genèse 15 :13 et à Actes des apôtres 7 : 6 , ce qui est aussi
biblique, 1921, l’année du début de la mission de Papa Simon KIMBANGU
pour la libération de la race noire aura volé en éclats car 1491 + 400 égalent
1891, et cela ne veut rien dire du tout !
La seule conclusion préliminaire à tirer à ce niveau c’est que la Bible donne
deux périodes sur le délai d’esclavage du peuple d’Israël en Egypte.
L’on doit aller au-delà des affirmations pour considérer les faits et c’est là
qu’apparaît la vérité dans toute sa splendeur.
La réalité est tout autre. Je dois commencer par souligner que Lévi, un des fils
de Jacob, s’était présenté en Egypte avec ses fils Guerschon, Kehath et
Merari :
« 3 Et Dieu dit: Je suis le Dieu, le Dieu de ton père. Ne crains point de descendre en
Égypte, car là je te ferai devenir une grande nation. 4 Moi-même je descendrai avec
toi en Égypte, et moi-même je t'en ferai remonter; et Joseph te fermera les yeux. 5
Jacob quitta Beer-Schéba; et les fils d'Israël mirent Jacob, leur père, avec leurs
enfants et leurs femmes, sur les chars que Pharaon avait envoyés pour les transporter.
6 Ils prirent aussi leurs troupeaux et les biens qu'ils avaient acquis dans le pays de
Canaan. Et Jacob se rendit en Égypte, avec toute sa famille. 7 Il emmena avec lui en
Égypte ses fils et les fils de ses fils, ses filles et les filles de ses fils, et toute sa famille.
8 Voici les noms des fils d'Israël, qui vinrent en Égypte. Jacob et ses fils. Premier-né
de Jacob: Ruben. 9 Fils de Ruben: Hénoc, Pallu, Hetsron et Carmi. 10 Fils de Siméon:
Jemuel, Jamin, Ohad, Jakin et Tsochar; et Saul, fils de la Cananéenne. 11 Fils de
Lévi: Guerschon, Kehath et Merari. » Genèse 46 : 3 à 11.
Voici maintenant les faits qui attestent sans conteste que les Israélites
n’avaient jamais passé ni 400 ans ni 430 ans d’esclavage en Egypte et
il faut une attention soutenue :
Premièrement, s’il faut prendre les durées de vie de ceux qui entrèrent et
sortirent d’Egypte, le total ne donnerait ni 430 ans ni 400 ans de séjour. En
effet, Kehath, fils de Lévi et petit fils de Jacob, faisait partie de ceux qui
avaient émigré en Egypte avec Jacob. Il a vécu 133 ans. Un de ses fils nés en
Egypte c’est Amram. Il y mourut âgé de 137 ans. Amram a engendré Moïse,
qui a libéré les Israélites à l’âge de 80 ans :
« 18 Fils de Kehath: Amram, Jitsehar, Hébron et Uziel. Les années de la vie de
Kehath furent de cent trente-trois ans. 19 Fils de Merari: Machli et Muschi. Ce sont
là les familles de Lévi, avec leur postérité. 20 Amram prit pour femme Jokébed, sa
tante; et elle lui enfanta Aaron, et Moïse. Les années de la vie d'Amram furent de
cent trente-sept ans.» Exode 6 :18-20 .
Donc, 133 ans+ 137 ans+80 ans = 350 ans. Or, Kehath était deuxième d’une
famille de trois membres. En tenant compte des us et coutumes de cette
époque-là, il devait, au minimum, être âgé de 3 ans lorsqu’il y était entré. Il
faut donc retrancher 3 ans de 350 ans.
Alors, 347 ans + 1491= 1838. Papa Simon KIMBANGU n’a pas existé en 1841.
Par conséquent, 1491 n’a aucune signification pour les Noirs. Ces 347 ans
représentent la période maximale du séjour égyptien d’Israël, les quatre
générations. Comment veut-on que la durée d’esclavage israélien en Egypte
soit supérieure à la durée de leur séjour sur le même territoire ?
Ces calculs ne sont pas du tout exacts en ce qu’ils ne tiennent pas compte du
fait qu’Amram a vécu un temps avec son père Kehath, de même Moïse avec
Amram, son père. Ils se fondent sur l’hypothèse selon lequel ces hommes
sont nés la dernière année d’existence de leurs parents.
Deuxièmement, la servitude des Israélites n’a commencé que des années
après la mort de Joseph et elle n’a jamais concerné ceux qui étaient entrés en
Egypte avec Jacob. La preuve de cette affirmation c’est le texte d’Exode 1 : 6 à
13 qui déclare : « Les personnes issues de Jacob étaient au nombre de soixante-dix en
tout. Joseph était alors en Égypte. 6 Joseph mourut, ainsi que tous ses frères et toute
cette génération-là. 7 Les enfants d'Israël furent féconds et multiplièrent, ils
s'accrurent et devinrent de plus en plus puissants. Et le pays en fut rempli. 8 Il s'éleva
sur l'Égypte un nouveau roi, qui n'avait point connu Joseph. 9 Il dit à son peuple:
Voilà les enfants d'Israël qui forment un peuple plus nombreux et plus puissant que
nous (ce verset qu’aucun commentaire de la bible ne s’hasarde à expliquer, est plus
qu’absurde. Car les israélites immigrés ne pouvaient devenir plus nombreux et plus
puissants que les égyptiens). 10 Allons! Montrons-nous habiles à son égard; empêchons
qu'il ne s'accroisse, et que, s'il survient une guerre, il ne se joigne à nos ennemis, pour
nous combattre et sortir ensuite du pays. 11 Et l'on établit sur lui des chefs de corvées,
afin de l'accabler de travaux pénibles. C'est ainsi qu'il bâtit les villes de Pithom et de
Ramsès, pour servir de magasins à Pharaon. 12 Mais plus on l'accablait, plus il
multipliait et s'accroissait; et l'on prit en aversion les enfants d'Israël. 13 Alors les
Égyptiens réduisirent les enfants d'Israël à une dure servitude.».
Cela étant, Kehath, ayant fait partie de la génération des émigrés
économiques en Egypte, n’était pas concerné. L’on doit déduire le nombre
d’années de sa vie (137 ans). Les calculs préliminaires de la période
d’esclavage israélien en Egypte donnent : 137 ans de vie d’Amram, fils de
Kehath et père de Moïse+ 80 ans d’âge de Moïse =217 ans.
217 ans d’esclavage +1491 l’année du baptême du roi Nzinga Nkuwu = l’an
1708. Cela ne veut rien dire du tout pour les Noirs.
Troisièmement, il sied de relever que Moïse n’est pas né après la mort de son
père pour que les 217 ans soient le résultat de l’addition de la durée de sa vie et
celle de son père, Amram. Donc, il s’ensuit logiquement que la durée de la
période d’esclavage des israélites en Egypte doit être en dessous de 217 ans, car
la Bible ne donne non seulement pas d’information sur l’âge d’Amram
lorsque le nouveau roi égyptien qui n'a point connu Joseph avait décidé de
réduire les israélites en esclavage, mais aussi elle ne dit mot sur l’âge
d’Amram le jour où naquit Moise. Peut-être que Moise, le benjamin de la
famille d’Amram, est né lors que son père avait 20, 30, 40, 50, 60, 70 ou tout au
plus 80 ans. Sinon, la Bible l’aurait signalé comme elle l’a d’ailleurs fait avec
le cas d’Abraham lorsque lui naquirent Ismaël à 86ans (Ge 16 :16) et Isaac à
100 ans (Ge 21 :5).
Or, nous sommes sans le savoir qu’à l’époque de patriarches jusqu’après la
codification de la Torah, le mariage, dans les us et coutumes israélites, était
toujours consommé dès que le garçon atteignait l’âge de puberté. Ainsi, Moise
pourrait probablement avoir vu jour entre la période de 20 à 50 ans d’âge de
son père.
En outre, en lisant Exode 1 et 2, il apparait non seulement qu’Amram était le
contemporain du nouveau roi égyptien qui n’avait point connu Joseph et qui
inaugura la servitude des israélites en Egypte, mais aussi Moise lui-même
naquit sous le règne de ce roi. Cela étant, la période d’esclavage des israélites
en Egypte ne pouvait donc pas aller au delà d’une quatre vingtaine d’années.
Cette thèse est confirmée par le fait que selon l’esprit téléologique des
chapitres 1 et 2 du livre d’Exode, Moise naquit lorsque ce nouveau roi
égyptien qui n’avait point connu Joseph a pris la décision de réduire en
servitude les enfants d’Israël et de tuer tout garçon qui naitrait d’une femme
israélite, mais de laisser plutôt vivre la fille. C’est pourquoi, dans Exode 2,
seul Moise est présenté comme l’enfant qui est né de l’union de ses parents et
que sa mère l’aurait caché pendant trois mois avant de le placer à dessein dans
un panier sur la rive du fleuve sacré pour qu’il soit retrouver par la fille de
Pharaon lors des ablutions religieuses que cette dernière y faisait. Pourtant,
l’on voit par la suite du récit que les parents de Moise avaient eu déjà deux
enfants, une fille nommée Myriam et un garçon nommé Aaron. Donc le fait
de présenter Moise comme étant le seul enfant qui est né du mariage de ses
parents alors que ces derniers avaient eu déjà d’autres enfants avant lui, est
simplement un style utilisé par l’auteur pour montrer que Moise naquit sous
le règne de ce nouveau roi égyptien et sa naissance coïncida avec l’année où ce
roi avait pris la décision de soumettre les israélites au travail forcé et de tuer
tout leur garçon nouveau-né.
Ceci est une preuve manifeste que l’ordre du dit nouveau roi égyptien
d’oppresser les enfants d’Israël et de tuer tout garçon qui naitrait d’une
femme israélite, n’a été donné qu’après la naissance et le sevrage d’Aaron,
frère ainé de Moise. Sinon, il aurait également été caché par ses parents de
peur qu’il soit tué par le pharaon.
Une autre preuve qui confirme la justesse de cette thèse, c’est que selon
Exode 2 :23, le dit nouveau roi égyptien mourut pendant que Moise était en
exil au pays de Madian où il passa quarante ans. Ceci implique à dire que Moise
et toute sa famille étaient des contemporains de ce nouveau roi égyptien, car
ce dernier ne pouvait naturellement pas mourir du vivant de Moise s’il avait
commencé son oppression trois siècles passés.
De toute évidence, l’équation est plus que simple. La durée de l’oppression
des israélites en Egypte était seulement d’une quatre vingtaine d’année à
savoir :
- De la naissance de Moise à sa fuite au pays de Madian = 40 ans.
- La durée de son exil au pays de Madian = 40 ans.
- Son retour d’exil sur ordre de Dieu après la mort mentionnée dans Exode
2:23 du dit nouveau roi, et la durée de sa mission de libération des enfants
d’Israël depuis le jour où il s’est présenté devant le successeur du dit nouveau
roi jusqu’après la traversée miraculeuse de la mer rouge = moins de 5 ans.
Cela étant, la durée totale de l’esclavage des israélites en Egypte est de 40 ans
+ 40 ans + moins de 5 ans = une quatre vingtaine d’années (Actes des apôtres
7 :22 à 35). Car selon les informations fournies par le livre d’exode,
l’oppression des israélites en Egypte n’avait jamais commencé quelques
siècles avant la naissance de Moise, mais bien plutôt sous le règne du dit
nouveau roi qui était contemporain de Moise et qui mourut du vivant de ce
dernier.
Les vrais calculs donnent 1491+80 ans = l’an 1571. Papa Simon KIMBANGU
n’a pas existé à cette époque là et l’an 1491 du baptême du monarque Kongo
n’a rien avoir avec les Noirs, ça ne veut rien, et alors rien dire du tout.
Une fois de plus, l’année 1921 qui donnerait le coup d’envoi de la prétendue
mission de Papa Simon KIMBANGU pour la prétendue libération de la race
noire selon le Kimbanguisme dit traditionnel, vole non seulement en éclats
,mais aussi l’ignorance de Nkusu des inexactitudes et contradictions des
textes bibliques sur la durée exacte de l’esclavage des israélites en Egypte,
prouve à suffisance qu’il ne se sert du nom de Papa Simon KIMBANGU
dont il serait l’incarnation que pour se faire un nom et gagner son pain .
Section deuxième : Mfumu Wamba, le Dieu Suprême
« Mieux vaut être pauvre et vivre honnêtement qu’être stupide et prononcer
des mensonges ». Proverbes 19 : 1.
L’illuminé Kongo présente la divinité suprême adorée par les ancêtres négroafricains,
appelé Wamba en kikongo, comme étant un dieu inférieur. Cette
façon de présenter les choses ne cadre nullement avec l’idée que les Noirs se
faisaient de la divinité. Il est manifeste que nos ancêtres africains croyaient
en l’Etre suprême à qui ils ont donné plusieurs noms selon leurs langues.
C’est amusant de souligner que Nzambe, Nzakomba, Onyashongo, Mungu,
Wamba, selon les langues, serait un dieu inférieur, un ange superviseur de la
race noire, mais pas le Créateur de toutes choses. Cela est une insulte à la
mémoire de nos ancêtres négro-africains.
Contrairement au délire du blasphémateur Nkusu Nzalampanda, il est établi
dans la cosmogonie Kongo que Nzambi a Mpungu , est le Dieu Suprême,
Créateur du ciel, de la terre et de tout ce qui est dans l’univers.
Pour réfuter son monstrueux mensonge, je recours à la cosmologie tetela, une
des tribus que compte la République démocratique du Congo.
A la page 27 de sa thèse de doctorat « La dynamique de la personne dans la
religion et la culture tetela », le professeur Djomo Lola présente la cosmologie
tetela :
« La terre est un disque plat. Elle est couverte par la voûte céleste. Celle-ci s’appuie
sur le disque terrestre par quatre piliers, l’Etre Suprême a placé un surhomme pour
en assurer la surveillance. Ces hommes sont immortels et infatigables. Au-delà de
notre voûte céleste se situe un autre monde semblable au nôtre : il est constitué d’un
disque terrestre, d’une voûte céleste et de contenus semblables. Un troisième monde se
situe au dessous du nôtre : C’est le monde des Ancêtres, celui des défunts et de leurs
esprits. Ce monde s’appelle odimu. Ses habitants s’appellent dimu (sing édimu). Au
dessous du monde des Ancêtres on trouve un quatrième et dernier monde. Celui-ci est
semblable au nôtre. L’univers est en somme constitué de quatre mini - univers qui se
superposent. Entre le premier (le nôtre), le second (celui au dessus du nôtre) et le
quatrième (celui situé sous le monde des Ancêtres) il n’existe aucune communication.
Seuls le soleil et la lune, par leurs révolutions alternantes (Cf. infra), assurent une
certaine liaison entre les trois niveaux. Par contre, entre notre monde et celui des
Ancêtres existent de nombreux rapports vitaux qui vont être évoqués sous peu ».
De part cette charpente de l’univers dans la cosmologie tetela, je relève la
similitude manifeste entre celle-ci et la conception biblique qui présente
Yaweh et les quatre êtres vivants dans la cour céleste. Le créateur de l’univers
qui a quatre serviteurs ou anges placés aux quatre directions cardinales est
appelé Yaweh dans la Bible et Onyashongo chez les Tetela.
La cosmologie tetela, tout comme la cosmogonie Kongo, porte un démenti
formel : les Noirs adoraient le Dieu créateur de l’univers, pas un dieu
inférieur de la mythologie de Nkusu.
Le professeur Lola Jomo souligne encore à la page 28 de sa thèse :
" l’Être Suprême habite le soleil. Selon certaines versions, la lumière du soleil n’est
que le regard flamboyant de Dieu. Trois dénominations de celui-ci se rapportent
directement au soleil :
Onnya : Soleil
Onnyaangondo : Soleil <>et lune
Onyashongo : Soleil - père - du - Firmament ".
Il est évident qu’Onyashongo n’est pas un dieu inférieur chez les Tetela mais
l’Être Suprême créateur de l’univers et cela, bien que des idées païennes et
polythéistes se sont déjà glissées dans leur conception de l’Etre Suprême. Si
Mfumu Wamba est l’un des quatre êtres vivants dans le Kimbanguisme dit
traditionnel, alors il serait une des quatre créatures qu’Onyashongo a placées
dans les quatre directions de la terre. Onyashongo ne peut en aucune manière
être sa propre créature !
La vérité est têtue : les ancêtres négro-africains adoraient le Dieu Suprême de
l’univers. Seulement, Nkusu et ses pairs falsifient la vérité en invitant leurs
brebis à la pseudo-religion des ancêtres par la présentation d’une doctrine sur
Dieu que ces derniers n’avaient jamais connue.
A l’instar des Arabes avant l’Islam, les ancêtres négro-africains connaissaient
l’Etre Suprême mais le jugeaient très éloigné d’eux, c’est pourquoi ils
recouraient aux intermédiaires de tous genres pour l’atteindre. La fourberie de
Nkusu à ce niveau consiste à faire croire à ses moutonniers qu’Onyashongo,
Wamba et les autres noms employés par les anciens ne visaient pas le Dieu
Suprême mais un de ces intermédiaires. La différence est comme le jour et la
nuit !
Section troisième : Nkusu Nzalampanda, le dieu des Noirs
« Les paroles des méchants sont des pièges mortels. Ce que disent les justes
protège les autres de la mort ». Proverbes 12 : 6.
Pour sommeiller profondément les Noirs afin qu’ils ne se réveillent plus,
Nkusu est allé plus loin dans sa doctrine : il a subtilement déclaré être le dieu
des Noirs auquel il invite les Noirs à l’adoration.
Beaucoup se demanderont : « où peut-on trouver une telle niaiserie ? »
Dans la onzième leçon de « La loi de la création » intitulée ‘La réconciliation’
(Bobongisami lobiko to kozongisa boyokani, en Lingala), expliquant que cela
passe par la soumission à la volonté du Père créateur par le canal du dieu
inférieur, autrement dit ange superviseur, et que l’insoumission rompt cette
relation privilégiée, le Prince congolais des ténèbres ajoute que ,dans le
deuxième cas , le sauveur sort de la famille élue pour secourir l’insoumis et le
purifier. Ainsi, le sauveur prend la place de l’ange superviseur car il est en
bon terme avec le Père créateur. Lorsque meurt le sauveur, il remplace l’ange
superviseur.
Explicitons cette hérésie. KIMBANGU serait le sauveur de la race noire,
selon le Kimbanguisme dit traditionnel. A sa mort, il a remplacé Mfumu
Wamba, l’ange superviseur de la race noire ; il est donc devenu le dieu de la
race noire. KIMBANGU, le nouvel ange superviseur des Noirs est revenu
sur terre et vit parmi nous en la personne de Simon Nkusu Nzalampanda, le
Prince congolais des ténèbres et chef spirituel de Vuvamu. Qui est alors
Nkusu ? Le dieu des Noirs devenu chair, est la réponse.
Dans un extrait de son discours prononcé le Samedi 10 septembre 1921 à
Mbanza-Nsanda, Papa Simon KIMBANGU aurait dit :
« …Il faudra une longue période pour que l'Homme Noir acquière sa maturité
spirituelle. Celle-ci lui permettra d'acquérir son indépendance matérielle. Alors
s'accomplira la Troisième Etape. Dans celle-ci naîtra un Grand Roi Divin. Il viendra
avec ses Trois Pouvoirs : Pouvoir Spirituel, Pouvoir Scientifique et Pouvoir
Politique. Je serai Moi-même le Représentant de ce Roi. Je liquiderai l'humiliation
que, depuis les temps les plus reculés, l'on n'a cessé d'infliger aux Noirs. Car, de
toutes les races de la Terre, aucune n'a été autant maltraitée et humiliée que la Race
Noire…Nous aurons notre propre Livre Sacré, dans lequel sont écrites des choses
cachées pour la Race Noire et le Peuple du Kongo. Un Instructeur viendra avant mon
retour pour écrire ce Livre et préparer l'arrivée du Roi. Il sera combattu par la
génération de son temps, mais petit à petit, beaucoup de gens comprendront et suivront
son enseignement. Car sans cet Enseignant, qui préparera les Peuples Kongo ? Car
l'arrivée du Roi sera très meurtrière et sans pardon… »
Lorsque Papa Simon KIMBANGU parle de trois évènements distincts, à
savoir : l’arrivée d’un Instructeur pour préparer les Noirs à accueillir le grand
Roi, son retour à lui comme le représentant de ce Roi et l’avènement du Roi
en question , Nkusu Nzalampanda contredit Papa Simon KIMBANGU en
trompant les Vutuka que c’est lui à la fois l’Instructeur (Nlongi)promis et le
retour de KIMBANGU. Le livre qu’il a apporté, c’est son chef -d’oeuvre
d’absurdités et de blasphèmes ‘La loi de la Création’ (en Kikongo,Nsiku mya
Nsemono anza) alors que, selon l’esprit de ce discours, l’instructeur viendrait
avant KIMBANGU.
Nkusu veut dire « Perroquet », en Kikongo. Comme le nom a un sens, le
lecteur peut aisément comprendre pourquoi Nkusu parle des choses qu’il ne
maîtrise pas.
Roulant ses fidèles dans la boue et poussé par l’esprit du perroquet, Nkusu va
au-delà de ses prétentions : c’est toujours lui le grand Roi attendu, Nkua
Tulendo, en Kikongo, et il n’y a pas trois personnages distincts dans ce
discours de Kimbangu, mais la même personne jouant trois rôles différents à
l’instar de Jésus-Christ dans la théologie trinitaire deWilliam Marrion
Branham, laquelle théologie trinitaire consiste à croire qu’il n y a pas trois
personne en Dieu comme enseigne l’église catholique romaine et ses filles,
mais plutôt une seule personne (Jésus-Christ) qui aurait rempli trois
différentes fonctions. Donc, selon cette doctrine branhamiste, Jésus-Christ
aurait été Père quand il était esprit au ciel ; il serait devenu fils quand il aurait
pris chair pour sauver l'humanité par sa prétendue mort expiatoire sur la
croix ; finalement, il serait devenu le Saint-Esprit le jour de Pentecôte pour
permettre à ses apôtres d'accomplir leur mission avec succès.
Revenons à nos moutons en rappelant que pendant l’opération évoquée dans
le Cheval de Troie, j’ai eu des indices probants de la prétention de Nkusu
Nzalampanda à la royauté des Noirs. Ses enfants sont des princes et des
princesses. Comme la religion doit diriger les systèmes politique et
technologique et étant donné qu’il est le détenteur du pouvoir spirituel de la
race noire, Nkusu est en réalité le grand Roi entre les mains duquel repose le
destin des Noirs. Seulement, il ne jouit pas de l’effectivité de ces grands
pouvoirs. En attendant l’effectivité de ses larges pouvoirs de souverain
sacrificateur et de César de la race noire, Nkusu se prépare en flirtant avec le
pouvoir de Kinshasa.
Ce Nkusu est plus dangereux que les démons qui savent qu’il n’y a qu’un seul
Dieu et tremblent : «Tu crois qu’il y a un seul Dieu ? Très bien. Les démons
le croient aussi et ils tremblent de peur» .Jacques 2 :19 . Lui ne sait pas qu’il
n’y a qu’un seul Dieu et se proclame même dieu sans trembler, une version de
l’imposteur des écrits pauliniens.
Miguel de Cervantès a dit : « Le mensonge exige la mémoire ; mais il n'a pas
de pieds, on l'attrape plus vite que le boiteux » et Salomon d’ajouter :
« Une affirmation vraie reste toujours valable, mais les mensonges ne
tiennent qu’un instant ». Proverbes 12 :19.
Troisième chapitre : Les blasphèmes contre l’islam
« Or, il y a des gens qui discutent au sujet d’Allah sans aucune science, ni
guide, ni Livre pour les éclairer ». Coran 22 : 8.
Aux pages 95 à 100 de son ouvrage précité, Lobola-Lo-Ilondo a consacré le
chapitre XIV à l’Islam, intitulé « L’Escroquerie de l’Islam ». En voici in
extenso le texte :
«On ne cessera jamais de le dire, on ne cessera jamais de le répéter que les enfants
d’Abraham pour une fois s’étaient alliés : oû ? Dans la bataille contre l’Afrique. Pour
abattre le grand éléphant, pour apprivoiser le puissant lion, Isaac et Ismaël pour une
fois se sont ligués. Dans le laboratoire ils ont compris qu’il fallait pour vaincre les
Africains, les détruire spirituellement. A cet effet, un certain nombre des versets et
des sourates qui concernaient spécifiquement leurs communautés ont été mal
interprétées, question d’amener les pauvres Nègres dans une prison spirituelle qui
ferait d’eux des sous hommes, des esclaves des deux frères alliés. Il suffit seulement de
faire un petit tour des pages du Coran, et l’on se rend compte qu’effectivement
l’homme noir avait un karma négatif qui pesait sur lui du fait qu’il a cru à des
scénarios qu’on utilise pour tromper des enfants. Or, le Coran est vraiment clair et le
message du prophète de l’Islam ne cache pas la nature spécifiquement arabe de sa
mission. L’approche de quelques sourates et versets nous aidera à comprendre cela. La
sourate 30 verset 47 dit ceci : «Nous avions envoyé des messagers vers leurs
peuples…».
Cette sourate, comme on sait le voir, confirme que Dieu n’envoie jamais des
prophètes universels, au contraire il place à la tête de chaque communauté un
avertisseur qui se charge de ses frères. Aussi le coran d’enchainer ceci :
« Tu(Mohammed) es certes du nombre de messagers sur un chemin droit, c’est une
révélation de la part du Tout Puissant ; du Très-miséricordieux, pour que tu
avertisses un peuple dont les Ancêtres n’ont pas été averti… » Sourate 36 : 3-6.
Mohammed est donc l’un de ses prophètes envoyés spécialement pour enseigner une
communauté qui ne l’avait pas encore été : la communauté arabe. Cette mission
confiée à Mahomet prouve à suffisance que celle de Jésus et de Moise ne concernait en
rien les Arabes.
La sourate 62 :2 dit ceci : « C’est lui qui a envoyé à des gens sans livre
(les Arabes) un messager des leurs qui leur enseigne le livre et le message bien qu’ils
étaient auparavant dans un égarement évident. » L’on voit clairement ici combien le
coran refuse d’attribuer le message de l’évangile et du Torah aux Arabes. Quand il
parle des gens sans livre, Allah fait allusion aux Arabes qui n’avaient pas encore un
livre sacré à l’époque. Les gens du livre étaient les Juifs et les chrétiens. Pour Allah,
les Arabes qui se laissaient guidés par un autre livre que celui que Mahomet
commence à enseigner était dans l’erreur. En d’autres termes, chaque peuple a son
livre et son Avertisseur qui le guide.
Au verset 120 de la sourate 2 ; Allah dit à Mahomet : « Ni Juifs ni chrétiens ne
seront jamais satisfait de toi jusqu’à ce que tu suives leur religion. » Différent livre,
différent Avertisseur, différente religion : telle est l’affirmation du coran. L’Islam est
donc réfractaire à toute autre prédication ; le christianisme cherche au contraire à
s’imposer sur toutes formes de religion ; reste les peaux noires ; communauté sans
livre et sans religion. Par la lumière de tous ces versets, un négro-africain pleinement
humain, ne peut plus accepter de s’islamiser ou de se christianiser. Faut-il vraiment
considérer l’Islam comme une religion universelle quand le coran affirme lui-même
qu’ « à chaque communauté, nous avons assigné un culte à suivre… ». Sourate 22 : 67
-72. Au sujet de la langue arabe, le coran dit ceci : « Nous avons fait descendre le
livre en arabe pour qu’il soit clair… » Sourate 41 : 44 ; 42 : 47. Si donc Allah avait le
souci qu’on écrivit le coran en arabe une langue claire et facile ; claire et facile pour
qui ? L’arabe est-elle claire et facile pour tous les hommes du monde ou pour les
Arabes ? Le coran n’est-il pas clair quand il enchaine en disant : « Et c’est ainsi que
nous t’avons révélé un coran arabe, afin que tu avertisses la Mère des cités (la
Mecque) et ses alentours ?» Sourate 42 : 7
La Mecque et ses alentours !! Mais c’est clair n’est-ce pas ? On n’a pas dit :
afin que tu avertisses la terre tout entière mais la Mecque et ses alentours. Les
alentours de la Mecque sont certainement ses peuples qui parlent la langue arabe,
langue parlé aussi dans la Mère des cités : la Mecque.
Le coran dit : « Et ils ont juré solennellement par Allah que si un Avertisseur
leur venait, ils seraient certes mieux guidés que n’importe quelle autre communauté.»
Puis quand un avertisseur (Mohammed) leur est venu, cela n’a fait qu’accroître leur
répulsion » (35 : 42). Qui a demandé un avertisseur (un prophète) : le monde ou une
communauté ? En recevant un avertisseur, qui a promis d’être mieux guidés ? Les
hommes de la terre ou une communauté connue ? Non ! Ne nous abusons pas…les
versets sont clairs : Mahomet est venu pour la communauté qui a requis un
avertisseur. Et ayant été rejeté par les siens, il leur déclara ceci : « Et si vous criez au
mensonge, d’autres nations avant vous ont aussi traité (leurs prophètes) des menteurs.
Aux messagers n’incombe que la transmission claire. (29 : 18). Ici Mahomet reprend
exactement les propos semblables à celui que Jésus adressa à ses frères quand il dit :
« il est venu chez les siens, mais les siens ne l’ont pas reçu. » (Jean 1). Les siens ne
signifient pas le monde mais plutôt sa famille nationale qui était Israël. Jésus pour
Israël et Mahomet pour les Arabes : c’est clair.
Autant que Mahomet, Jésus avait on ne peut plus clairement circonscrit le
cadre de sa géopolitique quand il dit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdu de la
maison d’Israël. »(Matthieu 15 : 25). Vraiment faut-il chercher encore à s’allier aux
enfants d’Abraham pendant qu’ils se repoussent eux-mêmes dans les différentes
religions. Si les Arabes refusent de devenir Israël par la foi, comment les négroafricains
qui n’ont pas le sang d’Abraham peuvent-ils l’être ? Le combat de religion
entre ces deux peuples ne peut-il pas inspirer les négro-africains en leur faisant voir
qu’à chaque communauté humaine un culte a été assigné par Dieu, ainsi que l’affirme
Mahomet lui-même ?
Tout compte fait, il ne me reste qu’à pleurer dans mon coeur quand je lis la
sourate 5 : 57 dans laquelle Allah demande aux musulmans de s’abstenir de toute
amitié avec les juifs et chrétiens. Ceux-là, enchaine-t-il, se moquent de l’Islam et ne
sont pas par conséquent guidés par Lui. Ceci revient à dire que celui qui guide les
Juifs et les chrétiens diffère de celui qui dirige les musulmans. Et alors faut-il
continuer à croire qu’Allah et Yaweh sont le même et unique divinité ? Dans la Bible
Yaweh affirme qu’il n’y a de salut à l’extérieur du christianisme. Seul le sang de
Jésus sauve. Mais dans ce verset vous venez de lire qu’Allah n’est pas avec les
chrétiens. Finalement c’est Dieu qui contredit Dieu… Mais entre nous, Dieu peut-il
réellement se contredire ? Voilà pourquoi les larmes coulent dans mon coeur quand je
constate combien mon peuple est pris dans un piège tendu par des enfants qui ne
savent même pas mentir !!! Ah ! L’Afrique ! Comprenez une fois pour toute ceci :
Allah soutiendra toujours les Arabes et Yaweh protégera éternellement Israël c'est-àdire
l’Occident. Et vous, qui est votre Rocher Protecteur ?
C’est celui que les congolais en RDC appelle Nzakomba, Mpungu Tulendo, M’idi
Mukulu wa ba Nkambua musoso wa meso ,Mungu wamapendo, Onyashongo,
Nzapa,Maweja,Akongo etc. C’est ce Dieu que tes Ancêtres ont adoré avant l’arrivée
du sorcier blanc. Ton salut passe par cette reconnaissance».
Ces mensonges de Nkusu et son complice Lobola ne résistent pas à l’analyse.
Section première : Allah et Yaweh
« Qui donc est plus injuste que celui qui invente un mensonge contre Allah,
ou qui traite de mensonge Ses versets ? Les injustes ne réussiront pas ».
Coran 6 : 21.
Allah est le nom arabe qui désigne l’Etre suprême. Ce nom est utilisé par les
musulmans, les chrétiens et les Juifs d’expression arabe. Il est utilisé dans la
Bible arabe dans le même sens.
Selon le Coran, et contrairement aux égarements de ce menteur inspiré, Juifs,
chrétiens et musulmans ont un même et unique Dieu. Le premier texte
souligne sans ambages :
« Et ne discutez avec les gens du Livre que de la meilleure façon, sauf ceux d'entre eux
qui se montrent injustes. Et dites: "Nous croyons en ce qui nous a été révélé et ce qui
vous a été révélé, tandis que notre Dieu et votre Dieu est le même, et c'est à Lui que
nous nous soumettons".» Coran 29 :46 .
Le deuxième texte renchérit :
« Prêche donc et reste droit comme il t’a été commandé. Ne suis pas leurs passions et
dis: "Je crois en tout ce qu'Allah a fait descendre comme Livre, et il m'a été commandé
d'être équitable entre vous. Allah est notre Seigneur et votre Seigneur. A nous nos
oeuvres et à vous vos oeuvres. Il n’y a nul argument entre nous et vous. Allah nous
regroupera tous. Et vers Lui est la destination". » Coran 42 :15.
Ces deux passages du Coran renseignent clairement que les musulmans, les
Juifs et les chrétiens ont tous un même et seul Dieu.
Toute la doctrine mensongère du Gourou de Vuvamu différenciant Allah et
Yaweh tombe à l’eau. La réalité c’est que les Juifs et les chrétiens appellent
l’Etre Suprême Yaweh alors que les musulmans l’appellent Allah. La raison
en est simple. Le terme Allah est d’origine arabe tandis que celui de Yaweh
est d’origine hébraïque. Donc ils sont deux noms différents de par leur
origine étymologique respective, mais ils désignent de par leur réalité la
même entité, l’unique Dieu créateur de l’univers. Sinon, nous serons obligés
de croire que Nzakomba, Mpungu Tulendo, M’vidi Mukulu wa ba Nkambua,
musoso wameso ,Mungu wamapendo, Onyashongo, Nzapa,Maweja, Akongo,
etc, ne sont pas les différents noms de l’unique Dieu que les ancêtres des
Congolais ont adoré avant l’arrivée du sorcier blanc ,selon les mots de Lobola
-lo-ilondo, mais ils seraient plutôt les noms de différents dieux hérités de nos
ancêtres.
Dans toutes les langues parlées sur terre il existe un nom ou des noms pour
l’Etre suprême. Tous ces noms, bien que différents quant à leurs étymologies,
ne désignent que la même réalité. Un exemple peut bien illustrer cela. Pour
désigner le grand luminaire du jour, les français l’appellent le soleil, les
anglais the sun, les arabes ashamsou, les Congolais l’appellent en lingala
moyi, en swahili jua, munia en tshiluba. Ainsi, le soleil, the sun, ashamsou ,
moyi, jua,munia, bien qu’étymologiquement différents , ne désignent qu’une
même et seule réalité. Malheureusement, le soleil n’est pas moyi pour Nkusu.
Je ne sais pas si dans son entendement moyi serait la même chose que jua !
L’on trouve dans le saint Coran beaucoup de faits qui, mis en parallèle avec la
Bible, attestent qu’Allah et Yaweh sont deux noms distincts désignent une
même et seule entité, l’Etre suprême. Sans chercher à être exhaustif, je citerai
par exemple:
-Le Créateur de l’univers est appelé Allah dans le Coran et Yaweh dans la
Bible :
«Louange à Allah qui a créé les cieux et la terre, et établi les ténèbres et la lumière.
Pourtant, les mécréants donnent des égaux à leur Seigneur. C’est Lui qui vous a créés
d’argile ; puis Il vous a décrété un terme, et il y a un terme fixé auprès de Lui.
Pourtant, vous doutez encore. Et Lui, il est Allah dans les cieux et sur la terre…»
Coran 6 : 1 à 3.
«Créateur des cieux et de la terre. Comment aurait-Il un enfant, quand il n’a pas de
compagne ? C’est Lui qui a tout créé, et Il est Omniscient. Voilà Allah, votre
Seigneur ! Il n’y a de divinité que Lui, Créateur de tout. Adorez-Le donc. C’est Lui
qui a charge de tout ». Coran 6 :101à 102.
-Le révélateur de la Torah, de Psaumes et de l’Evangile est appelé Yaweh
dans la Bible et Allah dans le Coran. Le Coran dit : « Allah, nul n’est dieu que
Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par Lui-même. Il a fait descendre sur toi le Livre en
toute vérité confirmant ce qui l’a précédé ; Il fit descendre la Torah et l’Evangile».
Coran 3 :2 à 3.
-Celui qui a créé l’homme et envoyé des prophètes depuis Adam jusqu’à
Jésus, en passant par Noé, Abraham, Moïse et David, se nomme Allah dans
le Coran et Yaweh dans la Bible. Le Coran témoigne : « Nous t’avons adressé la
révélation comme Nous (l’) avons adressée à Noé et aux Prophètes après lui. Nous
avons adressé la révélation à Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob et aux tribus, comme à
Jésus, Job, Jonas, Aaron, Salomon, et Nous avons donné le Livre à David. Et (Nous
avons adressé la révélation aux)Prophètes que Nous t’avons mentionnés et (à) ceux
que Nous ne t’avons pas mentionnés. Et Dieu parla à Moise…»Coran 4 :163 à 164
cfr aussi Coran 6 : 83 à 88.
Bref, tout ce qui est reconnu à Yaweh dans la Bible l’est également à Allah
dans le Coran. Ce texte coranique est très révélateur :
« Dis : O gens du Livre, venez à une parole commune entre vous et nous : n’adorons
qu’Allah, ne lui associons rien, ne prenons point les uns les autres des maîtres à la
place d’Allah.»S’ils tournent le dos, dites : Soyez témoins que nous, nous sommes
soumis ». Coran 3 : 64.
Malgré la clarté de ces arguments, les partisans du spiritisme négro-africain
feront remarquer qu’il y a des différences très prononcées entre le Coran et la
Bible pour qu’Allah soit Yaweh.
Oui, c’est une évidence qu’il existe des différences entre ces deux livres mais
cela n’est pas une preuve probante pour affirmer la multiplicité de dieux.
Il conviendrait également de souligner qu’il y a des différences très notables
entre la Torah et l’Evangile mais personne n’a osé dire que ces deux livres
proviennent de deux dieux différents. Aussi il existe un fossé dans les
doctrines de ceux qui se réclament du Kimbanguisme dit traditionnel. Doiton
en conclure à la multiplicité de dieux ?
Je dois souligner que Nkusu Nzalapanda croit dur comme fer dans sa
doctrine qu’un ange du Seigneur ne trompe jamais les siens mais peut
tromper les autres peuples qui ne sont pas de sa juridiction. Allons jusqu’au
bout de sa logique. Si Allah, qui ne peut pas tromper les Arabes qui seraient
son peuple exclusif d’après Vuvamu, leur dit que c’est lui qui est le Créateur
de l’univers et qui a envoyé ses prophètes en Israël et partout dans le monde,
pourquoi alors Nkusu doit-il considérer cela comme du mensonge en
prétextant que Yaweh n’est pas Allah?
Une question qu’il a soulevée mérite d’être traitée : Pourquoi Allah
déconseille t-il aux musulmans de se lier d’amitié avec les chrétiens qui se
raillent de l’Islam ?
Nkusu croit qu’Allah n’est pas le Dieu des chrétiens du fait de son
interdiction aux musulmans de sympathiser avec les chrétiens railleurs des
musulmans.
Pour résoudre cette difficulté dans sa tête, je lui avais fait savoir lors d’un
débat sur R.L.TV que le mariage est l’amitié par excellence. Les musulmans
sont autorisés à épouser les chrétiennes et les juives. Par ricochet, ces
chrétiennes et ces juives mariées deviennent les meilleures amies de
musulmans, leurs amies par excellence. C’est faux et archifaux de souligner
que les musulmans ont l’interdiction de se lier d’amitié aux chrétiens. Ce qui
est interdit c’est de sympathiser avec tous ceux qui prennent l’islam en
raillerie, juifs, chrétiens, bouddhistes, arabes, soient-ils. Le problème ne se
pose pas pour ceux qui sont respectueux envers l’islam et les musulmans.
Section deuxième : Allah n’est pas un ange du Seigneur
« Et si tu obéis à la majorité de ceux qui sont sur la terre, ils t’égareront du
sentier d’Allah : ils ne suivent que la conjecture et ne font que fabriquer des
mensonges ». Coran : 6 : 116.
Dans sa brochure précitée, Nkusu affirme à la page 39 : « Il en est de même pour
les Arabes, descendants d’Ismaël qui invoquent Allah, beaucoup croient que celui-ci
est le Créateur qui se nomme ainsi en Arabe. Lisez plutôt dans (Genèse 21 : 17-18). Et
là vous comprendrez aussi que celui qui dit de faire d’Ismaël l’Ancêtre des Ancêtres,
ce n’est pas l’Eternel mais plutôt son Ange. Alors, si c’est un Ange qui se proclame
être le Dieu de ce dernier, qui est donc Allah ? ».
De cette doctrine infamante pour Dieu l’on doit retenir deux choses : Allah
n’est pas le Créateur, mais serait un ange du Seigneur, un dieu inférieur.
Par rapport au point relatif à la question de savoir si Allah est le Créateur ou
pas, il sied de relever que le gourou de Vuvamu fait du tort à sa propre
personne en déformant la réalité. En effet, dans l’Arabie préislamique, Allah
était toujours considéré comme le Dieu Suprême éloigné des hommes dont
l’intercession des intermédiaires devait être à tout pris recherchée pour
l’atteindre.
Cette croyance préislamique ramenée à Vuvamu identifierait Allah au Père
créateur, le Dieu Très-Haut, et les idoles, aux dieux inférieurs.
Le Coran est catégorique au sujet de la croyance des Arabes avant l’islam :
-«C’est à Allah qu’appartient la religion pure. Tandis que ceux qui prennent
des protecteurs en dehors de Lui (disent) : « Nous ne les adorons que pour
qu’ils nous rapprochent davantage d’Allah »… Coran 39 :3.
-« Ils adorent au lieu d’Allah ce qui ne peut ni leur nuire ni leur profiter et
disent : « Ceux-ci sont nos intercesseurs auprès d’Allah». Dis : « Informerez
–vous Allah de ce qu’il ne connaît pas dans les cieux et sur la terre ? »Pureté à
Lui, Il est très élevé au-dessus de ce qu’ils Lui associent ! » Coran 10: 18.
- «Si tu leur demandes : « Qui a créé les cieux et la terre, et assujetti le soleil
et la lune ?»ils diront très certainement : « Allah». Comment se fait-il
qu’ensuite ils se détournent (du chemin droit) ? Coran 29 :61.
Quant au deuxième point, le raisonnement bizarre de Nkusu est le suivant :
le Dieu qui a entendu Ismaël c’est le Père Créateur qui n’est pas Yaweh, et
l’ange du Seigneur qui a appelé du ciel, c’est Allah, un dieu accordé par le
Père Créateur à Ismaël et à sa descendance.
L’ange de l’Eternel, l’avais-je déjà souligné, est le porte-parole de Dieu. Le
texte de Genèse 21 : 18 doit être bien compris dans son contexte.
Sa parole : « Lève-toi, prends l'enfant, saisis-le de ta main; car je ferai de lui une
grande nation » n’est qu’un discours direct par cet ange de la promesse de Dieu
faite précédemment à Abraham au profit du même Ismaël. La parole de
Yahweh dans ce texte le confirme :
« 20 A l’ égard d'Ismaël, je t'ai exaucé. Voici, je le bénirai, je le rendrai fécond,
et je le multiplierai à l'infini; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une
grande nation ». Genèse 17 : 20
S’il faut suivre la logique de Vuvamu, cela reviendrait à soutenir qu’Ismaël a
été fait une grande nation par cet ange, qui serait Allah, et par Yaweh. Par
conséquent, il aurait Allah et Yaweh pour anges superviseurs. Quelle bêtise !
Ce même ange du Seigneur, entendez ange de Yahweh, avait déjà dit à Agar :
«8 Agar, servante de Saraï, d'où viens-tu, et où vas-tu? Elle répondit: Je fuis loin de
Saraï, ma maîtresse. 9 L'ange de l'Éternel(en hébreu : ange de Yahweh, malak
YHWH) lui dit: Retourne vers ta maîtresse, et humilie-toi sous sa main. 10 L'ange
de l'Éternel (en hébreu : ange de Yahweh, malak YHWH) lui dit: Je multiplierai ta
postérité, et elle sera si nombreuse qu'on ne pourra la compter. 11 L'ange de
l'Éternel(en hébreu : ange de Yahweh, malak YHWH) lui dit: Voici, tu es enceinte,
et tu enfanteras un fils, à qui tu donneras le nom d'Ismaël; car l'Éternel (en hébreu :
Yahweh, YHWH) t’a entendue dans ton affliction ». Genèse 16 : 7 à 11.
De ce texte nous apprenons que c’est l’Éternel, Yaweh, qui allait faire
d’Ismaël une grande nation, de l’aveu même de son ange (car l'Éternel t'a
entendue dans ton affliction). Éternel étant Yaweh, Allah serait l’ange de Yaweh,
selon Vuvamu et le Kimbanguisme dit traditionnel.
Section troisième : Yaweh, le Dieu d’Ismaël
« Les pires des bêtes auprès d’Allah, sont, (en vérité), les sourds-muets qui ne
raisonnent pas ». Coran 8 : 22.
Contrairement au blasphème du blasphémateur, la Bible présente Yaweh
comme étant le Dieu d’Ismaël. Les arguments sont légion. Méditons ces
textes. Le premier texte dit :
« Et Abraham dit à Dieu: Oh! Qu’Ismaël vive devant ta face! 19 Dieu dit:
Certainement Sara, ta femme, t'enfantera un fils; et tu l'appelleras du nom d'Isaac.
J'établirai mon alliance avec lui comme une alliance perpétuelle pour sa postérité après
lui. 20 A l’ égard d'Ismaël, je t'ai exaucé. Voici, je le bénirai, je le rendrai fécond, et je
le multiplierai à l'infini; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande
nation.» Genèse 17 : 18 à 20.
Abraham a consacré son fils Ismaël à Yaweh et ce dernier l’a exaucé et
promis de faire de son fils une grande nation.
D’autres textes renchérissent :
« Et elle dit à Abraham: Chasse cette servante et son fils, car le fils de cette servante
n'héritera pas avec mon fils, avec Isaac. 11 Cette parole déplut fort aux yeux
d'Abraham, à cause de son fils. 12 Mais Dieu dit à Abraham: Que cela ne déplaise pas
à tes yeux, à cause de l'enfant et de ta servante. Accorde à Sara tout ce qu'elle te
demandera; car c'est d'Isaac que sortira une postérité qui te sera propre. 13 Je ferai
aussi une nation du fils de ta servante; car il est ta postérité. » Genèse 21 : 10 à13.
« Dieu fut avec l'enfant, qui grandit, habita dans le désert, et devint tireur d'arc. 21 Il
habita dans le désert de Paran, et sa mère lui prit une femme du pays d'Égypte. »
Genèse 21 : 20 à 21
Le Dieu qui a exaucé Abraham et qui était avec Ismaël dans le désert c’est
Yaweh. C’est lui qui a fait d’Ismaël une grande nation. Le lecteur comprend
que Yaweh est le Dieu d’Ismaël et des Arabes.
Je me dois de poser une question à mes frères partisans de cette doctrine
hérétique de dire à partir de quel moment Yaweh avait-il cessé d’être le Dieu
d’Ismaël pour laisser la place à Allah ? Absurde !
Enfin, du fait que Yaweh n’a pas cité Ismaël dans son message aux enfants
d’Israël par l’entremise de Moise, Nkusu argue que Yaweh n’est pas le Dieu
d’Ismaël. Le message en question dit :
« Jéhovah le Dieu de vos ancêtres, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de
Jacob m’a envoyé vers vous ».Exode 3 : 15.
C’est monstrueux comme argument! C’est qu’il faut souligner ici c’est qu’il
n’était pas dans l’intention de Yahweh de citer toutes ses créatures. Sinon,
l’on devait aller jusqu’au bout de cette absurdité de Vuvamu en soulignant
que le fait qu’il n’a pas cité Lucifer, Adam, Eve, Abel, Seth, Enoch, Noé,
Sem, Cham ,Japhet, Nimrod , Sarah, Lot, les fils d’Abraham avec Ketura :
Zimrân, Yoqshân, Medân , Madiân, Yishbaq et Shouah ; Esaû, les créatures
matérielles et immatérielles, pour ne citer que peu, c’est qu’il ne serait pas
leur Dieu. Alors, peuvent-ils dire qui était leur Dieu ?
La réalité de choses c’est que dans son message, Yaweh a cité aux enfants
d’Israël leurs ancêtres masculins directs, piliers de l’alliance; Jacob débaptisé
Israël est fils d’Isaac, qui est à son tour fils d’Abraham. En d’autres termes,
c’est à Abraham que Yahweh a promis de conclure une alliance avec Isaac et
sa postérité ; il cite Isaac car c’est avec ce dernier qu’il a établir cette alliance ;
et il cite Jacob, parce que c’est de lui que sont nés les douze tribus qui
constituent la postérité d’Isaac avec laquelle Dieu a promis de conclure une
alliance après qu’il soit parti ,car dans Genèse 17 :19, nous lisons ce qui suit :
« J'établirai mon alliance avec lui comme une alliance perpétuelle pour sa postérité
après lui ». Enfin, les mots d’Exode 3 : 15 sont non seulement ceux du premier
messager de Dieu envoyé à la postérité d’Isaac, mais aussi les mots de
l’unique messager de Dieu à qui a été révélé la loi qui détaillait les clauses de
l’alliance que Dieu a promis de conclure avec la postérité d’Isaac.
La pensée tortueuse de Nkusu correspond bien au portrait brossé par
Salomon :
« Lorsque le sage parle, les gens approuvent, alors que l’insensé est déconsidéré à
cause de ses paroles. Il commence par dire des sottises et termine par de dangereuses
insanités…L’insensé se fatigue beaucoup pour peu, lui qui ne sait même pas trouver
son chemin pour aller en ville.»Ecclésiaste 10 : 12 à 15.
Section quatrième : Le monothéisme islamique
« Et par ses paroles, Allah fera triompher la Vérité, quelque répulsion qu’en
aient les criminels ». Coran 10 : 82.
Nkusu Nzalampanda et son complice Lobola- lo- Ilondo ont étonné le monde
en affirmant que l’islam présente les preuves de l’existence de plusieurs
dieux. Pour ne pas focaliser beaucoup d’attention sur cette comédie de
mauvais goût, il est impérieux d’attirer l’attention du lecteur sur ces faits :
Primo, pour devenir musulman l’on doit témoigner cette profession de foi
(les deux témoignages) : Je témoigne qu’il n’y a point de divinité à part Allah
et je témoigne que Muhammad est son serviteur et son messager.
Une question logique vient à l’esprit : Pourquoi doit-on proclamer seulement
la divinité d’Allah en rejetant toute idée d’existence de quelque divinité que
ce soit si l’islam offrait la preuve de l’existence de plusieurs divinités ?
L’islam insiste sur le fait que tous les prophètes venus de la part du ciel
avaient reçu la mission de proclamer l’existence d’un seul Dieu et la
soumission à Lui. Le Coran déclare :
« Nous n’avons envoyé avant toi aucun Prophète sans lui révéler (ceci) : Nul n’est
dieu que Moi, adorez-moi » Coran 21 : 25.
« Dis : « Je ne suis qu'un avertisseur. Il n'y a de divinité que Dieu l'Unique, le Tout-
Puissant ». Coran 38.65.
«Si des divinités autres qu’Allah existaient, le ciel et la terre seraient corrompus.
Gloire à Allah, le Seigneur du Trône, très éloigné de ce qu’ils Lui imputent !»
Coran 21 :22.
« Dieu témoigne qu’il n’y a de dieu que Lui, et les anges également et ceux qui
possèdent le savoir. Sincèrement et équitablement, Il est le Dieu absolu ; il n’y a de
dieu que Lui, le Tout-Puissant, le Plus Sage ». Coran 3 :18.
Enfin, pendant 13 ans à la Mecque, la prédication islamique était focalisée sur
le monothéisme pur, strict et rigoureux. Muhammad (s.a.w.) avait invité son
peuple de la Mecque a abandonné l’idolâtrie et le polythéisme. C’est l’une des
raisons majeures qui ont milité à son bannissement dans sa société. Jusqu’à
son dernier souffle, le monothéisme était son cheval de bataille.
Que l’on vienne prétendre aujourd’hui que l’Islam offrait les preuves de
l’existence de plusieurs dieux, cela n’est pas du tout sérieux. Aucun
aventurier n’avait soutenu cela avant !
Section cinquième : La réfutation du mono-polythéisme par l’Islam
« Ont-ils pris des divinités en dehors de Lui ? Dis : « Apportez votre
preuve ». Ceci est la révélation de ceux qui sont avec moi et de ceux qui
étaient avant moi. Mais la plupart d’entre eux ne connaissent pas la vérité et
s’en écartent ». Coran 21 : 24.
Le Coran enseigne et met un accent particulier sur l’unicité de Dieu dans ses
multiples dimensions, notamment concernant la création et le
commandement. Il témoigne clairement que c’est Allah seul qui a créé toutes
choses et que c’est lui et lui seul qui exerce l’autorité sur l’ensemble du
monde ; il n’y a aucune divinité en dehors de lui.
A la page 72 à 73 de l’ouvrage « Philosophie de l’Islam » écrit par Behesht et
Bahonnar, il est présenté cette antithèse à la théorie de pluralité de dieux :
« Le Coran réfute la théorie de la pluralité de dieux de la façon suivante : « Allah ne
s’est pas donné de fils : il n’y a pas d’autres divinités à côté de Lui. Sinon chaque
divinité s’attribuerait ce qu’elle aurait créé, et certaines d’entre elles seraient
supérieures aux autres. Mais gloire à Allah. Il est très éloigné de ce qu’ils allèguent.
IL connaît ce qui est caché et ce qui est apparent ; IL est exalté au-dessus de ce qu’ils
Lui associent.» (Sourate al Mu’minûn, 3 : 91-92).
Si le monde avait plus d’un créateur, la relation subséquente de ces autres
créateurs supposés devrait obligatoirement revêtir l’une des formes suivantes :
1. Chacun d’eux aurait une autorité souveraine sur une partie du monde, sur la
partie qu’il aurait créée lui-même par exemple. Dans ce cas, les différentes
parties du monde auraient des systèmes totalement différents et indépendants
les uns les autres. Mais nous voyons bien que le monde entier a un système
unique et cohérent.
2. L’un des créateurs, ou l’un des dieux régionaux, tiendrait une position
supérieure à celle des autres, et de cette façon, il assurerait une sorte de
coordination et d’harmonie générale. Dans ce cas, celui qui exercerait l’autorité
suprême, serait le vrai souverain du monde entier et tous les autres seraient
ses simples subordonnés.
3. Chacun de ces dieux aurait une autorité sur le monde et serait libre d’agir
d’une façon indépendante et de créer des commandements à sa guise. Auquel
cas, il y aurait un chaos total et une vraie confusion, et il ne resterait, aucune
loi ni aucun ordre, comme nous le signale le Coran : «Si des divinités autres
qu’Allah existaient, le ciel et la terre seraient corrompus. Gloire à Allah, le
Seigneur du Trône, très éloigné de ce qu’ils Lui imputent !»(Sourate al-
Anbiyâ,21 :22)
Donc l’uniformité du système qui prévaut dans le monde entier contredit la
théorie de la pluralité des dieux avec des autorités indépendantes, et sa
cohérence démentit la théorie de la multiplicité des divinités avec une seule
autorité.
L’hypothèse selon laquelle deux ou plusieurs dieux pourraient exercer une autorité
sur l’ensemble du monde, tout en coopérant les uns avec les autres et en décrétant
des commandements uniformes, est une idée fantaisiste. Leur pluralité implique
automatiquement qu’ils doivent diverger, au moins, à une occasion ».
Seyed Mohammad Hossein Tabâtabâi renchérit :
« Il est clair que dans le cas de l’infini nous ne pouvons envisager la multiplicité, car
toute seconde réalité supposée serait autre que la première ; il en résulterait que
chacune de ces réalités serait limitée par l’autre. Par exemple, si nous considérons un
volume illimité, nous ne pouvons concevoir un autre volume illimité près de lui. Et si
nous supposons quand même un autre volume, il serait tout simplement le même que le
premier. Par conséquent, Dieu est Un et n’a pas de partenaire…
La réponse d’Ali fut la suivante : « Dire que Dieu est Un, comporte quatre sens, deux
qui sont faux et deux qui sont corrects. Quant aux sens faux, l’un consiste à dire
« Dieu est Un» tout en pensant au nombre et calcul. Ce sens est faux car ce qui n’a
pas de second ne peut entrer dans la catégorie du nombre. Ne voyez-vous pas que ceux
qui disent que Dieu est le troisième d’une trinité –c'est-à-dire les Chrétiens –tombent
dans l’infidélité ? Un autre sens consiste à dire que telle chose est une de son genre,
c'est-à-dire une espèce de son genre ou un membre de cette espèce. Ce sens n’est pas
correct non plus quand il est appliqué à Dieu, car il implique le rapprochement de
quelque chose à Dieu, or Dieu est au –dessus de toute ressemblance.
Quant aux deux significations exactes, lorsqu’on les applique à Dieu, l’une consiste à
dire que Dieu est unique, en ce sens que rien ne lui ressemble parmi les choses ; Dieu
possède une telle unicité. Et l’autre consiste à dire que Dieu est unique en ce sens
qu’aucune multiplicité ou division n’est concevable en Lui, ni à l’extérieur, dans
l’esprit ou dans l’imagination. Dieu possède une telle unité ».
Le Commandeur des croyants, Ali, a dit : « Connaître Dieu, c’est connaître Son
Unité ». Cela signifie que prouver que l’être de Dieu est illimité et infini
suffit à démontrer son Unicité, car concevoir un second pour l’infini est
impossible ».
Au regard de tout ce qui vient d’être dit sur ce sujet, aucun homme en pleine
possession de ses facultés mentales ne peut souligner que l’Islam présente les
preuves de la pluralité des dieux ! Le mono-polythéisme n’a aucun fondement
scripturaire dans l’Islam.
Section sixième : Le champ de la mission du prophète Muhammad
« Peu s’en faut que ceux qui mécroient ne te transpercent par leurs regards,
quand ils entendent le Coran, ils disent : « Il est certes fou ! » Et ce n’est
qu’un Rappel, adressé aux mondes ! ». Coran 68 :51 à 52 .
Le Gourou de Vuvamu n’a jamais respecté l’obligation de réserve qu’impose
l’ignorance sur un sujet. Il est préférable de se taire et non d’exposer son
ignorance à la place publique, avec tous les risques que cela comporte.
Pris dans un tourbillon de contradictions des thèses à défendre, Nkusu
soutient mordicus que l’Islam ne serait qu’une religion propre aux Arabes.
Il fait preuve d’un manque d’objectivité criant en faisant dire au Coran ses
propres hallucinations.
Si l’islam était un message destiné à la Communauté arabe ou à l’humanité
tout entière, seul le prophète était habilité à le déclarer par ses dires, faits et
gestes, conformément à ce verset : « Nous avons fait descendre sur toi le Saint
Coran, afin que tu expliques clairement aux gens tout ce qui leur a été envoyé de la
part d'Allah.» Coran 16 : 44 .
Pour rendre culte à la vérité, je présente dans les grandes lignes les faits
objectifs et sacrés qui corrigent les erreurs d’interprétation et de déformation
des textes du Coran sur le champ de la mission du prophète de l’Islam par le
Centre du profond sommeil spirituel négro-africain Vuvamu.
L’histoire atteste que les trois premières années d’existence de l’islam sous sa
forme parachevée, la prédication était secrète et le prophète n’y invitait que
les gens de confiance. C’était la première étape de la prédication du message
islamique, appelée l’islam secret et limité.
La quatrième année de sa Mission, le Prophète de l’Islam reçut l'ordre d'Allah
d'entamer la deuxième étape de la prédication du message en avertissant ses
proches parents: «Avertis tes plus proches parents…» Coran 26: 214.
C’était la deuxième étape de la prédication islamique, l’islam familial.
En réponse à cette révélation, le Prophète de l’Islam invita ses proches et les
chefs de Bani Hashim chez lui où il avait préparé un repas pour eux. Lors de
cette réunion, il n’a pas eu l’opportunité de présenter sa mission, perturbé par
son oncle paternel Abou Lahab.
Après avoir servi le repas lors de la deuxième rencontre, il dit à ses invités :
"Ô mes oncles et mes cousins, je suis l'apôtre de Dieu, envoyé vers tous les hommes en
général, et vers vous en particulier. Croyez en Dieu et à ma mission, et Dieu vous
donnera le paradis éternel… »
Puis Abu Talib dit: "Mon fils, tu as parlé et nous avons entendu; laisse-nous aller et
réfléchir jusqu'à demain". Le Prophète dit ensuite: "Mes oncles et mes cousins, si vous
ne cherchez pas l'autre monde, au moins recherchez le bonheur de ce monde; car Dieu
répandra ma religion, et l'empire de l'Arabie, de la Perse et de Rome m'appartiendra.
Y a-t-il quelqu'un parmi vous qui veuille répondre à mon appel, et que je puisse
nommer mon vicaire ?". Tous gardèrent le silence. Alors Ali dit : "Ô apôtre de Dieu,
si personne ne croit, moi je suis croyant". Le Prophète répond : "Ô Ali, tu as cru, et tu
es mon frère et mon vicaire". Les autres se levèrent et sortirent. Ils se moquèrent
d'Abu Talib, en lui disant: "Mohammed a fait de ton fils ton maître".
Certes, Nkusu et Lobola n’ont pas une bibliothèque fournie ni n’ont mené des
recherches sérieuses sur l’islam. Sinon, quelle est la portée de cette phrase si
ce n’est que Muhammad (s.a.w) est un prophète universel : «Ô mes oncles et
mes cousins, je suis l'apôtre de Dieu, envoyé vers tous les hommes en général, et vers
vous en particulier » ? Etre envoyé pour tous les hommes en général veut-il
dire être l’envoyé exclusif de sa communauté ?
Allons au bout de la logique. Etre envoyé pour les Arabes en particulier veutil
dire n’être envoyé qu’aux Arabes ?
Allah ordonnera à Son Messager de rendre publique la prédication de
l'islam, en lui révélant le verset : « Expose donc clairement ce qu'on t'a
commandé et détourne-toi des associateurs » Coran 15: 94 .
C’est l’étape de la prédication publique à la Mecque et ses alentours.
En réponse à cette révélation, il se rendit au temple de la Kaaba et le récita
devant les hommes. A Safa, devant les habitants de la Mecque réunis, il dit:
"Quelle conduite ai-je tenue parmi vous?" Ils répondent: "Tu es un homme véridique
et sûr; nous n'avons jamais entendu de toi un mensonge". Mohammed (s.a.w)
reprend: "Maintenant je dis: Je suis l'apôtre de Dieu, envoyé vers vous. Adorez Dieu
et abandonnez les idoles, sinon le châtiment descendra sur vous du ciel et vous serez
exterminés". Abu Lahab, son oncle, qui se trouvait dans l'assistance, se lèva et
dit: "Toi, Mohammed, tu veux nous appeler à une religion. Sois maudit, toi et ta
religion". Il engage le peuple à se retirer, en disant: "Allez, ce Mohammed est
fou".
Enfin, toujours à la Mecque et avec la publicité de l’islam, plusieurs
révélations coraniques ont mis l’accent sur l’universalité de sa mission :
« Et Nous ne t’avons envoyé qu’en tant qu’annonciateur et avertisseur pour toute
l’humanité. Mais la plupart de gens ne le savent pas ». Coran 34 :28 ,
« Nous ne t’avons envoyé qu’à titre de miséricorde pour les mondes » Coran 21 : 107,
« Dis : O hommes, je suis pour vous tous le Prophète de Dieu. A Lui appartient la
royauté des cieux et de la terre. Nul n’est dieu que Lui. Il fait vivre et il fait mourir.
Croyez en Dieu et en son envoyé, le Prophète illettré, qui croit en Dieu et en Ses
paroles. Suivez-le afin que vous soyez bien guidés ». Coran 7 : 158
« Béni soit Celui qui a révélé le Discernement (le Coran) à Son serviteur pour qu’il
soit un avertisseur pour l’univers ». Coran 25 : 1
Pour marquer clairement le champ de sa mission, voici comment le prophète
de l’Islam avait, de son vivant et pendant son apostolat, démontré
l’universalité de son message présentée dans les différents versets ci-haut
cités sur le plan pratique :
Primo, il avait de son vivant et pendant son apostolat des disciples issus des
autres nations non arabes dont les plus illustres étaient : Bilal, l’Abyssinien,
qui était ministre de l’information et des finances dans le gouvernement
islamique dirigé par le prophète à Médine ; Souahib, le Romain, Salman, le
Perse, Abdallah ibn Salam, l’Hébreu, pour ne citer que peu.
Secundo, en l'an 6 de l'Hégire, le Prophète de l’Islam avait envoyé des
correspondances aux principaux gouvernants non arabes de son époque les
invitant à l'Islam, en l'occurrence l'empereur de Perse (actuel Iran), au César
de Rome, au gouverneur d'Egypte, et au Négus, l'empereur de l’Abyssinie.
À Héraclius, il écrit : Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très
Miséricordieux.
Cette lettre a été écrite par Mohammed, le serviteur et Messager de Dieu, à
Héraclius, souverain de Rome. Bénis soient ceux qui suivent la voie de la révélation.
Après ce préambule, je vous invite à l’islam. Embrassez l’islam afin de trouver la
paix et Dieu vous donnera une double récompense. Si vous le rejetez, vous porterez
sur vos épaules le fardeau des péchés de vos sujets et de vos fidèles. Ô gens du
Livre ! Venez à une parole commune entre nous et vous, c’est-à-dire de ne servir nul
autre qu’Allah, de ne point lui attribuer d’associés et de ne prendre personne d’autre
comme seigneur en dehors de Lui. Mais si vous vous détournez, nous disons : « Soyez
témoins que nous, nous sommes soumis ».
A Chosroes, il écrit : Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très
Miséricordieux.
De Mohammed, Messager de Dieu, à Chosroes, grand roi de Perse.
Que la paix soit sur ceux qui suivent la voie de la révélation, qui croient en Allah et
en Son Messager, qui attestent qu’il n’y a pas d’autre dieu qu’Allah et que je suis le
Messager d’Allah, envoyé à l’humanité tout entière afin que chaque homme vivant
soit averti qu’il doit respect et adoration à Allah. Embrassez l’islam afin de trouver la
paix; sinon, vous porterez le fardeau des péchés des Mages.
Au Négus, le Prophète a écrit : Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très
Miséricordieux.
De Mohammed, le Messager d’Allah, au Négus, grand roi d’Abyssinie.
Que la paix soit sur ceux qui suivent la voie de la révélation.
Gloire à Allah en dehors de qui il n’y a pas d’autre dieu, le Souverain, le Pur,
l’Apaisant, le Rassurant, le Prédominant. J’atteste que Jésus, fils de Marie, est
l’Esprit de Dieu et Son Verbe, qu’Il a envoyé à Marie, la Vierge, la bonne, la pure, de
façon à ce qu’elle donne naissance à Jésus. Dieu l’a créé de Son Esprit et de Son
souffle comme Il a créé Adam de Sa main et de Son souffle. Je vous invite à adorer
Dieu, l’Unique qui n’a point d’associés et à Lui obéir, ainsi qu’à suivre ma voie et à
croire en ce qui m’a été révélé, car je suis le Messager de Dieu. Je vous invite, ainsi
que vos hommes, à adorer le Seigneur. J’ai accompli ma tâche: je vous ai averti.
Suivez donc mon conseil. Que la paix soit sur ceux qui suivent la voie de la révélation.
A Muqauqis, gouverneur des Coptes d’Égypte :
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
De Mohammed, le Messager d’Allah, à Muqauqis, gouverneur des Coptes.
Que la paix soit sur celui qui suit la voie de la révélation.
Je vous invite à l’islam afin que vous trouviez la paix. Si vous répondez à cette
invitation, Dieu vous accordera double récompense. Si vous la rejetez, alors vous
porterez le fardeau des péchés de vos sujets. Ô gens du Livre ! Venez à une parole
commune entre nous et vous, c’est-à-dire de ne servir nul autre qu’Allah, de ne point
lui attribuer d’associés et de ne prendre personne d’autre comme seigneur en dehors de
Lui. Mais si vous vous détournez, nous disons : « Soyez témoins que nous, nous
sommes soumis ».
Enfin, tertio, il a prononcé des paroles explicites à ce sujet : « Allah m'a accordé
cinq choses dont aucun prophète n'a bénéficié avant moi ... chaque prophète était
envoyé seulement à son peuple, moi j'ai été envoyé à chaque rouge et chaque noir”.
Pourquoi le prophète de l’Islam avait –il accepté des disciples non Arabes,
invité des dirigeants non Arabes à l’Islam et dit que son message concerne les
gens de toutes les races si sa mission ne devait se limiter qu’à la Mecque et ses
alentours et que chaque peuple ne devait suivre que son livre et son
avertisseur ? Comment appelle –t- on un message qui s’adresse aux gens de
toutes les races ?
C’est Muhammad (s.a.w), le parfait interprète du Coran, qui dit qu’il est le
Messager de Dieu pour toutes les races. L’aurait-il dit s’il n’était envoyé
qu’aux Arabes comme le prétend faussement Nkusu ? Le prophète
Muhammad (s.a.w) avait-il mal interprété le Coran ou c’est Nkusu qui pèche
en eaux troubles ? Les Perses (Iraniens), les Romains, les Abyssiniens
(Africains) font-ils partie de la Communauté arabe ou avaient-ils requis un
prophète? Le débat est clos.
Les versets du Coran et la tradition prophétique dénotent la nature
universelle de la mission du prophète Muhammad (s.a.w). En tant que
message destiné à l’univers et parti d’un point du globe terrestre, c’est tout à
fait normal qu’il s’adresse tantôt ou à la fois aux Arabes, aux chrétiens, aux
Juifs et au reste du monde. Cela étant, il est donc malsain de focaliser
l’attention sur des versets qui traitent une des étapes du message.
S’il fallait suivre la logique de Nkusu, l’on dirait que le prophète Muhammad
(s.a.w) était le prophète envoyé pour sa propre famille biologique. Il aurait en
sa faveur le Coran 26 :214. En se basant sur ce texte, il peut exclure les autres
Arabes de la Mecque et de ses alentours qui ne sont pas de la famille du
prophète Muhammad (s.a.w).
Pour faire de Muhammad le prophète des Arabes et non seulement des
membres de sa famille, Nkusu est obligé à tenir compte d’autres versets du
Coran, comme :
«Tu(Mohammed) es certes du nombre de messagers sur un chemin droit, c’est une
révélation de la part du Tout Puissant ; du Très-miséricordieux, pour que tu
avertisses un peuple dont les Ancêtres n’ont pas été averti… » Sourate 36 : 3-6 et
62 : 2 « C’est lui qui a envoyé à des gens sans livre (les Arabes) un messager des
leurs qui leur enseigne le livre et le message bien qu’ils étaient auparavant dans un
égarement évident» et d’autres qu’il a cités.
L’on doit signaler que ces versets soulignent que le prophète Muhammad
(s.a.w) avait été envoyé aux Arabes, ils ne disent pas qu’il était envoyé
seulement aux Arabes. La différence est de taille !
Il est fondamental de relever que les versets suivants présentés par Lobola,
collaborateur et probable éminence grise de Nkusu, ne sont pas restrictifs à
l’universalité du message islamique. Il s’agit de :
«Nous avons envoyé avant toi des Prophètes à leur peuple. Ils leur ont apporté les
preuves claires ; et Nous avons tiré vengeance des gens qui furent criminels, car c’est
à Nous de secourir les croyants » 30 :47 , «Nous avons assigné à chaque communauté
un rite qu’ils (les membres) suivent. (Les impies) ne doivent pas se disputer avec toi
l’ordre reçu… » Coran 22 : 67-72 , 41 : 44 et 42 : 47.
Je dois souligner que la langue arabe n’est pas un argument en défaveur de
l’universalité du message islamique. L’on n’a pas besoin d’une langue
universelle pour qu’un message soit universel. Ce n’est pas la langue arabe
qui est universelle mais le message islamique qui l’est. Pour faire comprendre
à Nkusu Nzalampanda la pertinence de cette remarque, j’avais eu par le
passé lors des différents débats télévisés où nous avons partagé le plateau à
leur retourner la pièce de la monnaie avec un raisonnement par l’absurde.
Admettons que le faux est vrai, que par hypothèse et pour les besoins de la
cause que Papa Simon KIMBANGU était le prophète de la race noire. Alors,
dans quelle langue de tous les Noirs aurait-il présenté son message ? Est-ce le
Kikongo ou croient-ils que tous les Noirs sont –ils des Bakongo ?
La réponse c’est qu’il n’existe pas une langue pour toute la race noire. Son
message en Kikongo, toujours si le faux est vrai, devrait être traduit et
présenté dans les différentes langues parlées par les Noirs. De même, les
Bakongo seraient le noyau à partir duquel son message devrait atteindre les
autres Noirs.
C’est justement ce raisonnement qui s’applique dans le compte du message de
l’Islam. Le prophète de l’Islam est venu pour les hommes de toutes les races,
mais sa mission ne devait commencer que quelque part (en Arabie) et parmi
un peuple(les siens, les Arabes) pour ensuite atteindre les autres destinataires
sur la surface de la terre. Une langue devait porter ledit message. Il a
démontré cela par a+b.
Lorsqu’il s’agit de PapaSimon KIMBANGU, Nkusu oublie le principe selon
lequel un prophète ne vient qu’avec la langue de son peuple car le Kikongo
n’est pas la langue de tous les Noirs mais celle des Bakongo (cela
disqualifierait Kimbangu comme libérateur de la race noire selon sa doctrine).
Il est aussi à noter que le kikongo n’a jamais été la langue la plus parlée de la
race noire, et le royaume kongo n’a jamais été le plus grand royaume du
continent africain.
Que Dieu ait envoyé des avertisseurs et des sages dans toutes les
communautés ou qu’il ait prescrit un culte à chaque peuple, cela n’enlève rien
au caractère universel du message islamique. Il faut seulement souligner que
tout cela était antérieur à l’avènement de l’Islam par le prophète Muhammad
(s.a.w). Le même Dieu qui a fait cela par le passé invite les hommes de
toutes les races à adhérer à l’Islam et le Coran met en exergue que l’islam a
reçu la mission de fédérer l’humanité et ses idéologies.
Contrairement aux mensonges de Nkusu Nzalampanda qui soutient que
l’islam est exclusivement une religion arabe, le Coran déclare que le prophète
de l’islam est aussi venu pour guider les gens du livre (chrétiens et Juifs) et le
Coran doit supplanter les livres antérieurs.
Ces versets le soulignent clairement :
- « C'est Lui qui a envoyé Son messager (Muhammad), avec le guide et la Religion
de la Vérité, pour supplanter toute autre religion, n’en déplaise aux païens. »
Coran 61 : 9.
- « Et sur toi (Muhammad) Nous avons fait descendre le Livre avec la vérité,
pour confirmer le Livre qui était là avant lui et pour prévaloir sur lui. Juge donc
parmi eux d'après ce qu’Allah a fait descendre. Ne suis pas leurs passions, loin de
la vérité qui t’est venue. A chacun de vous Nous avons assigné une législation et
une voie à suivre. Si Allah l’avait voulu, certes Il aurait fait de vous tous une
seule communauté. Mais Il veut vous éprouver en ce qu'Il vous donne. Faîtes
preuve d’émulation dans l’accomplissement des bonnes oeuvres. C'est vers Allah
qu'est votre retour à tous ; alors Il vous informera de ce en quoi vous divergiez.*
Juge alors parmi eux d'après ce qu'Allah a fait descendre. Ne suis pas leurs
passions, et prends garde qu'ils ne tentent de t'éloigner d'une partie de ce qu’Allah
t’a révélé. Et puis, s’ils refusent (le jugement révélé) sache qu’Allah veut les
affliger (ici-bas) pour une partie de leurs péchés. Beaucoup de gens, certes, sont
des pervers. » Coran 5 : 49 à 50.
Le Coran doit avoir prééminence sur tous les livres antérieurs et l’Islam doit
tout supplanter.
Voici la confirmation coranique attestant que le prophète de l’islam est aussi
venu pour les chrétiens et les Juifs :
- « Vous, gens du Livre! Notre Messager (Muhammad) vous est certes venu, vous
exposant beaucoup de ce que vous occultiez du Livre, et passant sur bien d'autres
choses! Il s’agit d’une lumière et d’un Livre explicite, qui vous sont certes venus
d'Allah! » Coran 5 : 15.
- « Vous, gens du Livre! Notre Messager (Muhammad) est venu pour vous éclairer
après une interruption des messagers, afin que vous ne disiez pas: "Il ne nous est
venu, ni annonciateur de bonnes nouvelles, ni avertisseur". Voilà donc, que vous
est venu un annonciateur et un avertisseur. Et Allah est Omnipotent. » Coran 5 :
19 .
Si le prophète de l’Islam, à qui le Coran fut révélé et qui a reçu mission de le
transmettre en l’expliquant aux hommes, dit qu’il est le prophète auprès des
hommes de toutes les races, de toutes les tribus, de tous les peuples, alors qui
est Nkusu Nzalampanda pour dire le contraire quand on sait qu’il reconnait
dans sa doctrine que Muhammad (s.a.w)est un prophète véridique ?
Ou bien Muhammad (s.a.w) est un envoyé de Dieu, alors ce qu’il a dit est
vrai et la conséquence c’est que Nkusu est un imposteur. Ou bien
Muhammad (s.a.w)n’était pas un envoyé de Dieu alors Nkusu demeure
toujours un imposteur.
Dans la doctrine de Vuvamu, il est clairement indiqué qu’un prophète ne
ment jamais. Alors Nkusu ne doit pas croire à la fois à une chose et à son
contraire ! Cette attitude n’est pas digne d’homme instruit et pondéré mais
propre aux gens dont les esprits et les fantasmes se disputent le cerveau. Quel
blasphème !
Section septième: Allah, le dieu-lune ?
« Bien au contraire, Nous lançons contre le faux la vérité qui le subjugue, et
le voilà qui disparaît… » Coran 21 : 18.
Poussé par sa grande ignorance et contrairement à sa doctrine de la hiérarchie
divine d’un Dieu assisté de quatre adjoints qui s’occuperaient chacun d’une
race où il fait d’Allah d’un ange du Seigneur pour les Arabes, le Prince
congolais des ténèbres se rétracte et enseigne qu’Allah n’est qu’une idole, un
démon adoré depuis toujours sous le nom de dieu de la lune en Babylone ,
Phénicie...dont le symbole est un croissant de lune.
La logique la plus élémentaire voudrait que l’on pose la question de savoir
comment Allah peut-il être à la fois un ange de Dieu et un démon selon
Vuvamu et le Kimbanguisme dit traditionnel ?
Je ne voudrais pas ici paraphraser Lobola qui a, à juste titre, mis en exergue
qu’il n’y a que les derniers des cons parmi les négro-africains qui peuvent
croire à une chose et à son contraire. Et pourtant ils ont consacré un numéro
de leur émission télévisée au cours duquel ils ont soutenu qu’Allah est le dieu
de la lune en s’appuyant sur le livre d’un branhamiste réputé, Ewald Franck,
intitulé « L’islam à la lumière des évènements mondiaux actuels » alors qu’ils
ont toujours soutenu qu’il serait un ange du Seigneur pour les Arabes.
Comprenne qui veut !
En Islam, le croissant de lune n’a rien de sacré. C’est plusieurs siècles après
la mort du prophète et exactement pendant la période des croisades que les
musulmans turcs ottomans l’ont adopté comme emblème. La lune ou le
croissant de lune ne sert qu’à déterminer les temps. Le Coran le déclare :
« Ils t'interrogent sur les nouvelles lunes - Dis : "Elles servent aux gens pour compter
le temps, et aussi pour le pèlerinage ». Coran 2 : 189.
Pour l’islam, le culte du soleil et de la lune est proscrit. L’on doit au contraire
adorer Allah qui les a créés. Cela étant, l’on ne peut pas assimiler Allah au
dieu-lune. Le Coran dit à ce sujet :
« Parmi Ses merveilles, sont la nuit et le jour, le soleil et la lune : ne vous prosternez
ni devant le soleil, ni devant la lune, mais prosternez-vous devant Dieu qui les a créés,
si c'est Lui que vous adorez ». Coran 4 1: 37.
« Votre Seigneur, c'est Dieu, qui a créé les cieux et la terre en six jours, puis S'est
établi sur le Trône. Il couvre le jour de la nuit qui poursuit celui-ci sans arrêt. (Il a
créé) le soleil, la lune et les étoiles, soumis à Son commandement. La création
et le commandement n'appartiennent qu'à lui. Toute gloire à Dieu, Seigneur de
l'Univers ! » Coran 7 : 54.